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Nicaragua

Nous y voili, nous y voilà... La frontière du Nicaragua, pays le plus pauvre d'Amérique Centrale avec le Honduras, est accueillante, simple et rapide, sans commune mesure avec la précédente ! Au Nicaragua, il fait chaud... et une petite sieste éclair semble toujours appréciée par les locaux. Depuis longtemps, je voulais publier une photo des fils électriques des pays tropicaux traversés. Juste pour vous montrer comment le végétal s'installe partout et s'accroche à moins que rien. Il s'agit bien de plantes... Propres et très bien signalées pour la sécurité routière, beaucoup d'écoles rurales tout au long des routes de campagne. Promesse tenue du plan de scolarisation par le président de gauche Daniel Ortega. Le Nicaragua est un pays de chevaux, moyen économique de déplacement et de travail face à l'augmentation du prix du pétrole. Mais cela, vous devez tous être au courant en France, non ? Vaqueros en plein labeur... Celui de gauche voulait traverser, celui de droite aller tout droit. Finalement, après quelques tergiversations, ils ont fini par s'entendre. Bizarre de voir devant nos yeux le mot Mistral... Touchant, dirais-je ! Eglise volée au passage en entrant dans Granada. En bordure du lac Nicaragua, une adresse, trouver par hasard, celui qui fait souvent bien les choses, qu'on ne pouvait manquer. L'hôtel restaurant El Maltese... Eh oui, el maltese, c'est bien l'ami Corto, l'empereur des aventuriers romantiques... Avec lui qui veille sur elle, que craindre ? Maria, Maria... comme dirait l'ami Carlos Santana ! Maria Morillo, gérante associée avec un ami canadien et un ami italien nous a reçu comme des rois et nous a fait profiter de toutes ses connaissances sur son pays, sa géographie, son histoire, sa politique, ses difficultés, ses espoirs. Muchas gracias Maria, te queremos !!! El Maltese à Granada, juste au bord du lac, une adresse que nous vous conseillons chaleureusement... Petit grain de fin de journée... Le déluge pendant une bonne demi-heure... Avec un vent à faire plier les palmiers... Et derrière, ciel bleu et calme immédiat. Avantage, la température baisse d'au moins 5° et c'est franc bon! Petit tour au volcan Monbacho, avant l'ascension (en camion 4x4), visite de la Mariposeria. Les mariposas se régalent sur des tranches d'ananas... Gluantes et colorées, ces fleurs... Le filet abrite aussi les espèces endémiques d'orchidées du volcan. A cette époque, rares étaient celles en fleur. Spécial dédicace pour Cat... La plus petite fleur d'orchidée du monde, au creux du majeur... Arrivée en haut du volcan, un chemin aménagé permet de pénétrer l'impénétrable... La jungle de la Une flore débordante de créativité mais peu, très peu de faune... Le volcan dégage par quelques bouches de la vapeur très légèrement soufrée. Au premier plan, le cône très arboré du volcan et au fond, la baie de Granada sur le lac Nicaragua, presque comme si vous y étiez, veinards !!! Tous les flans du volcan sont plantés de cet arbuste vert presque luisant... Mais, comme dirait Djamel, de quoi t'est-ce donc qu'il peut bien s'agir ? Les spécialistes et amateurs auront reconnu le caféier... Bon, d'accord, ici, les grains ne sont pas murs et n'ont pas encore pris leur couleur orange rouge... Granada est une ville coloniale comme tant d'autres mais ici, tout est presque dans le jus d'époque.... Ce qui n'enlève rien à son charme... Et voire, rajoute même une forte touche d'authenticité. Ce soir, sortie, quelques pas de danse étant envisagés, il est temps d'étrenner les boots mexicaines (presque) jaunes... Non mais !!!! Petit tour à la fête foraine. Quasiment surréaliste pour nous ! Les manèges, peu fréquentés malgré une foule importante dans l'enceinte du lieu, semblent tout droit sortis des années 1920. Les chevaux de bois sont bien en bois et entraînés par un moteur mono cylindre d'époque au centre pulsant bien ses 350 tours/minute. Les manèges indiquent bien le niveau de vie d'un pays. Ici, la chenille... Vu la fréquentation, la La Plaza de Toros de Granada, éclairée par 14 ampoules de 60 watts est le siège de rodéos sur toros n'ayant rien à envier aux américains. Avec en plus, les jeunes du coin qui courent dans tous les sens dès que le taureau et son cavalier sont lâchés. Désolé pour les photos mais le flash ne peut faire mieux... Départ pour le Costa Rica de bonne heure trente et toujours l'effet side sur notre passage ! De la sympathie, des sourires et des saluts. Que peut demander de plus un Passager du Monde ? Un coucou au président du Nicaragua qui signe ses affiches, discours et autres documents officiels de son prénom. Classe, non ? Hasta la vista, Daniel !!!






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