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Siberie

Arrêtés une fois de plus par la police de la route (les statistiques tenues par Pascale vous seront communiquées une fois complètes après notre sortie de Russie), ils nous montrent leur dernier véhicule de chasse qui selon eux prendrait 140 km/h. Ils m'ont même proposé  de l'essayer. J'ai refusé par pure politesse... Et c'est un collector car il porte le numéro 0001 prouvant qu'il s'agit bien du premier modèle confié à la police de la route, il est flambant neuf... Un petit champ avec sa forêt sibérienne au fond comme décor. Ils sèment à la mi-mai ici. Dimitri Pietrovitch, le motard à pied qui nous a accueili à Tjumen, monté à côté de Pascale et nous a guidé jusque chez un couple (Albina et Sergeï) de son moto-club. Sympa et belle gueule, non ?
C'est lui qui s'occupe du site : www.liferoad.ru Fin de la séance de sauna russe en salle de refroidissement chez notre hôte Sergeï. 90°c au thermomètre, on a craqué, lui est monté jusqu'à 100°c. Le frottassage aux branches de bouleau à de telles températures était un grand moment... Notez les chapeaux kirghizes en feutre pour protéger le cerveau quand les cheveux ne remplissent plus leur office. Mais pour être franc, ça donne une patate d'enfer ! Le petit fils d'un de leur copain et le chiot de la famille Et Albina d'expliquer en Français à Alain pendant que Sergeï s'efforce de comprendre. Pas évident pour lui... Albina est professeur de Français et s'exprime parfaitement dans la langue de Molière. C'est un bonheur et un immense plaisir pour nous de les avoir rencontré. Enfin une Russe qui ne soit pas en mini-jupe ras le bonbon ni en talons aiguilles. Merci pour ton rire Albina. La fine équipe après quelques vodkas. En y regardant de près, cela commence à se voir un petit peu... La photo de famille qui restera pour nous un grand moment de rencontre. Vive la Sibérie. Ici, on a l'impression non pas d'avoir changé de pays mais d'habitants...
Les gens du Nord, la la la la Le Malamut de Sergeï et Albina, adorable chiot de 4 mois au nom surprenant pour nous de Kaï. Quand ils l'appellent avec insistance cela donne Kaï, Kaï, Kaï. Albina et Sergeï, après avoir vendu leur maison, doivent partir s'établir au Québec vers la fin de l'année pour y rejoindre leurs 2 enfants qui y sont déjà pour commencer une autre vie.
Merci Albina et Sergeï, merci de tout coeur pour votre accueil et votre amitié. Nous vous souhaitons un bon départ pour Québec et tous les bonheurs du monde ches les cousins d'outre-atlantique. Les 300 km et quelques de l'excellente route entre Tjumen et Ishim sont avalés en un temps record. Notez le temps sibérien que nous avons.
Alain cruise tranquillou à 100 km/h par une température de 21° c.
Eh oui que voulez-vous, c'est le NOOOOOORRRRRD !!!!! Lors d'une pause imposée par la prostate d'Alain, un motard s'arrête juste pour le bonjour. Et là, on découvre le Martinez local. Tout l'accastillage, carénage, porte-bagages et sacoches sont favbriqués par lui en tôle fine mise en forme et rivetée. Du bien bel ouvrage... Voilà Dimitri, impressionnante force de la nature et sympathique à l'extrême. Du Sibérien pur jus...
Par une gestuelle sans équivoque, il nous fait comprendre qu'il y a deux semaines, 20 cm de neige recouvrait ce magnifique paysage... Ici, les tracteurs et autres machines agricoles sont à la dimension des champs qu'ils travaillent. Impressionant tout simplement. Sacha MOROZOV, notre contact de Omsk, Biker président du club local, organisateur de concentration et autres événements autour de la moto. Oiseau de nuit connu en tout lieu de Sibérie nous a conduit  à un super hôtel pas cher, nous sort de son coffre une bouteille de vodka et deux bières en cadeaux de bienvenue, nous fait passer une soirée dans sa ville, nous amène manger les meilleures pizzas depuis l'Italie et nous reconduit sur la route de Novosibirsk le lendemain matin ! Spassiba Sacha. Voici le programme de son prochain rassemblement à Omsk. Les motards sibériens y viennent depuis des villes sitruées à plus de 2000 km. Faut dire qu'ici les distances ne sont pas les mêmes qu'en France... Entre deux pizzas, comme Sacha parle bien le Russe et baragouine quelques mots d'anglais, nous avons rédigé un super road-book de collection que je peux m'empêcher de vous présenter. A vous de le décrypter... Le recto est au niveau du verso... ou vice-versa ! Incroyable ce paquet de cigarettes offert à Alain... Nous sommes bien en 2008 et les icônes perdurent ! Enfin, du moins celles qui n'ont pas laissé de trop mauvais souvenirs. La route entre Omsk et Novosibirsk, notez le feuillage des bouleaux, la veille, les feuilles ne se voyaient même pas... Et sans blaguer, nous cruisons en Sibérie par 27° c en ce 13 Mai !!! Bucolique la Sibérie au printemps, non ? La taïga, enfin celle exploitée par le paysan local, à la sortie de l'hiver. C'est à dire fin avril quand la neige a fini de fondre. A votre avis, comment font les Sibériens pour faire pousser rapidement de l'herbe fraîche nécessaire à leurs troupeaux ?
La réponse en 3 images... Deux jours de sec, écobuage, mettre le feu à l'herbe. Pour arrêter le feu, un simple sillon de tracteur suffit (pas de mistral ici). Les bouleaux résistent bien, le froid doit rendre endurant... Le résultat une semaine après... De la magnifique herbe verte et grasse à faire pâlir un isérois ! Mais qui sera vite recouverte de neige en septembre/octobre. Ici, la nature accélère son cycle d'une manière incroyable ! Dans leur course autour du monde, Diabolo et Satanas vont doubler l'équipage russe. Nettement moins bien préparé, il est vrai... Qu'il doit être doux d'être canard en Sibérie. En hiver, il y fait un froid de canard et dès le printemps, l'eau abonde en toutes parts... En ce début de printemps, les fleurs sont encore rares mais le jaune reste la couleur dominante. Pour mon grand plaisir... Il faut vraiment bien chercher pour trouver des fleurs violettes mais il y en a quelques-unes. Magnifique hélicoptère gros porteur Sikorsky. Environ 25 à 30 m de long. Ce sont ces appareils qui ravitaillent villes, villages et autres camps de base (Pétrole, Gaz, Pierres précieuses) perdus dans l'immense sibérie plus au nord. Respect pour leurs pilotes quand on connaît le confort sommaire des tous les engins russes et leurs conditions climatiques de vol. Problème sur le side à Michel. Trois boulons sur quatre de fixation du moyeu de roue arrière se sont sectionnés. Un problème de conception sur un mauvais appui aurait dû être suivi d'un resserrage fréquent. Maintenant nous le savons. Chance, l'incident survient à une station essence à l'entrée de Novosibirsk. Guidés par un client de la pompe à essence, le Irina et Natalia (amie d'Inna, la compagne de Martyn).
Bon, j'en vois qui ne suivent pas là-bas à côté du radiateur, attention, j'ai les noms !!!
Les deux soeurs sont notre contact à Novosibirsk et nous reçoivent dans leur appartement pour cette nuit. Un immense merci ! Sans oublier Anton qui se marie avec Natalia (lunettes) en Juillet. Il parle un anglais parfait et lui avons posé une foultitude de questions sur la vie en Sibérie. Spassiba Anton ! Le matin direction les grandes banques Si vous avez besoin d'un accès internet à Novosibirsk (on ne sait jamais), surtout n'allez pas dans cet établissement où l'on prend les clientrs pour des jambons et vous demande payer, payer et repayer à 5 Mo, à 10 Mo, à 30 mn... D'ailleurs l'espace en sous-sol est plus voué à des adolescents attardés (25-30 ans) pour jouer en réseau qu'à un accès professionnel à Internet ! Ouh la vilaine manager ! Elle a tellement honte qu'elle se cache face à mon objectif. La voleuse. Tout en sortant de la ville, Pascale n'a pu s'empêcher de vous présenter le bleu russe... Et encore un ! Dans un café en bord de route, ces jeunes filles encostumées qui fêtaient la fin de l'école (???) accourent comme une volée de moineaux et nous offrent des bières. Moineaux, moineaux, plutôt pintades... Les piailleuses ! Si vous vous demandez ce que sont ces tas de terre, j'ai enquêté pour vous. En fait, il s'agit dinnombrables fourmilières qui parsèment la taïga et nous supputons que le sous-sol est tellement humide qu'elles ont choisi de monter en building. Pas cons les fourmis... Le tramway de Kemerovo en pleine côte le long de la route. On dirait pas mais ça monte velu... Une magnifique isba que Pascale croquera très certainement ! Surréaliste cette photo. Le camion, le panneau, l'église bleue (tu m'étonnes) et la cabane de chantier rouge. On dirait du Bucourt. Salut François... Tiens un virage à gauche, on y croyait plus ! Oh, un virage à droite, faut que je me rapelle comment on tourne le guidon... J'y crois pas, y'a même une descente ! Avec des virages en plus, le pied !!! Enfin, la Sibérie dont on rêvait... Une vraie carte postale. Y'a même de la fumée qui sort de la cheminée. Il fait pourtant plus de 25°c... Galla la marchande d'oignons sauvages devant un petit hôtel propre et sympa. Une vraie bouille de sibérienne avec des yeux pétillants et de l'amour plein le coeur. Pascale a flashé sur Galla. De vraies copines de toujours. La journée a été éprouvante, les traits de Pascale en témoignent mais nous sommes heureux et soufflerons une journée dans ce coin de campagne avant de reprendre la route pour le Baïkal et la Mongolie. Si jamais vous passez par là : N55°54'27.7 Alexandre, lui aussi vendeur d'oignons et mari de Galla, nous a offert une botte d'oignons tellement il était entousiasmé par nos machines. Malgré l'haleine de trappeur sibérien qu'ils laissent, ils sont excellents ces oignons... Fab, malgré la mondialisation galopante, je ne pense pas que tu aies beaucoup de soucis à te faire avec les monteurs russes. Enfin, si j'en juge par cette armoire de notre chambre d'hôtel... Et voilà l'homme qui a vu l'ours !!! Lui n'est pas tout à fait debout et je mesure quand même 1,73 m, excusez du peu... Et la compagne de l'homme qui a vu l'ours... Coucher de soleil sur la taïga de Krasnijark. Notez les brulis de printemps en périphérie du village. Une vue de Krasnijark... L'hiver sera froid disait l'indien en haut de la montagne en voyant la hauteur du tas de bois devant la maison de l'homme blanc dans la vallée... Vivement la traite semble nous dire cette magnifique herbivore quadrupède productrice de ma boisson matinale préférée... Toujours sur le même air... C'est une isba bleue... Dédicace spéciale de Pascale pour Luce the redfly. Profitant lâchement de  la journée d'arrêt de Diabolo et Satanas, un concurrent russe tente de prendre de l'avance par un raccourci connu de lui seul... Mon camion russe préféré, le KAMAZ tout-terrain 6 roues motrices, une gueule de jouet mais du passe-presque-partout dans la taïga. Ici dans sa version transport en commun. A la simple vue de cet engin, le sahara me revient toujours en tête... Rentrée dans Krasnojarsk. Façades peintes et bâtiments classieux... Encore une statue, certainement d'un très grand homme, datant d'une certaine époque... S'agirait-il donc de la version russe de Mary Poppins ? Très british comme bâtiment, non ? Roulette russe : Voici la carte d'un café, au demeurant originale, bien faite et très agréable. Soif, tiens je prendrai bien une bière... Les trois premiers articles proposés étant en 500 ml, vous commandez donc le premier du paragraphe suivant à 40 roubles (plus proche du prix habituel d'une bière).
3 mn après, surprise, la jolie serveuse revient avec sur un petit plateau... un petit cigare !!!
De son côté, Alain, souhaitant déguster une bonne glace, a choisi au hasard dans la liste de la page décorée d'une magnifique glace et s'est vu servir une grosse part de gâteau bien bourratif !!!
Mais rassurez-vous, à la fin, nous avons quand même eu les produits souhaités... Manquant certainement de couleurs durant une très (trop) longue partie de l'année, les Sibériens raffolent de couleurs. Au point d'électrifier les arbres pour pouvoir les colorer à volonté la nuit !
Oh le beau rose !!! Oh le beau bleu !!! Et comme le dit très justement cette photo sur sa droite (zzz z z z z), il est grand temps d'aller dormir... Manquait plus que Jean Pierre Gaillard pour nous donner le résultat du jour du CAC 40... Side version familiale. Vous ne pouvez voir mais le bébé (2 ans maxi) est entre les parents bien tenu par sa mère... Magnifique basilique dans un ordinaire village campagnard tout gris de bord de route. Après la période soviétique, l'opium du peuple revient à grands pas ! Non, ce n'est pas une casse moto, c'est un poste de police routière. on ne sait pas pourquoi sont entassées ici toutes ces motos. Plus d'une centaine rien que sur cette photo (au demeurant réprimandée par la maréchaussée locale) ! Et puis d'un coup de goudron se transforme ou plutôt se difforme... Ce que les Russes nomment le De la moyenne piste africaine ! Tout aussi poussiérieuse que cahotique ! Mais surtout ne vous y trompez pas, les 38 tonnes passent aussi, nous sommes bien sur la M53... Magnifique freinage de l'équipage Martinez-Mathieu surprenant à l'intérieur un équipage russe qui ne pourra jamais revenir dans la montée suivante... Notez que le Russe place toujours sa co-équipière derrière lui, jamais à côté !!! Trois jeunes sur un side...
Un qui conduit, le passager dans le panier assis sur une mousse posée sur des bidons en aluminium pour aller chercher l'eau à la fontaine publique (car pas d'eau courante en campagne) et le dernier qui nous prend en photo avec son téléphone portable dernier cri.
Tous les contrastes de la Russie en une seule photo ! Un passage à niveaux (parmi les centaines) que nous aurons franchis en suivant la ligne du transibérien. Le trafic ferroviaire est  réellement impressionnant par son ampleur. Arrêtés durant 25 mn ce soir-là, nous regarderons passer cinq trains les uns après les autres... Et puis un ange est passé, tout auréolé de soleil et de curiosité...
Même barbouillé et sale, le minois est magnifique et le regard profond ! Guidé par Yuri (surnommé Vatanen pour l'allure de sa conduite) et sa Lada bleue, nous voilà arrivés à un magnifique motel tout en bois dont le tarif est à l'heure d'utilisation par tranche de 4 heures... Impressionnant de propreté et d'isolation phonique. Si vous passez par là, n'hésitez pas : N55°33'15.7 On invite Youri à dîner avec nous. Personnage, haut en couleur, ne parle que le Russe mais sait se faire comprendre.
Youri l'Ukrainien qui travaille en Yacoutie (Région au nord de la Mandchourie - Température moyenne en hiver -25° avec record du lieu à -82°) comme conducteur d'une grue de 200 tonnes dans une mine de charbon certainement à ciel ouvert. 
Il nous explique qu'il vient de rendre visite à sa famille en Ukraine et Biélorussie et rentre au boulot 8 000 km plus loin... Une image de la Taïga, disons plus humide... Ici les moustiques sont Eh oui, nous vous confirmons qu'il ne fait pas toujours chaud en Sibérie, aujourd'hui, le fond de l'air est très frais et l'on comprend pourquoi... Alain et Sylvie sur du très bon Grrrount, parfois bien meilleur que les routes asphaltées... Si l'on ne tient pas compte du côté poussière par beau temps et gadoue par temps pluvieux... La Russie des contrastes, après le Grrrount, super route, un vrai billard. Du vrai repos pour tous, machines, pilotes et passagers. Mais surtout ne pas s'habituer car le nid de poule (pardon de dinosaure) peut surgir à n'importe quel moment, au grand dam de la machine... Un village campagnard sibérien comme nous en croisons de temps à autre. Toujours de la couleur, toujours... Une photo d'ambiance... Pause décontraction sur la route. La tenue vous permet de juger de la température ambiante. Ce jour-là le vent du nord-ouest était glacial mais par chance, il était notre allié et nous poussait ! Une basilique en bord de route en pleine campagne sans aucune agglomération autour !!! Dans le jardin de l'hôtel (minable), cet autobus d'un autre temps attend son restaurateur. Notez le soin du jardinier qui a retourné la terre sur tout son pourtour. Dommage, vous ne verrez pas la photo une fois le morceau de terre cultivé... Arrivée à Irkoustk, ville d'eau et de couleur mais dont l'office du tourisme a déménagé... et que nous n'avons jamais trouvé... Pour une fois où nous en cherchions un en Russie ! Irkoustk, ville de couleurs... Alors, juste pour le plaisir des yeux ! Vladimir Illitch Ivanovitch Oulianov (dit lénine), le capitalisme des multi-nationales allemandes t'a rattrapé... Pas grave, tu t'en fous, t'es le seul dont on conserve les statues ! En Sibérie, la notion de niveau n'a que peu d'importance, l'aplomb des constructions en bois suit simplement le terrain. Est-ce le sol qui s'affaisse ou un choix de construction? Nous ne le saurons certainement jamais... On dirait un premier étage de saloon dans la rue principale d'un village de western spaghetti.
Regardez-bien les fenêtres et vous verrez peut-être un méchant mexicain moustachu pointer sa carabine sur Clint Eastwood... Les transports de marchandises ont tous le même look de chargement dès qu'on se rapproche des nomades... La Mongolie n'est pas loin... Mais avant la Mongolie, nous allons nous reposer (et mécaniquer) deux jours au bord du lac Baïkal. Avant d'y arriver, il nous faut traverser des montagnes russes... qui portent très très bien leur nom !
Montée... et descente... Tiens du poisson séché... Nous y voilà, tapi au fond de la vallée, le lac Baïkal tant attendu depuis des jours et des jours et des km et des km...
Il fait très froid à côté du Baïkal, une telle masse d'eau (760 km de long, 90 km de large et 2000 m de profondeur en font la plus grande réserve d'eau douce du monde) à la température actuelle de 4° influe nécessairement sur le climat local...
Pas grave, on a le chauffage dans l'isba !






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