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Zanzibar

31 Décembre 2008, pour cette Saint Sylvestre, nous partons sans nos chers attelages pour l'ile de Zanzibar, lieu mythique s'il en est...
Le passage des side-car étant hors de prix (400 $ pièce A/R), ils resteront paisiblement garés dans la cour de la mission de Dar Es Salam qui nous a hébergé hier soir.
Pour ces vacances de bord de mer, avant d'attaquer l'Afrique australe intérieure, chaque couple des Passagers du Monde va faire séjour de son côté. Et déjà le continent s'éloigne pour une traversée de 3 heures sur un catamaran à moteur surchargé.
Quelques portraits volés de passagers... Chacun s'occupe comme il peut... Et voilà Zanzibar, l'ile de tous mes rêves d'enfance...
Merci Henry de Monfreid ! Zanzibar, de bar (côte en Arabe) et de zanj (noms donnés par les Arabes aux habitants noirs des côtes nord de l'océan indien.
Zanzibar la cosmopolite à l'histoire si longue, commercialement fréquentée depuis l'antiquité (-1500 av JC) par les Perses (de Bassora, en Irak aujourd'hui) et les Phéniciens, elle a vu passer les Arabes, les Portugais et les Anglais avant sa pseudo-indépendance obtenue en 1964 !
Gouvernement autonome rattaché à la Tanzanie, Zanzibar, même décrépie possède une ambiance bien à elle. Déchargement du fret des passagers par les dockers locaux. Gymnique et organisation typiquement africaine... Ces pauvres poules se souviendront un bon moment de leur passage du bateau vers la terre !!! En sortant du port, après avoir repoussé gentiment quelques guides qui nous abordèrent un peu trop commercialement, nous avons fait confiance à Baabdi. Son anglais très lent, sa parfaite connaissance de sa ville nous a bien aidé pour trouver une place dans un hôtel au prix que nous nous étions fixé.
Baabdi sait comprendre un cahier des charges et lui apporte toujours la solution. 48 ans au compteur le bonhomme, il connaît et est connu de (presque) tous à Stonetown, la ville principale de l'ile (Zanzibar).
Baabdi, nous avons besoin de louer une moto tout-terrain pour 4 jours ?
Pas de problème (Hakuna matata en Swahili), j'ai un copain indien qui te louera une Honda un bon prix !
Et à chaque question, il a toujours réponse, en deux heures, il nous a aidé à optimiser notre séjour à Zanzibar.
Si vous passez par là et qu'il vous aborde, n'hésitez pas, vous êtes avec un vrai pro et cela ne vous coûte vraiment pas une fortune puisque c'est vous qui fixerez sa rémunération (qui n'en est d'ailleurs ainsi que plus élevée).
Merci Baabdi, on se revoit à notre retour à Stonetown ! Nuit du jour de l'an...
Rencontré ces deux écossais bien rougeauds en kilt et qui faisaient beugler (faux) leurs cornemuses tellement fort qu'on devait les entendre depuis les highlands... En rentrant se coucher, passé devant une boulangerie en pleine activité pour cuire les ventes du lendemain. Le lendemain matin, avant de partir pour une visite d'un jardin d'épices, croisé cet échafaudage incroyable pour la rénovation de cet hôtel. Arrivée à la ferme familiale des épices, nous découvrons à quoi peuvent bien ressembler les plantes productrices de ces produits pour lesquels Ducros se décarcasse !
Ici, le poivrier dont les grains rouges à maturité prennent leur couleur brune au soleil après leur cueillette. La noix de muscade, au coeur de son fruit est comme scellée à l'intérieur d'un filet rouge dont l'élasticité rappelle le plastique. La célébrité de Zanzibar qui lui a coûté maintes souffrances et guerres... Le clou de girofle. Chaque clou est extrait manuellement de chaque fleur.
Les esclaves ont dû faire les beaux jours de ce commerce juteux !!! Le carry indien aux graines écarlates qu'il suffit d'écraser avec les doigts pour ensuite se décorer le visage et qui sert aussi en cuisine. Pas évident à reconnaître cette épice.
Les entailles sur ce tronc ont peut-être fournies de quoi agrémenter votre vin chaud ou saupoudrée, la cannelle a parfumé votre dernière tarte aux pommes ! La gousse de vanille, quant à elle, est plutôt connue chez nous dans des petits tubes en verre. Nous ne sommes pas dans un jardin botanique mais dans une vraie ferme. On cultive également du manioc, des patates douces, de l'arachide, des bananes. Un vrai miracle l'agriculture ici. Tout pousse !!! La carambole, de part ses tranches étoilées et ses couleurs vives se retrouve fréquemment en décoration des plats des grands cuisiniers.
En tant que fervent partisan de l'association Le jacquier (jack fruit) étonne par sa manière de pousser et sa taille est toujours impressionnante (40 cm x 20 cm). Faut pas être dessous quand ça tombe ! De sa gaine fibreuse souple, on extrait des petits ballotins à la chair fine et ferme, au goût mélangé d'ananas et de banane.
Surtout de pas oublier de cracher la fève-noyau lisse du coeur du ballotin ! Saviez-vous que le café arabica est le fruit d'une fleur au parfum délicat rappelant le jasmin ? J'aurai bien aimé sentir la fleur de son cousin : le cacao ! Un peu plus loin, la grotte aux esclaves...
Après l'interdiction forcée de l'esclavage par les Anglais (fin du 19ème siècle), le sultan arabe continuait à y cacher son trafic de chair humaine. Assis au fond quelques minutes, je me suis imaginé être l'un d'eux ! Combien de destins se sont brisés à l'embarquement forcé sur cette plage paradisiaque voisine ? Paradisiaque... Retour en ville pour trouver un cyber-café supportant nos envois.
Gagné, c'est le meilleur débit africain pour le moment. Enfin, ce n'est pas dans ce bâtiment qu'on l'a trouvé. Les portes de Zanzibar font partie intégrante de la culture du lieu. Le dédale de ruelles de moins de deux mètres de large ne sont pas reproduisibles en photo. Désolé. Pas jeune celle-là ! Diner en plein air au Les stands Néanmoins, la brochette de boeuf mariné aux épices (juste au dessus des frites) à 200 shilling (0,11 euro) a fortement retenue mon attention.
Seule la raison m'en a fait stopper la consommation à 15 !!! Chez zanzibar pizza, pizza uniquement au chocolat pour Pascale. Je n'aurai jamais cru rouler à l'ombre de manguiers ! Arrêt au jardin des papillons où nous avons fait une grande découverte... D'abord chrysalide, avant de devenir papillon, vous savez bien que cet insecte aussi délicat que joli... ...passe par l'état de chenille.
Mais comment dit-on chenille en anglais ?
J'ai appris aujourd'hui : caterpillar !!!
Bonne et heureuse année à toi Thomas. Désolé de ne pouvoir réussir une seule photo d'un papillon en vol. Kizimkazi. Ce sera deux jours les pieds dans l'eau sous les cocotiers pendant que d'autres font la queue aux remontées mécaniques !!! Petit port de pêche avec sa baie aux mille dauphins.
Nous en reparlerons... A elle seule, l'ambiance du lieu permettra d'apprécier notre choix... Petit matin, au programme, journée en mer avec deux jeunes pécheurs qui nous ont découvrir leur baie. Nous c'est loisirs, lui c'est travail.
Pas de chance... Et il n'est pas le seul à prendre la mer pour aller y gagner sa croûte. Après avoir traversé la baie, nouvelles îles en vue... Sur un os de corail, une végétation abondante abrite les nids des oiseaux de mer. Malgré son grand âge, le squelette de corail résiste aux embruns de manière artistique. Force 4 ou 5, seuls sur leur pirogue à voile et balanciers taillée dans un tronc, la ligne à la main, ils ont du cran les gars de Zanzibar de pêcher à cette distance de la côte ! Une dune en pleine mer !!! Un tas de sable blanc immaculé posé sur une eau de cette couleur !!!
Vous y croyez vous ? Muhamad jette l'ancre et Franco, le capitaine, pouces levés est bien content du tour de magie qu'il vient de nous jouer.
Il nous avaient promis du beau, nous serons servis... Bon, commençons par faire le tour du propriétaire momentané...
Les plages sont propres et l'eau à parfaite température... De ce côté-ci, rien à dire, aucune objection à faire valoir... De quoi en rester sur le c... !
Cela va peut-être enfin finir par user le maillot de ses 20 ans   :o) Après cette visite superlative, il me semble de bon ton de rendre visite aux autres locataires du lieu.
Bon terme avec ses voisins ne peut jamais nuire...
(La bise à la tribu Veyrier !) Une colonie de deux espèces de volatiles (dont nous laisserons Christian nous en communiquer les moeurs) occupe la langue de sable de la pointe sud... Les noirs du premier plan ne s'effarouchent pas plus que cela mais... ...leurs voisins blancs manifestent clairement une envie de ne pas me voir approcher, marche arrière donc, n'allons pas les fâcher par une si belle journée...
Je recule et eux reculent en se laissant porter par le vent pour se reposer au même endroit sans même faire un demi-tour ! Oups... Ma présence irrite visiblement le crabe Zanzibarite...
Qu'est-ce ta, ta ? Avouez que même du ras de l'eau, elle a de la gueule cette dune de mer !!! Changement de crémerie, en route pour le snorkeling (Masque, Palmes et Tuba), le vent forcit et la mer n'arrive même plus à garder son horizontalité, incroyable, non ? Désolé mais notre appareil n'est pas étanche.
Pour ma première tête sous l'eau en océan indien, ce fut magnifique (même Pascale est venue voir, c'est vous dire).
Coraux de toutes formes, de toutes couleurs, poissons jaunes à rayures bleues, poissons bleus à ligne jaune, poissons perroquets verts...
Le spot à Franco, c'est le musée océanographique de Zanzibar !!! Seule l'arrivée de petites méduses poussées par le vent m'a obligé à mettre fin à ma séquence découverte.
Des fois, qu'est-ce que ça peut-être court une heure et demie !!!
Déjeuner de fruits et en route pour l'autre côté de la baie... Dans la baie des mille dauphins, l'oeil aguerri de nos deux GO ne tardera pas à trouver un banc de ces sympathiques mammifères marins. Roberto, mio palmo !!!
Ben oui, je suis allé nager à 3 m au dessus de 18 dauphins (14 adultes et 4 jeunes) pendant 3 mn.
Tu crois toi, ça nage vite les dauphins même quand ça se balade sur le côté pour te regarder d'en dessous. Allez, juste pour le plaisir des yeux... Et pour le même prix, vous avez droit à une vidéo dans le carnet de route de Pascale. Sans le son (trop de bruit avec le vent). Et quand ils veulent nous regarder, ils sortent carrément les yeux de l'eau. Journée mémorable, prestation top gun, tout y est et en plus, il adore Bob Marley...
Ah, Franco, tu nous as gâté...
Asante sana !!!
Si vous venez à Zanzibar, vous viendrez voir les dauphins et à Kizimkazi, demandez tout de suite Franco, le meilleur rapport qualité/prix/convivialité !!! Retour à Kizimkazi justement pour regagner notre hébergement de bord de plage. Marée basse, on rentre en crapahutant sur le lagon qui se vide ici entièrement ! Et toujours le blanc de ce sable même encore mouillé !!! Plongée ce matin, avec Muhamad (ils s'appellent tous Muhamad...) qui a marié son pilote du bateau hier soir et est visiblement encore un peu légèrement gai. On attend 1/4 h un pote à lui pour le remplacer.
Je suis seul, pas de problème, nous sortirons tous les deux.
Après avoir choisi un matériel de plongée en excellent état et au vu de ma licence FFESSM (Merci Rachida), nous plongerons (open water comme ils disent chez Padi) sur le plus beau spot du coin par 20-35 m.
Un boutre bien motorisé avec un rouf de bois et aidé par le GPS nous emmènent en pleine mer sur les contreforts lointains et profonds de la barrière de corail pour une descente de 30 m à la verticale.
Beaucoup de courant, nous sortirons à plus d'un km de là, se laisser quasiment dériver à l'horizontale avec le minimum d'efforts nécessaire à l'apesanteur aquatique, c'est top de chez top, 40 mn de ravissement avec 20 m de visibilité et de la couleur à 30 m !!!
A la sortie, mon ravissement devant se voir fortement, Muhamad me propose de souffler 10 mn et de remettre cela dans la foulée, juste histoire de se laisser encore dériver jusqu'au bout du récif sur encore 500 m banco.
Et pas chien, le tarif de 15 $ proposé pour ce petit plus me permettra de profiter du spectacle 20 mn de plus. 
N'étant pas équipé pour la photo sous-marine mais souhaitant néanmoins vous présenter ce que j'ai vu, c'est sur internet que les photos sous-marines suivantes ont été empruntées. Merci à leur auteur.
La tortue marine...
Par 20 m de fond, une de ses copines m'a accueilli.
Si vous saviez comme cette pataude sur terre nage esthétiquement bien !!! J'ai survolé une raie pastenague de 1,5 m tranquillement posée par 35 m de fond... Lui, le poisson-lion se lovait à l'intérieur d'une immense gorgonne et alors qu'il était parfaitement immobile, sa voilure ondulait tranquillement dans le courant... Toujours aussi majestueux et tranquille dans sa nage, un napoléon... Pas eu le courage de vous présenter toutes les formes de coraux admirées, désolé.
Parmi toute la diversité rencontrée, ces poissons ont ravi mon oeil. De gauche à droite, le poisson-perroquet, le poisson-papillon jaune, le poisson-ange royal et le célèbre poisson-clown.
Si aprés ça, Zanzibar n'est pas votre prochaine destination de plongée... Ah, j'allais l'oublier...
Les trois apperçues sous le même rocher lors de ma plongée me regardaient d'un Aprés cette excellent moment de ravissement en apesanteur aquatique, 1h30 de route, nous voilà arrivés au Nord-Est de l'île aux bungalows appartenant à notre loueur de moto, le bien-nommé Ally Keys.
Pour la moto, c'est une excellente adresse, vous pouvez y aller les yeux fermés.
Pour les bungalows, une maisonnette et 2 bungalows sur la plage, l'effigie et la musique de Bob nous accueillent.
Déjà un bon point. Un petit tour sur la plage s'impose... Paisible, comme d'hab... Le poisson se marchande ici aussi dès sa sortie du bateau et ferme... Qui eut cru que les ruminants vinssent ruminer sur une plage ?
Dans le cas de la noire, c'est quasiment du bain de soleil ! Que peuvent bien faire les enfants sur une plage avec un ballon ?
Pendant que son équipe (celle de gauche) porte une longue attaque en profondeur dans le camp adverse, le goal... ... a quelque peu l'air de s'ennuyer grave en l'absence de contre-attaque sérieuse. Le dhow, vous en avez suffisamment vu de l'extérieur pour en découvrir un de l'intérieur.
Des siècles de savoir-faire avec le minimum de matériaux ! Quand je serai grand, je serai pêcheur !!! Ce matin, dernière occasion de piquer une tête dans l'océan indien, sortie snorkelling en pirogue à voile. Si regarder me suffit, que d'autres prélèvent de quoi manger peut se comprendre parfaitement. Ah, nous avions oublié de vous présenter notre fier destrier.
Mono Honda 250 cc, modèle Baja s'il vous plait avec casque taille 68 et 72 entièrement ventilés !
Remarquez, c'était assorti avec le tee-shirt et les tongues au niveau sécurité...
No problem, hakuna matata comme on dit ici ! Dernière balade dans Stone Town avant de reprendre le ferry... Toujours les portes de Zanzibar, uniques... De la terrasse du bar Livingstone, 27 °c, 2 noeuds de brise marine, bière et jus de mangue frais, le ferry de Dar Es Salam en pleine opération de chargement dénote quelque peu dans le paysage de ce coin






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