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Guatemala Version imprimable Suggérer par mail
 16 août 2008
Par Pascale

Passage de frontière Mexique (Chiapas)/Guatemala.
Je n'ai jamais vu autant de bazar à une frontière que celle-ci.
Il faut dire que nous étions samedi et que le marché battait son plein sur le poste frontière ! Le temps de faire les papiers pour les sides (une heure environ), j'ai pu observer du trafic d'essence (elle est plus chère au Guatemala qu'au Mexique), de l'échange de pesos et de Quetzal (la monnaie guatemaltèque), et des militaires qui observent tout cela.
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 Mais surtout cette petite famille qui sera mon premier regard sur le Guatemala. Le père, bâton de bois dans la main droite, portait sur son dos un sac rouge immense, il tenait un petit garçon de la main gauche. La mère un bébé sur le dos tenait une petite fille, (mêmes vêtements qu'elle) par la main.
Le regard de chacun des membres de cette famille était douloureux, les traits tirés.
Nous les avons retrouvé plus loin qui marchaient le long de la route.
D'où venaient-ils ? Partaient-ils du Mexique pour le Guatemala ? Quelle peut être leur histoire ?
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La pauvreté sera ma première impression du Guatemala.je sens une nette différence par rapport au Mexique, même dans ses régions les plus pauvres. Pourtant, on ne nous sollicite pas, les enfants qui veulent nous vendre quelques objets ou autres n'inststent pas.
Tout le long de la route entre la frontière et le Lac Atitlan (un peu plus de 200 km), des personnes de tout âge portent du bois sur leur dos, souvent pieds nus.

Le fait de faire de la route dans un pays permet d’observer de prés la vie quotidienne de ses habitants. Ici, les habitations dans les campagnes sont très sommaires, souvent entourées de maïs. Le linge sèche à plat dans les champs ou devant les maisons. Les femmes sont toutes habillées de jupes longues, de tuniques colorées, elles portent des sacs ou des paniers sur la tête, un enfant enveloppé d’un tissu dort sur leur dos.

Les Eglises évangélistes sont nombreuses, tiens, que viennent faire les Américains ici ?

Ce dimanche matin, le marché de Chichicastenango bat son plein. Certes un peu touristique mais très coloré : des tissus, des poteries, des vêtements.
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Ici, la monnaie est le quetzal, comme l'oiseau.
Une légende sur cet oiseau: lors de la bataille entre Espagnols et Indiens, à Quetzaltenango, un quetzal (tout vert) survola la scène, et quand le chef Indien, Tecun Unam, fut tué, l'oiseau se posa sur sa poitrine et se trouva maculé du sang de l'homme. C'est pourquoi depuis ce jour, il a le ventre rouge.

Dernière mise à jour : ( 19-08-2008 )
 
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