11 decembre 2008 Affaires Africaines, Tome 2…  Internaute fidèle, On y travaille depuis longtemps. Beaucoup d’énergie et de temps ont été nécessaires pour la préparation de notre nouveau trajet Africain.   Pourquoi un nouveau trajet ? Après 40 000 Km au guidon de nos attelages, au vu de leur capacité de franchissement de zones humides et boueuses, une seule roue motrice pour plus de 850 Kg, il nous paraît plus sage d’éviter l’Afrique équatoriale (100 mm d’eau mensuels à cette période). Des remous politiques et trop d’inconnu dans l’obtention de visas nécessaires, ont pour certains compté dans la décision.

De là, deux tracés terrestres possibles :

- Par l'Est qui nous mènerait vers le Soudan et l'Egypte et nous priverait de notre chère Afrique de l'ouest.
- Par l'ouest en remontant par l'Angola via une multitude de frontières où l'obtention des visas s'avère autant chronophage que complexe.

On a secoué nos neurones, bu quelques caïipirinhas, essoré le web, et nous avons trouvé une troisième voie qui va nous permettre de valider nos connaissances en matière de transports internationaux !

Après avoir transbordé nos attelages et nous-mêmes dans le vol SAA223 de Sao-Paulo à Johannesburg, nous reprendrons la route (après réassemblage des machines...) et pousserons jusqu'à Zanzibar via le Mozambique par le bord de l'océan indien (et dire qu'il fera froid en France...).

De-là, coupant à travers la Tanzanie (promis, il y aura un reportage complet sur le parc Mikumi), nous longerons la rive Ouest du lac Malawi, cap au Sud, puis cap à l'Ouest jusqu'aux chutes Victoria.

Chobe river, au Bostwana, nous permettra de découvrir les animaux par voie fluviale et nous ferons le maximum pour survoler le delta de l'Okavango (pffffffuuu séquence émotion, pffffffuuu).
En redescendant vers le talon de l'Afrique du Sud, Capetown, nous passerons aux pieds des grandes dunes du désert de Namibie.

Pendant que nos side-car navigueront dans leurs containers pour le port de Cotonou (au Bénin), nous volerons jusqu'à Dakar (vous suivez toujours ?), le Sénégal est un des rares pays d'Afrique de l'Ouest où l'on peut rentrer sans visa.
A Dakar, nous espérons obtenir nos visas pour le Bénin, le Mali et la Mauritanie.

Une fois nos sides récupérés au Bénin, direction Nord jusqu'à Ouagadougou au Burkina-Faso. Avant de saluer tous nos amis de Tombouctou et d'Araouane, nous serons passés chez l'Ami Emile à Yendouma au cœur du pays Dogon.

L'étape Tombouctou/Néma sera certainement l'étape la plus difficile de notre périple (ceux qui connaissent la passe de Néma comprendront, mais le soutien logistique touareg des copains de Tombouctou et d'Araouane nous facilitera bien la vie.

Puis plein ouest sur le goudron jusqu'à Nouakchott. Cap au Nord par le bord de mer jusque chez l'ami Brahim, au pied de la plus grande dune du Maroc à Merzouga.

Ce devrait être dans les premiers jours d'avril.

Comme on le dit très justement  : En Afrique, si tout est toujours possible, rien n'est jamais certain...