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Russie - Région de la Volga

Arrivée à la frontière russe, voici le troisième papier que nous devons remplir. Si vous regardez bien, tout est en cyrillique, rien de compréhensible pour nous. Alors, on a fait comme tous les écoliers qui ne savent pas leur leçon, on a copié sur notre voisin ukrainien en prenant soin de remplacer volkwagen par cagiva. Après 2 h de queues et l'avoir remis aux autorités compétentes, nous avaons colmpris qu'il s'agit du laisser-passer de nos véhicules sur le territoire russe. Davaï ! Photo ilicite et formellement interdite de Pascale qui adore vraiment les tartes des policiers russes des frontières du pays... Ne penchez pas la tête, la photo est bien droite, c'est juste l'église qui penche un peu... Notre paysage quotidien, immense et languissant. Nous commençons à prendre conscience de la dimension de la Russie. Beaucoup de monuments à la gloire des combattants de la seconde guerre mondiale dans cette plaine qui va sur Volgograd (ex-Stalingrad). On ne vous les a pas tous fait... Et des terrils aussi. Mais on ne sait vous dire quel minerai est extrait dans cette région. Une route, un champ et un ciel bleu. Profitons-en, aujourd'hui, il fait beau. On fera près de 500 km... En pays cosaque, sur une colline surplombant la ville, une statue d'un de ceux qui se considèrent comme les défenseurs ultimes de la sainte Russie ! On ne sait pas trop ce qu'il a fait celui-là, mais ce qui est certain, c'est que le modèle n'est plus fabriqué depuis bien longtemps... Inutile d'envoyer les commandes. Notre petit bungalow pour quatre. Ne vous y tromper surtout pas. C'est certes petit (16 m2) , mais cosy et surtout très propres et comme il n'y a que moi (Michel) qui ronfle, j'y ai passé une excellente nuit... C'est l'heure de l'apéro... Fatigués mais contents Allez les filles, au lit ! Les garçons de leur côté goûtent une dernière petite vodka locale pas forte du tout. Le batiment principal de notre motel avec une bonne table de restaurant avec certes menu unique mais assiette bien décorée et toujours très propre. Rare dans ce pays, pour l'instant du moins.
On vous le recommande... Les petites chambres pointues à tarif économique du motel. Bien alignées, je ne veux voir qu'une tête ! La statue monumentale qui rappelle la terrible bataille de Stalingrad (maintenant Volgograd) à l'entrée de la ville. Regardez bien, sur le pourtour du pied de la statue, vous verrez des gens. Je vous laisse calculer la hauteur, après tout ce n'est qu'une simple multiplication...
Marrante la petite église de gauche. La voici dans son écrin de verdure. Comme nous sommes samedi, les mariages s'y déroulent en quantité. Nous en avons vu trois en une heure entrer et sortir du parking. Tous ont photographié les side-car. Une maison de Nikolajevsk. Charmante bourgade rurale avec un seul hôtel... Sordide et stalinien, l'hôtel, pas d'eau chaude dans les chambres, il faut aller nous doucher au rez de chaussée dans la seule salle de bain en disposant. Juste pour le plaisir des yeux... Sacrée douche hein ? Sous Staline, ce devait être le grand luxe !
Mais en 2008, c'est étonnant pour un pays techniquement avancé comme la Russie ! Ils sont peut-être allés dans l'espace, les Russes, mais côté plomberie, il faut qu'ils revoient tout. Dixit Martinez : 1,80 m, des biceps plein les bras et qui se fait son cinéma !!! Vous connaissez la chanson. Photo avant départ avec Alexanfdre, gentil policier local qui s'est occupé de nous nous pour le parking sécurisé des side et toute la paperasse administrative pour les touristes de passage... 1h30 de papiers pour 4 touristes, quand on pense qu'on en reçoit 70 000 000 en France chaque année, vous imaginez le travail si l'administration ou plutôt la bureaucratie était russe !!! Il est pas beau le nouveau policier russe... Fin de la route, déception, 42 km de ligne droite contre le vent pour rien... Les boules !!! Pas de solution, il faut revenir en arrière et faire un détour de 200 km vers l'Est en direction de la frontière du Kazaksthan. Notre premier berger à cheval. Celui-ci gardait des moutons et nous confirme qu'il faut bien faire le détour vu sur la carte... Spécial dédicace Pascal Girard, le célèbre maréchal-ferrand de Charmes sur l'herbasse. Notez bien, les chevaux sont entravés par des chaînes pour qu'ils ne s'éloignent pas trop. Faut dire que la prairie est vraiment très très grande... Plus de 3000 km jusquà l'himalaya !!! Juste pour vous donner une idée de ce que peut être une ligne droite de plusieurs centaines de kilomètres. Ce tronçon est en parfait état. Les arbres sont plantés de chaque côté pour protéger des vents qui soufflent constament dans ces plaines/steppes agricoles. A part ces haies, aucun arbre. Le moral remonte, après deux jours de lignes droites, on en sent venir la fin... Notre deuxième berger à cheval. Chèvres et vaches. Par gestes, Pascale lui a demandé si elle pouvait faire une photo. Il a dit oui et... Il a placé son cheval comme il le souhaitait et a tout simplement pris fièrement la pose. Sans aucune forfanterie, simplement avec toute la noblesse des nomades de n'importe quel pays. Un bras de la volga entrant dans les terres, ça ne casse peut-être pas quatre pattes à un canard mais je vous jure que cela nous change vraiment des lignes droites. C'est un ravissement pour nous ! Vue du plan d'eau de la maison d'hôte trouvée à Engels. Nous décrétons demain lundi jour de repos. On cale une journée en bord de Volga avant la reprise des hostilités... Pour ceux qui nous suivent au jour le jour, je vous laisse faire le comparatif avec la douche d'hier. Et pourtant, nous ne sommes qu'à 17 euros de plus la nuit... On ne va pas s'en priver ! Le guerrier en plein repos. Faut dire qu'il est vraiment tard, 21 h 20... Chacun vaque à ses occupations de loisirs, pendant que les filles La maison en bois au bord de l'eau où nous passons deux nuits et notre première vraie journée de repos. Nous avons retrouvé les descendants des ROMANOV, ils sont dans l'informatique et nous ont prêté gratuitement une prise du réseau de leur boutique pendant plus de deux heures à Saratov.
Spassiba Irina, spassiba Dimitri !!! Davaï. L'extérieur du magasin d'informatique des ROMANOV : SEVERNIY MOST... Une adresse qu'on ne saurait trop vous conseiller si vous passez par Saratov ! Un lointain cousin russe de nos side-car en cours de préparation pour un futur tour du monde. Le préparateur cherche des pilotes d'essai... Celui-ci est beaucoup plus avancé mais il semblerait néanmoins que le confort des passagères ait été légèrement sous-estimé. La noix d'embrayage (pas de Grenoble) du sieur Martinez a décidé de jouer les filles de l'air. Heureusement, il l'a rattrapée avant que des dégâts importants ne surviennent. Fleur printannière offerte par Sylvie lors de l'arrêt embrayage. Au fait, aujourd'hui, il faisait 25° c... On se serait cru en début d'été méditerranéen et pourtant, nous sommes bien par 54° Nord. Pascale n'a pu s'empêcher de nous offrir une jolie datcha de son côté. Nous pouvons tous l'en remercier, non ? Le paysage environnant la route M5 (vers l'est) est parsemé de puits de pétrole en activité. Contempler ces pompes dont le lent mouvement circulaire semble perpétuel apporte une sensation de paix au beau milieu de troupeaux de 38 tonnes dont le nombre finit par creuser quasiment des ornières dans le goudron. Mais toujours courtoisement et amicalement, ils se conduisent... L'effet side-car tout simplement ! Pause déjeuner en rase-campagne. Immédiatement des corbeaux et des choucas viennent voir s'il y a quelque chose à se mettre dans le bas. Pas peur, mais vigilant... Tout est vert, original celui-là... Participez à notre grand jeu : Cherchez l'intrus...
Parmi tous ces pots de miel se cache un intrus. Saurez-vous le retourver ? La vendeuse, qui elle aussi cherche l'intrus, nous fera goûter avec un réel plaisir les différentes composantes de la production de la coopérative. J'avoue eu une pensée pour toi, Yves, j'ai goûté aussi pour toi. Au fait bravo pour le FCG38 Grenoble qui passe en 1ère division et content pour toi... Voilà l'intrus. Si si, revenez à la première photo, il y est bien... Les gagnants sont priés de repasser en Avril 2009 pour retire leurs lots... Et puis après 450 km de route, il est toujours dur de tomber sur ce panneau qui, lancinant, nous décline toutes nos prochaines étapes jusqu'à Vladivostok... Et encore, il manque le Kazaksthan et la Mongolie. Motel, repos...
Notez quand même que l'on note une nette progression dans notre lecture du russe. On attaque les monts de l'Oural où l'hiver a laissé quelques traces juste en bordure de rote Belle forêts de bouleaux verruqueux (Kevin, merci de me confirmer) La fameuse Taïga russe, vous comprenez pourquoi on la dit impénétrable Deux catégories de policiers nous arrêtent, ceux qui essayent de nous soutirer un bakchich pour effacer une infraction (réelle ou pas) et ceux qui veulent voir nos attelages bizarroïdes Visiblement, çà se voit rien qu'à sa bouille, celui-ci fait partie de la deuxième catégorie On se croirait presque à Disneyland, non ? Et le restaurant est dans la même veine... Svieta nous a excellement restauré et les petits croutons dans la corbeille à pain (grillés ou revenus avec un peu d'huile) étaient vraiment excellents... Encore un modèle de side-car russe. Notez que les finitions sont toutes du même tonneau... Et je ne parle pas que des planches ! Jolie petite église de campagne multicolore. Vu le ciel gris uniforme de ce jour-là, les couleurs nous ont fait le plus grand bien. C'est une maison bleue... Notre première église toute en bois, faut dire que dans l'Oural, ce matériau ne manque pas... Nous avons choisi de suivre la route des lacs, Alors juste pour le plaisir des yeux et le rafraîchissement du motard... L'air de rien, il pleut. On a quand même un peu de mal à se savoir au printemps. Petit verre de remerciement à Konstantin le trader chevelu et Andrew, deux motards russes, pour nous avoir trouvé et accompagné à un hôtel dans Ekaterinburg. Spassiba ! Le tramway aussi se repose la nuit... Avant de reprendre la route vers l'est, nous sommes passés voir le dernier magasin Ducati le plus à l'est avant le Japon. Pas de chance, il avait changé d'adresse et on n'a pas eu le courage de chercher le nouveau magasin dans une ville de plus d'un million d'habitants, désolés...






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