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17 mai 2008 Par Pascale sur un clavier russe..... Après l’Oural et ses 7°, nous arrivons à Tjumen en Sibérie, et nous rencontrons par hasard Dimitri. |
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| Il téléphone à une amie (prof de français) et nous voilà invités chez Albina et Sergueï qui nous accueillent avec un grand sourire dans leur maison en banlieue de Tjumen..Une scéance de sauna (Bania à 90°) plus tard… |
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| …Le repas nous attend déjà, et la vodka, puis re-vodka, puis re re-vodka.Nous discutons beaucoup, du voyage, de la situation économique et politique en Russie, de la froideur du climat Sibérien (plus d'un mètre de neige cet hiver et -30°), et de la corruption policière. D'ailleurs, du vécu pour nous : dans les premiers jours en Russie, nous sommes arrêtés par des policiers. Nous aurions doublé à un endroit interdit. Ils prennent les permis de conduire et nous font monter dans leur voiture. Après 20 minutes d'explication en Russe que Michel et Alain feignent de ne pas comprendre, le policier leur montre le cendrier. Il était plein. Pas de mégots, de roubles... pas besoin de parler Russe pour comprendre. Bon, le coup des petites coupures rangées avec la carte bleue nous a permis de ne laisser que 9 euros. On n'est pas des jambons non plus ! Depuis, tous les policiers ont bien compris que nous sommes en vacances et que nous avons tout notre temps pour comprendre leurs explications. Et puis nous ne montons plus dans leurs voitures pour ne plus avoir à vivre le coup du cendrier.
Revenons à nos hôtes Le lendemain, ils souhaitent nous garder à déjeuner et Albina nous amène acheter des spécialités : œufs de saumon, poisson et une sorte de gros raviolis farcis… Beaucoup de chaleur humaine chez Albina et Sergueï qui souhaitent partir s’installer au Canada. Merci à vous ! Au fait, nous avons décidé de zapper le Kasakshtan, pour gratter 2000 km et 137 623 camions de moins |
| L'idée que l'on se fait des choses
Dans l'imaginaire, la Sibérie est associée aux mots froid, neige, voire ours (on ne parlera pas des pingouins). Hé bien, tout faux. Zéro ,pointé.
Nous quittons Novossibirsk (où Anton, Nathalia et Irina nous ont hébergé -merci Inna-) assez tard car comme d'habitude retirer de l'argent dans une banque nous prend beaucoup de temps et d'énergie (5 banques différentes pour avoir un peu de liquide...) et nous roulons vers l'Est, direction le lac Baïkal et la Mongolie. |
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| Sortir des villes Russes est toujours difficile : beaucoup de circulation, bouchons permanents, une signalisation farfelue et aléatoire.
Puis le paysage change (petites vallées, forêts) et vers 19 heures, nous arrivons dans un petit village. |
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| A peine arrêtés, plusieurs personnes viennent nous voir. Galla nous offre des oignons frais.
Avec Alexandre, son mari (qui boit beaucoup) Galla vend ses oignons devant la petite épicerie du village, ses quatre enfants sont partis à la ville. |
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Puis tout un enchaînement : La cuisinière du petit café nous les prépare avec de la sauce et des œufs, la dame qui tient le magasin nous apporte du pain pour manger avec les oignons, puis nous discutons avec la moitié du village et décidons de rester deux jours ici… dans une petite pension tenue par Tatania (700 roubles la nuit pour 4, environ 20 euros). Ici, des ours partout (pas d’inquiétude, ils sont empaillés…), et une chaleur humaine incroyable. Une pensée particulière et solidaire pour des femmes russes rencontrées : Galla, Svettia et Tatiana. Leur vie n'est pas rose tous les jours. La Sibérie telle qu’on la rêvait… |
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| Sibérie Par Pascale |
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| Nous traversons des forêts bordées de petits lacs, des petits villages aux maisons colorées, aux réserves de bois impressionnantes, puis en attendant à un passage à niveau, Youri vient discuter avec nous. Il rentre de Biélorussie où il a vu sa famille pour retourner chez lui dans le Kamchaka (environ 8000 km en tout avec sa lada...). Il se propose de faire un bout de route avec nous et de nous indiquer un motel « routiers » sympa. Chose faite. Il mange avec nous et nous arrivons à communiquer en Russe... c'était pas triste, surtout après la traditionnelle vodka. |
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| Le lendemain, après discussion avec Youri et d'autres routiers, nous apprenons qu'il y a du « grrrount » pendant environ 50 kms. Pour vous traduire le « grrrount », une photo qui parle d'elle-même : |
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| Nous croisons un nombre incalculable de voitures japonaises qui remontent de Vladivostock pour être vendues en Russie. Enfin, nous approchons du Baïkal, où nous allons nous poser deux jours. |
| Baïkal Par Pascale 20 mai 2008 |
| Nous arrivons à Irkusk. Depuis longtemps, des panneaux indiquaient cette ville, mais à chaque fois à des distances lointaines. J'ai aimé cette ville, pour une fois. Des bâtiments colorés, des vieilles maisons en bois avec des volets en couleur. Certaines maisons « épousent » le terrain : penchées à droite, en avant ou à gauche.. . Je serai curieuse de voir l'intérieur. Ici, on commence à sentir l'Orient et ça fait du bien. Corto Maltese est passé par là. |
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| Par hasard (la chance est souvent avec nous pour trouver des coins sympas), nous voyons un panneau Robinson Travel, et nous trouvons au bord du Baïkal Natacha qui a quelques Isbas à louer. |
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| On ne réfléchit pas longtemps, et on prend même une pension complète (moins de 20 euros/jour/personne), histoire de... Natacha nous prépare des bons petits plats. Le Baïkal a la réputation de météo capricieuse, on le verra, pluie, vent la nuit et le matin et grand soleil l'après-midi. On passe rapidement de 5° à 17 °. Bon, on ne peut pas se baigner, mais c'est quand même sympa non ? |
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| Demain, direction Oulan Oude puis après-demain, la Mongolie, Chouette, depuis le temps que j’en rêve… Et bien sûr, toujours plus de photos dans la photothèque . |