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Par Pascale
19 septembre
Une demi-heure pour passer la frontière, record battu ! Et le tout avec le sourire.
Goaaaaaaaaaaaaaaal.
Nous partons très tôt le matin pour 650 kilomètres de route au travers de l’Amazonie avant d’atteindre Presidente Figueiredo, seul village où il est possible de dormir.
L’Amazonie : du vert et beaucoup d’eau. Des palmiers géants, des rondes de papillons, des vols de perroquets, et quelques fermes jalonnent notre parcours.
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Un œil sur le GPS pour surveiller le point 00° 00 000’ et nous passons la ligne de l’équateur et nos 31 000 kilomètres de parcours en buvant un verre de Campari trouvé dans un village.
Nous traversons pendant 200 kilomètres la réserve indigène des Waimiri où il est interdit de s’arrêter. Une bonne partie de ces 200 kilomètres sera en très mauvais état.
Arrivée juste avant la nuit à Presidente Figueiredo où drapeaux et musique nous accueillent: période d’élection au Brésil.
Les Brésiliens sont immédiatement sympas, souriants et avenants, ils ne parlent pas, ils chantent !
Tudo bem…
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20 septembre
Manaus, ville isolée, point important lors de la préparation de ce tour du monde, puisque une seule route et des fleuves permettent de rejoindre la capitale de l’Amazonie. Après voir cherché, fouillé dans le web et dans des livres, tout ce qu’il était possible de trouver sur cette partie du globe, je ressens une impression étrange d’être ici, comme du déjà vu, moiteur suffocante et mosquitos en moins !
Manaus, 2 millions d’habitants, au cœur de la jungle amazonienne est le lieu où se rencontrent le Rio Negro et le Rio Solimoes, sans que leurs eaux ne se mélangent.
Ancienne capitale du latex, on y fabrique aujourd’hui des composants électroniques en zone franche.
Le long du fleuve mythique Amazone s’étale la vieille ville, où presque tous les bâtiments tombent en ruine et au centre, trône un immense opéra qui date de l'époque glorieuse du caoutchouc.
De nombreux marchés longent le fleuve, et chacun d’eux déborde de fruits, de poissons
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Première mission, trouver un bateau ou une barge direction Porto Velho ou Humaita.
Le fleuve est une véritable autoroute maritime avec ses stations service…. |
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Un dimanche à Manaus
Nous allons de port en port avec l’aide de Reis, Priscilla, Alcides et Ramayana motards rencontrés à Manaus.
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Nous trouvons un bateau qui part dans deux jours et nos amis brésiliens nous font visiter la ville, goûter les spécialités locales dont un excellent poisson du fleuve, mais aussi une soupe amazonienne faite de bouillon d’algues, d’ail, de crevettes séchées, bizarre mais mangeable…
Ils nous amènent au bord de l’Amazone là où les deux fleuves se rejoignent et où la largeur maximum atteint prés de 13 kilomètres.
Des cabanes en bois où une samba fait danser certains, des enfants qui se baignent, des hommes sur des barques, d’autres qui boivent des bières, dimanche familial à Manaus.
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On ne pouvait trouver de meilleur accueil.
TObrigado à vocês para o vosso acolhimento e a vossa gentileza.
Une anecdote : on nous a dit plusieurs fois (au Costa Rica et au Brésil) que les Français ont la réputation de ne pas être propre… on nous a même demandé si on se lave tous les jours !
Peut-être les restes de l'époque de nos rois pérruqués ?
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Dernière mise à jour : ( 30-09-2008 )
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