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Uruguay

Désolé mais vous ne verrez pas d'images de notre traversée du rio de la Plata (entre Argentine et Uruguay) car l'embarquement s'est fait au pas de course à cause notre arrivée tardive au port. Nous avons même retardé le départ du bateau à grande vitesse (vous savez ceux dans lesquels on est enfermé donc impossibilité de monter sur le pont) de 10 mn en étant les ders des ders à embarquer... Dès notre arrivée à Colonia, alors que nous cherchions un hébergement, quelle ne fût pas notre surprise de rencontrer Angélique la française et Adriano le brésilien. Nous correspondons avec Angie (la nièce de Mimi et Gégé de la côte bleue - voir livre d'or) depuis de longs mois et elle nous a beaucoup aidé dans notre préparation brésilienne.
Nous devions nous rencontrer chez eux à Curitiba au Brésil dans une dizaine de jours en remontant avant d'embarquer pour l'Afrique.
Leurs quelques jours de vacances à Buenos Aires pour venir rejoindre leur copain Flavien lors d'un de ses déplacements professionnels et un détour par Colonia del Sacramento sur l'autre rive ont fait se croiser nos chemins respectifs.
Coïncidence ou hasard ???
RV est pris pour déguster quelques caïpirinhas à Curitiba !!! Allez, venez donc faire un petit tour de Colonia del Sacramento. Petite ville uruguayenne juste en face de Buenos Aires dans laquelle il fait vraiment bon traîner surtout après les bouchons interminables de notre dernière matinée argentine.
Ici, pas de feu rouge, le piéton est roi. Vous posez un pied sur la chaussée, hop, les (rares, il est vrai) voitures s'arrêtent immédiatement !!! La calle de los Sopiros (la rue des soupirs)... Une des plus anciennes datant de la première colonisation portugaise.
Deux théories sur son nom : Soit l'ont y suppliciait de pauvres hères, soit il s'agissait d'un haut-lieu notoire de prostitution...
Que chacun choisisse sa version ! En tout cas, elle a su garder un cachet d'époque. Avec ses murs que l'on imagine aisément peints et repeints à satiété. Dans cette ville, la couleur est reine...
Les bougainvilliers sont chargés de fleurs à l'extrême ! Juste pour le plaisir !!! Particularité de l'Uruguay, beaucoup de vieilles voitures encore en circulation. Cela provient d'une règle simple. Tout ce qui est ancien est automatiquement et obligatoirement classé patrimoine national et frappé d'interdiction de sortie du territoire...
Pas con pour ne pas se faire piller par plus riche que soi ! Le mannequin le plus époustouflant rencontré en un demi-siècle de vie (sic)...avec une poitrine à affoler tous les compteurs !
Nous sommes vraiment loin des standards des podiums des défilés de mode. Petite rue avec en bas la vue sur le rio de la Plata et de l'autre côté un lieu étonnant... Tout commence par ce bac à fleurs surprenant ! Un peu plus haut, cette vieille Ford (modèle T selon Alain) interpelle. On en fait le tour et... ...se rend compte qu'il s'agit d'une place de restaurant pour dîner en tête à tête... Alors tant qu'à faire, vu qu'il s'agit d'un restaurant, autant en pousser la porte... Vous voici à l'intérieur de Ici la cuisine se fait directement dans la salle à manger et tous comptes faits cette technique a son charme ! Mon tableau préféré... La tête d'autruche vue de face avec son regard de philosophe !!! Mais le plus beau... ...reste quand même le bleu du mur !!! En route pour le Brésil...
Avec leur peu de circulation, les routes d'Uruguay sont impeccables, goudron nickel, excellentes signalisations horizontales et verticales, 20 m de chaque côté nettoyés et bien entretenus avec l'herbe coupée ras, rangées d'arbres plantées des deux côtés bien souvent.
Toutes les routes sont payantes à l'entrée du département dont elles dépendent mais jamais pour les motos donc pas pour nous...
Je vote définitivement pour l'Uruguay pour les meilleures conditions de circulation du monde !!! Montevideo la capitale. Nous sommes dimanche... Paris a sa tour Eiffel, Montevideo la sienne avec sa forme si caractéristique... Nous traversons Montevideo par le front de mer. On ne se refuse rien... A 100 m de la plage centrale, un îlot avec ses palmiers posé juste en bord de plage ! L'Uruguay me donne l'impression d'un immense pâturage. Partout de l'élevage extensif, très extensif et comme décor des prairies en bordure maritime, des palmiers... A la recherche d'un paradis très ancien, nous quittons le goudron pour une excellente piste... ...rencontrons quelques cavaliers au passage... ...Encore 3 km et on y est ! L'Uruguay est un pays paisible avec des habitants paisibles avec des animaux paisibles mais là nous touchons au sublime du paisible.
A l'acmé du maximum ou au maximum de l'acmé...
La guardia del Monte est une vieille demeure, très vieille demeure datant des années 1720-30. Certains murs datent encore de cette époque. C'était en fait un poste de garde militaire situé sur une petite colline en bord de lagune. Le charme de cette demeure quasiment perdue au bout de rien du tout est immense. Typiquement hispanique, la distribution des habitations (dont notre chambre) autour d'un puits central avec son patio ombragé par de la vigne grimpante. Les poules, grasses et heureuses, batifolent tout à leur aise sans contrainte. Deux citronniers chargés à l'extrême arborent une aile de la maison. Nous sommes un peu chez les gauchos, ce qui ne les empêchent pas de penser aux dames... Pour preuve cette selle de monte en amazone (spécial dédicace pour PG). Les murs de cette pièces, seuls vestiges entièrement d'origine, ont presque 300 ans ! Extraordinaire histoire que celle de ce poêle fabriqué au Danemark et récupéré de l'épave du Gainford échoué en 1844.
Tout ce coin de la côte a été le théatre de naufrages extrêmement nombreux comme en témoigne... ...cette carte que nous présente Alicia notre délicieuse et attachante hôtesse, propriétaire de ce bien de famille idyllique.
Sur cette carte, vous pouvez en compter 30 au total sur 3 siècles ! Enfin, il ne s'agit que de ceux qui y sont référencés... Pas étonnant que la pointe nord du secteur s'appelle la Allez, on va faire un petit tour vers la lagune de Castillos en contact avec l'océan par une rivière. Arbres aux troncs torturés typiques de cette région : les Ombùs... L'ombù est un arbre à développement solitaire. En Argentine, au Brésil et au Paraguay, ici, c'est le seul endroit au monde où il constitue carrément un bois ! Sont pas heureux ceux-là ?
Message pour Pascal : Ici, ils ont trois chiens (comme Lassie du feuilleton télé) dressés pour aller leur chercher les chevaux quand ils veulent les monter. En même pas 10 mn, les chevaux à plus d'un kilomètre sont dans le coral. Impressionnant d'efficacité... La lagune en contre-jour...
Classé patrimoine écologique par l'Unesco (ou quelque chose comme cela) cette lagune est un vrai vivier ornithologique !
J'en connais un qui va râler du travail à fournir. Envolée de canards à notre approche... Eh Martyn, un cousin à toi : le pêcheur... En Provence il se dit : Qui n'a jamais mangé de vanneau, n'a jamais mangé de bon morceau !!!
C'est vrai Christian ? Oiseau N° 4...
Christian, pour qu'on s'y retrouve ensuite, je te numérote ceux que je ne connais pas... Oiseau N° 5... Oiseau N° 6... Oiseau N° 7...
Gros comme une petite perdrix mais sans queue... Même les arêtes des murs de la maison servent de supports pour la nidification... Le colibri à l'arrêt... et en plein travail... 20 grammes (le poids d'une lettre) et des ailes qui battent 60 fois par seconde... Joli mouvement de recul pour changer de fleur. Plus paisible que la lagune dans le froid du petit matin (7°c), c'est que t'es dans la caisse en bois !!! Le frisquet matutinal ne dérange absolument pas nos potes les canards d'hier soir avec en fond un champ d'éoliennes (à deux palles... mais pas à deux balles :o) Bizarre ce cygne local. Certain qu'il s'agit d'un cygne et non pas d'une oie. Le port de tête ne trompe pas mais la couleur du cou et de la tête interpelle !
A l'aide Christian... Juste pour le plaisir des yeux...et du bleu... Et nous voilà repartis dans notre remontée vers le nord.
Ils sont pas heureux ces deux-là, bien gras, bien laineux dans cette herbe à foison ? Le port de la Ici, pas d'industriel, rien que de l'artisanal et si vous vous demandez comment ils font pour remonter leurs bateaux sur la plage... Voici la réponse !
Pourtant pas de première jeunesse, les engrenages des treuils supplient pour être graissés mais ce produit doit être ici soit cher, soit rare, soit les deux... Le village présente un look assez baba-cool surfeur... Et Pascale de surveiller si par hasard une baleine franche ne passerait pas à l'horizon...
La saison est déjà très avancée pour ces passages qui finissent tout début novembre. Après avoir mis bas (ou profond plutôt) dans des eaux plus chaudes mais pauvres plus au nord, elles redescendent avec leur baleineau pour la saison d'été sur les côtes antarctiques très riche en krill pour bien engraisser et remonter l'année prochaine.
Ainsi va la vie, toujours en voyage... Quelle chance !!! Foin de baleines, à part deux sur la plage, certes mammifères aussi mais pas marins celles-là...
Apercevant cet échassier en train de pêcher dans les vagues, je me suis demandé comment pouvait-il bien faire pour ne pas se faire remarquer de ses proies avec son bec de 10cm d'un rouge orangé incandescent !!!
Erreur de la nature ou stratégie de chasse ?
Christian va certainement nous éclairer sur le sujet... Rencontrés lors de notre dernier dîner au restaurant, Igal et Giovanna resteront plus qu'un excellent souvenir pour nous.
Igal possède la nationalité italienne en plus de l'uruguayenne. Il parle un excellent français appris en Suisse où sa mère travaillait pour le gouvernement uruguayen. Il parle aussi le suisse avec un accent parfait !
Personnage cultivé, Igal Goldansky possède un nom digne d'un polar ou d'un film d'espionnage !!!
Perso, je le verrai bien travailler pour la DINACIE (Dirección Nacional de Inteligencia de Estado). Les services secrets uruguayens...
Giovanna quant à elle ressemble complètement à une italienne du sud !!!
Quel couple.
Nous nous reverrons...






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