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Pérou - Vallée de Colca

Depuis le village de Chivay, direction le canyon de Colca.
Le rio Colca s'est creusé un lit jusqu'à 200 m au dessus du niveau de la mer. Sachant que le haut du canyon est à 3287m, cela en fait le 2ème plus profond du monde.
Le premier étant aussi au Pérou dans une vallée proche d'Arequipa. A contrario du grand canyon aux USA, le canyon ou la vallée de Colca est habitée sur une très grande partie. De nombreux petits villages ont été construits par les conquérants espagnols sur ses pentes. Il faut quand même dire que cela leur permettait de contrôler les indiens puisque ils étaient comme enfermés dans le canyon, de les convertir plus facilement au catholicisme et d'avoir de la main d'œuvre gratuite... Avouez que le cactus vivant est bien plus seyant que le morceau de verre brisé pour interdire l'accès au dessus des murets !!! Les Chaque parcelle est harmonieusement dessinée et entretenue. Au fond de la vallée, le rio Colca. Un système d'irrigation récupère l'eau qui descend de la montagne dans des bassins intermédiaires surplombant légèrement les cultures. Bien évidemment, chaque petit village possède son église... et toutes mieux entretenues les unes que les autres. Les bas-reliefs ressemblent à de la dentelle. Mais de quoi s'agit-il ?
D'une simple mare d'eau couverte d'une très fine algue de surface de couleur rose-rouge.
Autant incongru que surprenant !!! Les empilements de pierre caractérisent habituellement les points hauts du relief, mais ici, à seulement 3000 m, ils ne sont que décoration sur les aires de point de vue. La piste passe par ce trou dans la falaise... Après plus de 400m dans la roche, nous voyons enfin le bout du tunnel... Allez, juste pour vous, ce petit montage pour vous faire partager la grandeur du spectacle de ce canyon somptueux... Les quelques petites commerçantes du bord de piste sont habillées magnifiquement. Chaque village, si petit soit-il, possède son arche d'entrée. Cette mare d'eau résiduelle fournit un havre de fraîcheur à ces ruminants... Nous l'avons vu et avons même réussi, malgré l'altitude de son magnifique vol tout en plané, à vous le photographier.
Mesdames et Messieurs, sa seigneurie des Andes, le Condor !!! Je vous promets que 1200 m d'aplomb, ça impressionne vraiment. José, petit garçon de 5 ans aime jouer au lance-pierres et discuter avec les touristes de passage. Arrivée au village de Portaleza, dans la vallée... Une fête bat son plein : des femmes en habit traditionnel, des hommes vêtus en espagnol qui défilent avec une paire de taureaux.
Le contentieux de l'histoire est toujours présente dans les jeux d'échecs où les Incas (Noirs) affrontent les Espagnols (Blanc). Avec ses deux taureaux, sa charrue à l'épaule, vêtu comme un prince, toute la fierté de l'agriculture de la vallée de Colca ! Bien entendu, las ânes de fin de défilé font un peu...
...les ânes. Mais tout rentre très vite dans l'ordre et ils rattraperont vite leurs prédécesseurs. La bergère s'en va faire paître son troupeau suivie par sa brebis et ses deux agneaux. Ici, tout est à sa place ! Traversée du village de Yanque... ...par sa rue principale... ...pour passer de l'autre côté de la rivière. Non pas sur ce pont datant de l'époque inca mais... ...sur le petit pont métallique du fond. En remontant sur la piste sur l'autre rive, nous surplombons des sources d'eau thermale... ...et des bassins dont certains semblent bien profiter de leur contenu ! L'entrée de l'église de Yanque est entièrement sculptée... ...du travail d'orfèvre ! Bon d'accord, il n'est pas agréé Ducati mais l'existence de cette activité prouve au moins que le deux-roue arrive bien dans la vallée de Colca.. Retour à Chivay après notre boucle dans le canyon.
Le temps d'une photo volée à ces deux poseuses professionnelles pour touristes avec leur alpaga et nous reprenons la route pour Arequipa. Celle-ci passe par un des plus hauts cols du monde. Sur la montée, aperçu ces Au sommet du col de Patampa, sont dressées des amoncellements de pierres destinées aux divinités de la montagne.
Arrivé jusque là haut n'a vraiment pas été facile pour notre attelage avec la pleine puissance d'un seul cylindre et même pas 30% du second (membrane de carburateur à dépression déchirée).
Ce fut dur et pour l'occasion... ...toute l'équipe a sorti le grand jeu. Faut dire que c'est pas tous les jours qu'on passe largement au dessus du Mont-Blanc !!!
La preuve... !!! Altitude 4886 m !!!
Les side-car Fin de journée harassante par la piste traversant une réserve naturelle dans laquelle vivent des lamas et alpagas sauvages pour arriver de nuit à Arequipa avec un garde-boue AV en moins et une crevaison de la roue du panier.
Beaucoup de boulot en prévision dans les jours à venir pour remettre tout en état correct de marche...






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