18 novembre
par Pascale
Frontière Uruguay Brésil passée à Chuy en une demi-heure.
Nous prenons un bac à Rio Grande afin d’arriver à la route des lagunes. Cette partie de Rio Grande do Sul est classée réserve écologique. Nous croisons quantité d’oiseaux et d’animaux inconnus, dont celui-ci, type « Castor et Pollux » mais en plus gros.
Au Brésil, on mange au « kilo » : un buffet où les assiettes sont pesées, le kilo est autour de 4 euros.
Beaucoup de desserts : des flans, des crèmes aux couleurs roses fluos, des gâteaux au chocolat. Et à côté, du sucre sous toutes ses formes dont liquide et édulcoré.
Les Brésiliens sont adorables, ils ne parlent pas, ils chantent, même si on ne comprend pas tout, les sonorités sont très agréables à l’oreille.
Nous faisons des progrès en « portugnol », le savant mélange de portugais et d’espagnol découvert à Manaus.
19 au 23 novembre
Porto Bello Etat de Santa Catarina
Pas de chance, une pluie diluvienne nous accompagne du matin au soir, alors que nous sommes dans une région assez belle par rapport à celle que nous venons de traverser.
Nous nous « réfugions » à Porto Bello.Quand il y a une éclaircie fugace (…), nous apercevons la mer.
Trois jours de suite, il pleut, nos vêtements ont du mal à sécher.
Trois jours de pluie...en vidéo...
On nous a même dit hier, lors d’une sortie courageuse pour aller manger, qu’il pleut depuis trois mois…Impossible de prendre la route pour Curitiba qui est bloquée par un éboulement de terrain.
Tout ceci nous laisse le temps de lire l’actualité française et (décalage horaire oblige) de suivre en direct l’effondrement (annoncé depuis longtemps) du PS… Pitoyable…Nicolas a de beaux jours devant lui.
Merci Plantu
Nous en profitons également pour essayer de régler notre passage en Afrique du Sud. Nous constatons une fois de plus que transporter un véhicule par cargo n’est pas chose facile…
Nous espérons une bonne nouvelle en début de semaine prochaine…
24 novembre
Accalmie ce matin, nous décidons de partir.
Tout le long de la route, des inondations, des maisons dont l’eau arrive aux toits, des chevaux sur les toits de leur écurie, des vaches un peu perdues, des gens qui circulent en bateau, mais paradoxalement, peu de pompiers.
Nous faisons à peine 30 kilomètres et nous devons nous arrêter, le rio déborde sur la route. Ce n’est pas tant la hauteur de l’eau mais son débit qui nous fera rebrousser chemin. Seuls quelques camions arrivent à passer et encore…
Nous apprendrons aux actualités qu’il y a eu des décès et que 54 000 familles n’ont plus de logement.
Pour aller à Curitiba, notre destination, une seule autre route qui nous fait faire un détour de plus de 300 kilomètres par les montagnes. La pluie a repris. Il faut prendre une décision pour ne pas rester bloqués. Nous choisissons la montagne. Des portions de route s’effondrent, des éboulements de terrain nous bloquent le temps que les engins dégagent la route.
C’est une région terriblement sinistrée que nous quittons.
25 novembre
Enfin, nous arrivons à Curitiba, chez Angie et Adriano qui ont la gentillesse de nous héberger, le temps de régler nos histoires de cargos.
Nous apprenons à faire des Batidas de coco (lait concentré, lait de coco, coco en poudre, cachaça et glaçons) et des Caipirinha (citron vert, cachaça, sucre et glaçons). La cachaça est une eau de vie faite à base de sucre de canne.
Si tout avance comme nous le souhaitons, nous devrions être en Afrique du Sud début décembre.