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Panama

Enfin, je vais savoir s'ils ont tous des chapeaux blancs... Frontière qui me rappelle de vieux souvenirs entre le Mali et le Sénégal vers Kayes... Du pareil au même ! Ca passe bien quand même, faut juste un peu faire attention aux piétons et autres cyclistes... Même Alain y arrive, c'est vous dire comme c'est facile ! Station de Pendant que j'affronte les douaniers, policiers et autres gratte-papiers inutiles et chronophages, Pascale a fait un petit cours de français à ces trois mômes. Le plus doué, celui de droite, Gabriel. C'est une maison bleue... Non, ce n'est pas une photo prise à la frontière et mal classée, il s'agit de la route nationale du bord de mer. Remarquez néanmoins sur la droite, le pont en construction... Arrivée à Almirante, ce soir, nous allons dormir, sans nos side-car, à Bocas del Toro, sur un archipel d'îles à une demi-heure en llancha rapide... Ce qui nous permet de vous faire profiter d'une vue imprenable de la lagune d'Almirante et de ses constructions avoisinantes. Ici, tous les styles se côtoient, du bleu grec... ...au toit en feuilles de palmier. Chacun construit selon ses moyens et... ...visiblement, certains sont moins égaux que d'autres !!! Arrivée à Bocas del Toro, station balnéaire envahie de touristes américains. Pas le temps de voir les plages bleu-turquoise et puis pas vraiment envie non plus... Un clin d'oeil aux pompiers locaux et à leur équipement d'un autre temps. Retour sur le continent le matin de bonne heure, croisé ces deux loustics qui visiblement se rendent à l'école. Chacun sa vie, chacun son chemin... Si un restaurateur se sent du courage (beaucoup), il peut faire une offre... Traversée du Panama d'est en ouest, l'architecture rurale présente un charme certain. Adieu l'Atlantique... On se reverra ! Pluie terrible, arrêt dans un resto/station service, nous rencontrons Daniel (Dan) avec Bella et leur vélo...
Professeur (je ne sais pas de quoi) californien de Santa Clara, la cinquantaine bedonnante malgré les 50 km par jour avec sa vieille chienne Bella dans la remorque, fumeur, buveur de bière mais qui se fait la route du nord de l'Alaska à la Patagonie en deux ans, très lentement simplement parce qu'il aime cela... et fuir son président Bush aussi !!!
Have a good trip, Dan !
Tout un monde que nous doublons aujourd'hui... Et les bus panaméen, toujours aussi décorés...
Vous en verrez d'autres, promis. Arrivée à Panama City, nous cherchons un hôtel qui n'existe plus avec un point GPS faux...
Nous échouons dans un dortoir à 12 Lits de backpapers (hôtel pour routards) dans un quartier animé mais assez miteux.
Patrice CORNUT et Josy nous rejoignent, retrouvailles et connaissance. Taxi pour se retrouver sur la Marina Visite du... ...canal de Panama. Ou comment fonctionne cette gigantesque machine, première richesse du pays. La productivité ne semble pas être le souci principal de tous mais les mouvements dans une écluse sont tellement lents qu'il en est tout excusé... Le porte-containers YM SINGAPORE se présente... Deux petites locomotives (Mitsubishi pour la petite histoire) le guident au centre du canal mais il avance par ses propres moteurs. L'écluse se remplit et pendant ce temps-là... ...les marins rêvent à leur vie de terriens et se disent que peut-être un jour, on finira par leur jeter des cacahuètes. Fermeture du second niveau de l'écluse... Après remplissage de ce palier, en avant toute ! Vu de près, je comprends pourquoi les bateaux sont nommés bâtiments... En route vers l'Atlantique, encore une cargaison qui va favoriser la balance du commerce extérieur chinois... une de plus... 10 m de niveau gagné à chaque écluse sur 150 m de long, vous avez dix secondes pour me donner le volume d'eau... Ah c'est vrai, il vous manque un paramètre... La largeur du canal... Demandez donc au capitaine de ce pétrolier, il y entre pile-poil, au chausse-pied, dirais-je même ! Ecluse vide... Ecluse pleine... Impressionnant, non ? Et c'est reparti pour un tour...
Le ticket moyen de passage du canal est de 54 000 $, avec un maximum de 249 000 $ en 2006 pour un super porte-containers et un minimum de 0,36 $ pour un américain qui l'a traversé à la nage en 1936.
Ici, tout le monde paye... Mais pour que les hommes d'aujourd'hui puissent paisiblement passer d'un océan à un autre... Cet homme, Ferdinand de Lesseps a imaginé ce canal et... ...ceux-là l'ont construit dans la sueur, la souffrance, les maladies, la mort pour plusieurs milliers d'entre eux... ...suite au scandale financier et politique bien connu, les américains  finiront le canal après avoir débarrassé tout son parcours des moustiques qui tuaient les ouvriers de fièvre jaune et autre malaria...
Faisaient du social, les ricains de cette époque... Petit et rapide aperçu de la faune locale du canal... Sympatiques, non ? Allez, la visite est terminée, retour au parking pour récupérer nos attelages. Croisé cette splendide corvette Stingray 1968... ...le plus beau millésime de cette voiture à mon goût. Magnifique tout simplement même si je sais bien que la moindre golf GTI est beaucoup plus efficace sportivement parlant ! Plage de Vera Cruz, nous avons fuit Panama City surchauffée, asphyxiée par ses voitures... Vive la campagne ! Les couleurs du Pacifique sont toujours aussi surprenantes... et variées... La nièce de la patronne de l'hôtel de Vera Cruz, Marlenes... Dîner de poulpes sur le bord de la plage, le patron d'origine mexicaine, 73 balais au compteur, nous tient compagnie en nous expliquant le projet de marina ultra-moderne plans à l'appui qui va se construire ici aussi...
Dommage, vous n'en aurez pas profité avant ! Du vrai petit resto comme nous l'aimons tant... Retour à Panama pour traiter les différents côtés administratifs de notre passage vers le Colombie avec notre transporteur maritime Barwil. Eh oui, Panama, c'est aussi une cité de gratte-ciels avec quartier de banques, etc... Changement de sujet, ce jour est consacré à la réparation du bras oscillant du side de Pascale.
Depuis quelque temps, la roue du panier présentait un aspect Une précision s'impose immédiatement. Albert, tu n'y es absolument pour rien !
La surcharge imposée à nos attelages (860 kg) couplée aux 2500 km de piste/route en construction de Mandchourie ont eu raison de l'attache intérieure de l'amortisseur. Le tube principal étant doublé, seul l'extérieur a souffert. Alex s'est chargé de sa réparation, il a tout d'abord bien préparé son travail de soudure au Puis a ressoudé le tout avec une dextérité et une classe de soudure sidérante pour son âge. Et le tout par 34° dans l'atelier pourtant bien aéré... Avec José à sa gauche, Alex a rajouté un renfort sur la longueur du tube et nous a même repeint le tout... En deux heures, le bras oscillant est parfaitement apte à reprendre la route et assumer le dur travail qui l'attend encore... Pendant ce temps-là, les filles sont allées régler les derniers détails (et la facture) de notre transport maritime du Panama vers la Colombie.
Evelyn Batista de la société Barwil nous a parfaitement aidé, avec toute sa gentillesse, et ce dans tous les sens du terme puisqu'elle nous a aussi trouvé des billets d'avion pour Cartagena à près de 40% de moins que ceux initialement prévus.
Merci Evelyn ! Le lendemain, sur le port de Colon, côté Atlantique, nous rencontrons Ferdinando Ponti, la truculence personnalisée.
Nous partageons avec cet américain, d'origine sicilienne marié à une argentine, vivant depuis plus d'un quart de siècle au Mexique un container de 40 pieds pour minimiser les frais...
Pour la petite histoire, il ne voyage qu'avec son passeport mexicain car il n'est vraiment pas, mais alors vraiment pas d'accord avec la politique étrangère des USA ! Tiens, un camion japonais (Hino) d'un Dakar passé (1997 d'après ses plaques de course) qui traîne comme nous au poste de douanes de Colon...
Les douaniers ne voulaient pas que je le photographie, non mais, je fais ce que je veux et puis c'est tout !
Cette photo a été prise en attendant l'arrivée du chien renifleur de drogue... Des fois qu'on exporterait de la cocaïne vers la Colombie !!!! Eduardo, le correspondant local de Barwil sur le pont de Colon, nous a accompagné et bien aidé dans toutes les démarches administratives totalement incompréhensibles et croyez-moi, ce n'est pas de la tarte...
En tout cas, les marchands de photocopies ne sont pas encore en faillite au Panama... Quand on voit ce qu'il en faut pour deux mauvais side-car !!! Avant de charger nos jouets respectifs, nous nous assurons du confort de notre container ! Et voilà, tout le monde est entré... Les dockers maîtrisent parfaitement leur technique de fixation. Quelques cordes, quelques clous, quelques bouts de bois et hop, le tour est joué et bien joué ! Moment important, pose du plomb de sécurité devant les clients et les officiels de la douane panaméenne... Puis un petit jouet portuaire s'est chargé... ...d'enlever délicatement notre container. Petit jouet car même s'il est capable de charger six containers les uns  sur les autres, il n'arrive même pas au cinquième de la hauteur de ses copines les grues sur rail ! C'est un bateau bleu... Retour au Panama original décidé à la dernière minute. Nous prenons le train des hommes d'affaires qui relie la zone libre de Colon à Panama City. Le TGV local, 45 mn pour 70 km...
Respect, la ligne est quand même en fonction depuis 1855 !!! Au début, nous n'avions pas tout compris et installés dans un wagon climatisé de fort belle facture, la charmante hôtesse du second plan est venu nous expliquer que ce wagon est réservé aux signataires de contrats commerciaux... Allez comprendre ! Avant de nous positionner définitivement dans un espace aéré, petit passage au bar, comme dans nos TGV... La fresque en plus ! Bienvenue dans l'espace fumeurs sans vitre qui donne pleine vue sur le paysage environnant. Place idéale pour humer le pays, la truffe à l'air ! Et c'est parti... Belle couleur ce train, non ? Comme partout en Amérique centrale, le vautour est ici roi et omniprésent... Un délice, de l'air et des puissants coups de trompe à chaque croisement de route. Du vrai bon train pour finir cette dure journée dans une bonne humeur malgré nos estomacs vides depuis le lever du jour. La voie ferrée longe le canal. Ici, le lac central du Panama qui sert à remplir les écluses positionnées de chaque côté de l'isthme. Et nous ne sommes pas les seuls à apprécier l'air libre du déplacement plutôt que la climatisation des wagons... Au seul endroit où la voie se dédouble, nous croisons un train de containers. Sans fenêtre, l'impression de se croiser très près, même à basse vitesse, est étonnante... ...Elle donne même à certains l'envie de toucher l'autre d'en face ! Sais pas si c'est la peur de l'avoir presque touché ou la moiteur de l'atmosphère, mais il a dû en faire sécher sa kippa... Dommage que j'ai loupé un splendide crocodile de bien 2,50 m. Mais au vu des lieux, vous en imaginerez parfaitement ses occupants... Cette grue dépanneuse sur barge flottante a terminé sa journée. Comme nous ! C'est marrant un train dans la jungle ! Celui-ci attend son tour pour passer l'écluse de Pedro Miguel. Quand un train passe sur une route, cela donne une impression bizarre même si on sait qu'on est bien sur des rails. Arrivée en gare de Panama City, même spectacle et même précipitation que gare de Lyon à Paris ! Juste pour le plaisir des yeux, nous reste à trouver encore un taxi, à lui expliquer la route pour regagner notre petit hôtel hors zone touristique et hop, au lit, crevé ! Et c'est parti pour le saut en avion à hélices de 35 places de Panama City à Cartagena en Colombie.
Amérique du Sud, nous arrivons... Au passage, survol de l'archipel paradisiaque des îles San Blas sur la côte caraïbe du Panama. Avec un immense regret de n'avoir pas eu le temps de les découvrir de près.
Le statut de ...un pirate recherchant son île au trésor à la longue-vue !






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