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Pérou - Pisac

7 octobre Nous retrouvons à Cuzco Martine, Christian (The Président of Sénas Moto-Club), Brigitte et Jean (Section motos anciennes et organisateur du sacro-saint tour de Provence). Ils viennent passer quelques semaines au Pérou et en Bolivie et nous ravitailler par la même occasion. Dans leurs valises, c'est tout le sud de la France qui débarque avec du saucisson, des olives, du vin d'orange, du floc de Nogaro, des journaux, des livres, bref, nous avons plus qu'apprécié !!! Petit restaurant en leur compagnie où Alain a partagé avec quelques autres le plat traditionnel des montagnes : le cuy grillé... Comment, vous ne savez pas ce qu'est le cuy ??? Ici, il s'agit du cuy cuit... Et voici le cuy cru !!! Ce sympathique petit rongeur est aussi joli à voir qu'à manger grillé même si sa chair assez forte peut surprendre nos palais occidentaux. En route pour Pisac et ses ruines. La vallée est magnifique, toujours des cultures en terrasse, des eucalyptus. Un panorama magnifique ! Ciel chargé mais pas de vraie pluie aujourd'hui, juste quelques gouttes. Un inca nous accueille à l'entrée du village... ..qui a un petit air de Pont en Royans... (Salut Yves) Sauf les habitantes dont les vêtements ne peuvent se confondre avec ceux du Vercors... Sur les contreforts des ruines, dans un état parfait malgré le temps, les magnifiques terrasses incas avec leurs murets anti-érosion. Ce quartier, Hanan Pisac, ceint du muraille, était le plus important du site édifié dans les années 1500. Pour rappel, les Incas ne connaissaient ni la roue, ni les animaux de bât... Je vous laisse imaginer les m3 de sueur pour tout monter à dos d'homme... Nous avons grimpé, le souffle court, jusqu'en haut des ruines... Les indiens utilisaient et utilisent toujours les plantes pour des usages hygiéniques, médicaux et sanitaires. Pisac, ça décoiffe ! Les pierres incas ou la perfection dans la taille qui permet tout bonnement de se passer de ciment. Certes un peu massive la porte inca mais à l'abri de l'usure du temps... Et toujours cette perfection de l'empilage ! A priori les Incas ne connaissait pas le vertige... Je ne sais pas si c'est l'air des Andes ou l'atmosphère spéciale de ce site mais même Pascale, qui d'habitude a la tête qui tourne en montant sur la moindre échelle, s'est permis une ballade en proximité d'un vide de plusieurs centaines de mètres. Renversant !!! Et tout ce petit monde crapahute pour arriver... ...au temple du soleil !!! Même pas vu Tintin ni le Capitaine Haddock. Mais il y avait bien Titine et Barbu !!! Impossible de passer une cale de 0,10 mm entre les pierres... Et rappelezvous, les Incas ne connaissaient pas le fer ! Les finitions de ces jointures exceptionnelles devaient être certainement obtenues par ponçage pierre contre pierre... Quelle patience dans l'ouvrage !!! Droites ou courbes, la qualité reste toujours identique. Des deux côtés de cette porte dans des niches se trouvent... ...des plots d'ancrage directement sculptés dans la masse de la pierre !!! Pas pu m'empêcher de vous présenter ces quelques fleurs andines. Beaucoup de cactées sur cette colline... Et celles-ci ne sont pas collées artificiellement comme chez le fleuriste... Les femmes de Pisac portent leurs chapeaux décorés de fleurs. Profitez du raffinement extrême de cette tradition. Pour la descente, nous faisons moto-taxis pour deux guides et leur plaisir se lit facilement dans leurs yeux. Retour dans le village où un petit marché occupe la place. Par chance, peu de touristes... Mais toujours beaucoup de couleurs, partout... Même sur l'arbre central de la place du village aux branches couvertes d'une plante parasite faisant penser à une algue aérienne séchée. Surréaliste et magnifique sur fond de ciel bleu !






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