Par Pascale
16 mars
Pays connu (un clin d'œil à Pascal, Hélène, Pascal,
Marie-Jo, Joël, Marie-claire, John,
Luce, Claude, Momo, Evelyne, Biscuit, Françoise), pays aimé. Heureuse de
retrouver le sourire marocain.
Deux heures pour passer la douane, après un no man's land de
quelques kilomètres sur une piste au milieu de nulle part.
Nous attendons avec un Français venu vendre des voitures, photographe du
Paris-Dakar, deux belges qui remontent du Sénégal le 4X4 chargé à bloc, deux
canadiens qui font le tour de l'Afrique en stop, deux espagnols en vélo,
quelques sénégalais et une foule de mauritaniens.
Nous sommes dans la zone du Sahara occidental, sujet de
conflit entre l'Algérie, la
Mauritanie et le Maroc. Il n'y a pas si longtemps que cela,
avant que la route ne soit goudronnée, le passage des véhicules se faisait en
convoi afin d'éviter les mines.
Juste avant Dakhla, le long de l'océan, nous croisons de
drôles de troupeaux. Ils avancent et s'arrêtent toujours en groupe. Ce sont des
camping-cars immatriculés en France, conduits par des retraités qui passent les
mois d'hiver sous le soleil marocain.
Le sud du Maroc s'est considérablement développé ces
dernières années. Les villes comme Laayoune ou Guelmin ont explosé
démographiquement et ne ressemblent plus à nos souvenirs de villes isolées,
envahies de sable d'il y a 4 ans.
Le long de la côte, nous voyons des irmaguen, nomades
convertis à la pêche qui vivent au bord de la falaise dans des conditions plus
que rudimentaires.
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17 et 18 mars
Nous nous retrouvons en terrain connu. Après Laayoune, nous
dormons au camping du roi Bédoin, puis à Guelmin, halte pour deux jours à Fort
Bou-Jerif, perdu au milieu de nulle part, toujours aussi sympa, quoique un peu
plus classe. En tout cas, la cuisine est toujours excellente (tajine de
poisson, tarte aux oranges...).
Nous les avions quittés à Bologne en Italie, et nous retrouvons Python et
Vincent venus nous retrouver ici en moto avec un troisième larron, Claude.
21 mars
Jour de printemps, jour de pluie... Cela faisait longtemps.
Nous arrivons à Merzouga sous un bel arc-en-ciel. Le Maroc est vert, il a
beaucoup plus ces derniers mois, certains oueds ont débordé.
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Notre ami Brahim nous accueille à bras ouverts dans son
auberge « la rose des sables » agrandie et rénovée.
Quel bonheur que de retrouver le sourire et l'humour de
Brahim. Il nous a suivi sur le site tout le long de notre voyage.
C'est quelqu'un de vraiment bien que nous aimons retrouver
chaque fois avec le même plaisir.
Les dunes de Merzouga sont toujours aussi magnifiques, de
nombreux hôtels ont poussé, la petite ville a changé, le haut débit est arrivé...
mais c'est toujours aussi bien.
D'autant que Pascal et Hélène nous rejoignent pour une petite semaine de
vacances... et que Brahim et son équipe nous préparent un soirée de fête avec
musiciens.
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Du sable à la neige
Mais il faut bien partir un jour…
Direction le Nord du Maroc.
4 heures après avoir quitté Merzouga, nous trouvons la neige… et nous ressortons nos vestes chaudes cachées au fond du coffre (il y a si lontemps…).
Nous dormons dans une auberge de montagne (avec plusieurs couvertures).
Puis nous traversons des vallées, beaucoup d’agriculture, des orangers, des cerisiers et des oliviers. Des maisons qui ressemblent à des haciendas, l’Espagne n’est pas loin.
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Après la neige, le bleu…
Chefchaouen, dans le rif. Petite ville blanche et bleue, un petit air des Cyclades… Une atmosphère paisible, une médina où il fait bon marcher, sentir les épices. Et puis une cuisine plus que bonne : des tajines au citron, des pastillas au poulet, des yaourts de brebis… |
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Je le dis depuis longtemps, le Maroc, c'est que du bonheur...
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