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Venezuela

Tous les documents nécessaires en poche, obtenus gracieusement pour pas un seul centime de quelque monnaie que ce soit, avec le sourire en prime et le tout en moins d'une heure, nous entrons au Venezuela.
Pardon Hugo, en Mine de rien, l'air bête, je me trompe de file. Faut dire que celle des bus avance nettement plus rapidement que celle des taxis. Sur la galerie, la matière brute que vous mettez dans votre café matinal... et accrochés au taxi, ceux qui vont tenter de passer de l'autre côté mais la maréchaussée les fera descendre et obligera Pascale à effacer la photo où on la voyait à l'œuvre dans un contrôle de papiers un peu rude. Ici, le sol de terre est arrosé tous les jours avec du gazole pour éviter le trop de poussière. Efficace et parfumé... Les ânes (bâtés d'ailleurs) plantés dans un sol d'une telle propreté indiquent immédiatement le niveau de richesse de cette région frontalière. Le premier village confirme les impressions de la photo précédente. Ici, pas de station service et nous sommes pourtant dans un pays producteur et raffineur. Il a fallu nous plaindre haut et fort pour qu'on nous serve à la seule station du coin qui n'avait plus de carburant.
Tout ceci pour vous dire que ce coin du Venezuela pue le trafic d'essence à plein nez ou du moins sait en organiser la pénurie pour que les colombiens l'achètent beaucoup plus cher au marché noir... La majorité des taxis vénézuéliens sont des épaves de voitures américaines des années 70/80 et je pèse bien le mot épave... Mais épave ou pas, comme d'habitude, ce ne sont que sourires et salut de la main au passage de nos attelages... M'ont déçu les bus vénézuéliens. Quasiment du même tonneau que les taxis. Soit ce ne sont que de modernes bus comme chez nous, soit ils ne sont que tristes et polluants comme celui-ci. Arrêt pose grignotage et hydratation.
Comme d'hab, petit attroupement, et ce coup-ci un joli sourire de cette petite jeune fille.
M'a semblé revoir Alexandrine, notre voisine quand elle avait son âge.
Bisous Alex Les voitures sont pourries mais toutes équipées de jantes alu extra-larges et de plus petit diamètre qu'à l'origine. Va falloir que j'enquête sur le pourquoi du comment un de ces quatre... Le vénézuélien, en tant que sud-américain, ne diffère guère de ses homologues des pays précédemment traversés. Il sieste quand il peut, dès qu'il peut...
Comment peut-on sommeiller sur le bord d'un plateau sans ridelles d'un camion roulant à 80 km/h.
Imaginez que le conducteur soit obligé de mettre un coup de volant un peu violent à gauche !!!
Je vous dis pas la gueule du steak haché... Celle-ci bien que plus ancienne que ses consœurs est en état de bonne conservation...
Son propriétaire était d'ailleurs bien fier que je la photographie, il est même venu me le dire ! Question de certificat d'étude...
Sachant qu'au Venezuela, 37,6 litres de 95 sans plomb coûtent 3,65 Pesos, que le litre de 95 coûte 0,097 Pesos et que le Pesos vaut 0,3 euros, pourriez-vous en déduire l'âge du capitaine Chavez ?
Oui, vous avez bien lu, j'ai presque fait le plein avec 1,20 euros...
De quoi vous donner des envies de polluer à n'en plus finir !!! La photo du comble...
Cette bouteille d'eau fraîche (quand même) vaut 6,42 Pesos soit 2,15 euros soit l'équivalent des deux pleins de nos deux attelages...
Je croyais qu'il n'y avait que les chinois qui vivaient la tête en bas !!! Première photo du paysage de l'extrême nord de l'amazonie, nous entrons dans le bassin versant nord de l'orénoque...
Un ciel magnifique et des averses sporadiques agrémentent nos journées de route. Version vénézuélienne du sèche-linge. Autant efficace qu'écologique... Ici, les enfants sont plus nombreux que les piranhas et autres crocodiles... Si l'un de nos aimables internautes pouvait nous éclairer sur cet oiseau magnifique... Nous lui en serions éternellement reconnaissant.
Allez Christian, au boulot... On compte sur toi ! Robert, client de l'hôtel comme nous, travailleur body-buildé dans le pétrole et le cœur sur la main.
Nous voyant bricolé sur les motos (changement d'un maillon grippé sur ma chaîne) nous a apporté deux bières et un pot de soupe à l'oignon à la chèvre...
Il habite dans le nord sur la côté caraïbe à Barcelona, nous a invité immédiatement à passer chez lui, voulait nous prêter sa voiture si besoin. Un mec cash... Dommage, notre route descend vers le sud.
Notez le diamètre de ses biceps, plus gros que les cuisses du body-buildé Sénassais... Que penser d'un pays dont le président est omniprésent ?
Culte de la personnalité ou force de persuasion révolutionnaire ?
Je vous réserve mes impressions pour plus tard. A Panama City, alors qu'avec Sylvie, nous attendions en gardant les side-car que Pascale et Alain en finisse avec le transporteur maritime, un gars sympa, après nous avoir encensé la Colombie, nous avait dit tout le mal du monde sur le Venezuela, qu'ils tiraient sur les touristes et plein d'autres horreurs de ce type.
Il avait raison, nous sommes quotidiennement pris sous des feux croisés de sourires... C'est un kiosque bleu... Qui vend du bon fromage.
Enfin, c'est du moins ce qu'il annonce, pas goûté... Je ne sais pas pourquoi mais depuis notre arrivée en terres d'Amériques (nord, centrale et sud), nous avons l'impression qu'il y a des élections qui se préparent de partout...
Au Venezuela, beaucoup plus qu'ailleurs, les slogans sont directs et massifs. Celui-là y va Et pendant ce temps-là, le peuple se démerde comme il peut pour se mettre à l'abri... Même PDVSA (Petroleos de Venezuela SA) se met à l'heure du slogan...
Exploration et Production orientée...
...avec une vision nationale, populaire et révolutionnaire. La révolution est pour tous... Sur le mur d'une école... Une pensée Bolivarienne

Plus concentré, tu meurs !!!
Qu'est-ce qu'on peut s'ennuyer dans les lignes droites... Ciudad Bolivar en vue, pont sur l'orénoque devons franchir. On est bien loin du petit pont de bois d'Yves Duteil... Orénoque, Orinoko...






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