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Mongolie 2

Oulan-Bator. Entrée du Monastère de Gandantegchilin. Janraiseg, le bâtiment principal de ce monastère abrite... ...une imposante statue de Ayush, le Boudha de la longévité, 26 m de hauteur. Ele est creuse et contient 26 tonnes d'herbes... médicinales. Grandiose, hein Pascal ! La statue du fondateur de la Mongolie : Chinggis Khaan, fédérateur de tous les clans, le plus grand conquérant ayant existé. Au début du XIII ème siècle, à la naissance de Saint Louis, son empire s'étendait des portes de Pékin jusqu'à la Bulgarie... Et tout cela plus par l'organisation et le dialogue que par la guerre. Et peut-être celle d'un de ses grands généraux qui trône devant le parlement mongol. Désolé pour l'approximation du personnage mais tous les textes sont en mongol ! Lui aussi trône, au sens propre comme figuré d'ailleurs, mais ne savons de qui il s'agit. Certainement un empereur successeur de Chinggis Khaan, vu le style de la statue ! Peut-être Kubilaï, petit fils de Chinggis Khan, qui a porté l'empire mongol à son apogée des Alpes autrichiennes à la porte de l'italie jusqu'au sud de la Corée. Ce soir, halte gastronomique au La mairie d'Oulan-Bator magnifiquement éclairée. Le lendemain matin, piste, 100 km au menu avant de retrouver le goudron. Nous étions prévenus de la versatilité du climat de la Mongolie. Mais là, on a pris un bon choc... 32° la veille en arrivant à Oulan Bator, 2° ce matin et... ...ben oui, il neige !!! ...avec un vent à 110 km/h qui, bien entendu vu l'endroit, soulève un bon petit vent de sable ! Bon d'accord, nous avons connu pire en d'autres lieux mais quand même les flocons de neige dans le sable resteront une première pour nous ! Heureusement, de sympathiques camionneurs nous ont ravitaillés en milieu d'étape. Sincèrement, la bière dans ces conditions ne nous tentait vraiment pas mais comment refuser devant tant d'insistance et de gentillesse. Il voulait même nous offrir de quoi manger... Mais il restait encore un bon peu de route... Le temps se calme mais n'allez surtout pas imaginer que la température grimpe. Nous restons bien couverts durant les pauses. Enfin le goudron. Attention traversée de chevaux ! Manque plus que les indiens... Les indiens, tiens, ils auraient bien pu se cacher derrière ces rochers pour préparer une attaque surprise, restons vigilants ! La température de l'eau n'a vraiment pas l'air de déranger ces deux oies des neige (enfin je suppose). L'étape du jour étant particulièrement longue (450 km dont 100 de piste), la consommation des machines généreuse dans le sable mou et face au vent, acheter quelques litres d'essence à des résidents du bord de la route, évitait toute galère supplémentaire. Et en plus, comme toujours en Mongolie, des sourires... Et déjà toute la fierté du peuple mongol dans le regard de ce môme haut comme trois pommes. Pour contrebalancer le repas de la veille, voici en exclusivité la préparation d'une sauce tomate pour les pâtes. Alain l'aide à ouvrir le bocal récalcitrant juste au moment de la photo. Regardez de près les bras gauches des deux protagonistes et le genou d'Alain. Aucun trucage, que du vrai ! Notez aussi les habits de circonstance, Damart et polaire... Quelle classe ces Passagers du Monde ! Pour les 3 à 4 jours à venir, nous allons partir plein nord sur la piste dans l'ovale tracé sur la carte. La Mongolie, c'est 3 fois la superficie de la France avec 2,8 millions d'habitants dont 1 million à la capitale !!! Imaginez l'espace restant pour les autres... et pour nous. Face à la station essence, un modèle de side-car mongol. Notez le débattement de la roue du panier. On sent la machine taillée pour le tout-terrain ! Je comprends qu'ils soient envieux à la vue de nos attelages... Original le chapeau, il nous a rappelé ceux des peuls du Mali, éleveurs nomades de zébus, étonnante ressemblance entre nomades. Toujours est-il que ce mongol sympa, pléonasme inutile, nous a guidé jusqu'à l'entrée d'une piste qui a illuminé notre journée... Et c'est parti pour la panavision, le technicolor, le 16:9ème... Paysages quasi-féériques. Ici la nature est très nature et une sensation de liberté vous envahit à chaque regard autour de vous. C'est beau, tout simplement magnifique ! Et encore, nos appareils photo ne voient pas à 180°. Y'a pas que le grandiose de beau... Le petit détail compte beaucoup aussi ! Notre premier vrai troupeau de Yacks. Nous commençons à prendre de l'altitude (1800 m) et malgré cela, leurs longs poils d'hiver commencent à tomber. Ici, on dirait pas mais dans 3 semaines, c'est l'été ! L'agressivité d'un yack n'a d'égale que l'intelligence de son regard... C'est vous dire. Les corridas en mongolie, c'est pas pour demain et c'est tant mieux !!! Voilà du vrai beau Yack d'altitude bien laineux encore. Doit être frileux celui-là ! Heureux comme un cheval en steppe mongole... En une seule journée, nous en avons croisé plusieurs miliers. Ici, en altitude, dans les Vous croyez qu'on les dérange les chevaux, vous, mais pensez-donc, on se demande même s'ils nous voient la plupart du temps. Magnifique ce poulain bicolore Même si la photo écrase le relief du dénivelé, Alain est à l'attaque sur ce col dans lequel il ne valait mieux pas trop couper. Garder juste le bon dosage pour franchir la passe. Allez, encore un effort le Desmodue, tu y es presque ! Je me permets quand même de rappeler à nos aimables internautes que l'attelage en charge comme sur cette photo cube ses 860 kg... Et pendant ce temps-là, la marmotte... En haut du col, les traditionnels övöo auxquel les voyageurs locaux accrochent des morceaux de tissus de coton bleus (khadag) pour remercier les esprits et s'assurer ainsi de la bonne fin de leur voyage. Témoins immuables de la perpétuation de leurs croyances animistes. Nous n'en avons pas fait 3 fois le tour dans le sens des aiguilles d'une montre comme le veut la tradition, ni fait offrande d'alcool ou de lait. Et puis derrière le col !!! Les parcs à animaux sont construits pour les protéger la nuit contre les loups. De loin en loin, quelques yourtes de familes nomades qui suivent et/ou conduisent leurs troupeaux en fonction de l'herbage. Les yourtes des nomades sont toujours nichées au pied d'un relief bienvenu... Faut dire que le vent est vraiment froid dans le coin ! Jeune et déjà plus qu'excellent cavalier ! Faut dire qu'il habite dans l'école même. Enfin, simplement dans la steppe quoi ! Le père et les quatre enfants sur le side pour une photo de famille mémorable. Quelle surprise pour eux de repartir avec 3 exemplaires de leur photo. C'est beau la technologie portable... Magique ! Pas très très propre d'accord, mais la beauté de son sourire efface toute saleté, plus fort que Persil anti-redéposition... Les enfants vivant au grand air ont toujours des couleurs surprenantes, non ? A mon avis, ici, on doit commencer à se buriner par les pommettes... Regardez-bien la Qu'est-ce t'as toi ? Un petit creux ? Et si on s'arrêtait pique-niquer ? Profitez donc du spectacle comme si vous aviez partagé nos sardines et autre corned-beef. Tout d'abord, le versant d'en face. Et maintenant la vallée que nous surplombons. Nous sommes restés un bon moment à contempler le spectacle mais le village-étape est derrière la montagne du fond et c'est pas tout mais... ...y'a encore un bon bout de piste, faut plus traîner car le ciel devient bien menaçant. Sont pas tranquilles ceux-là ? Le cheval mongol en pâture ne marche pas, il dodeline toujours d'un air quasi-blasé. Arrivés à Hujirt, on cale pour passer notre première nuit sous la yourte (Gers en mongol - Prononcez Guirrrs). L'ordonnancement de la yourte est toujours identique. Celle-ci est très rudimentaire mais respecte les codes de base même si elle ne sert qu'à héberger des touristes. Au fond, l'autel des ancêtres, symbolisé ici par un petit meuble, au centre le Le faîtage intérieur de notre abri mongol. Pièce maîtresse de l'édifice. Vue presque globale depuis la porte d'entrée de la yourte-restaurant. Le foyer central ronfle et c'est vraiment très agréable à 1650 m d'altitude. Notre jeu devinette du jour : Le plat principal étant du mouton en sauce, saurez-vous trouver à quelle place se trouve Pascale ? Cette soirée sera occupée à préparer la future mise à jour du site. Pour le plaisir de vos yeux ! Il commence à faire un peu frisquet voire froid, je me colle à l'allumage du foyer. Tu m'étonnes qu'il faisait froid hier soir. Au petit matin, tout est blanc, vent et neige au programme de la nuit ! 6h40 du matin, -5,7°c au thermomètre du side, no comment !!! Toute la montagne est blanche... Nous ne repartirons pas aujourd'hui. La position des pieds de Sylvie vous indique leur température au lever... et ses yeux la bonne nuit de sommeil réparateur qu'elle a vécu ! Deux personnages fort sympathiques rencontrés au soir de notre étape enneigée de Hujirt. Martin Krauer de Suisse (www.krauertours.ch) qui organise des voyages en Mongolie en 4x4 fournis et guidés par Ogi de Mongolie (www.neweratours.mn). Ce coup-ci, ils descendaient dans le désert de Gobi avec une vingtaine de clients suisses à deux par voitures. Ils nous ont tuyautés sur un itinéraire de pistes pour les jours à venir dans notre remontée vers le nord. Vraiment sympas, fans de pistes et de grands espaces, si la Mongolie vous tente, la soeur d'Ogi parle français et lui anglais et allemand. Toutes leurs coordonnées sont dans nos liens préférés.






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