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USA Version imprimable Suggérer par mail

 

13 et 14 juillet
Tout commence par une sensation étrange qui vous envahi quand vous arrivez par la route.
La hauteur des buildings de la ville vous apparaît à l'horizon comme un mirage alors que le désert, où quelques cactus survivent, vous entoure encore.
C’est Las Vegas de jour.
Et puis, dès la tombée de la nuit, tout change, débordement de lumières, de sons, de foule. Ecart thermique important : 40° dehors, climatisation à l’intérieur.
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 Ici, nous sommes dans un vaste terrain de jeux (dans tous les sens du terme), marrant de se rappeler que cette ville a été fondée par les mormons.
Tous les moyens sont bons pour associer le jeu à la fête et occuper les esprits par un spectacle permanent. Les publicités immenses, scintillantes, sans possibilité de les ignorer invitent aux spectacles de cirque, de music-hall, de variétés, de cabarets, de magiciens.
Les casinos rivalisent de hauteur, de grandeur de lumières, de jets d'eau. Ils impressionnent non par leur beauté mais par la volonté d'en imposer.
Décor suranné où l'on veut vous faire croire que vous êtes à Paris, Venise ou Louxor.
Le long du Strip (Las-Vegas boulevard), on déambule d'hôtels-casinos en casinos-hôtels, chacun rivalisant d'ingéniosité pour attirer le client.
Pour trouver le buffet, pour trouver les toilettes, il faut traverser le casino : des rangées de machines à sous, des tables de black-jack, de roulettes et dans des endroits plus confinés, les tables de poker.

Il est droit comme un i. Son chapeau de cow-boy masque son visage mais l'on devine qu'il n'est plus tout jeune. Un vague air Gaullien.
Devant lui, une pile de jetons. Il ne regarde pas ses adversaires (10 personnes autour de la table), le croupier est extrêmement rapide.
Les cartes tournent, les jetons passent d'un joueur à l'autre.
Certains sont fébriles, le genou s'agite, les mains tremblent. D'autres mangent en jouant ou se font masser le cou et le dos. D'autres encore jouent, les écouteurs d'un ipod dans les oreilles.

La musique étourdit, mais plus que la musique, le bruit des machines, les dollars et les roulettes ne cessent de tourner, l'odeur de cigarette et de cigare est omniprésente, les yeux et les oreilles se fatiguent des néons géants et du brouhaha.

Et puis, l'envers du décor.
Quelques zombies déambulent dans les rues, fouillent les poubelles. Des hommes, des femmes, un verre à la main ont du mal à marcher. Des panneaux publicitaires vantent des coach qui aident à se « sevrer » du jeu.
Ne pas oublier que cette débauche d'énergie (électricité, eau, climatisation) se passe dans un désert, et que pas très loin, on manque d'eau.
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Ici, on construit encore, plus haut, toujours plus grand, plus délirant.
Que nous renvoie cette ville dans son miroir ?
Il paraît qu’il faut avoir vu Las Vegas quand on est aux USA.
Ca, c’est fait


Dernière mise à jour : ( 23-07-2008 )
 
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