Afrique du Sud (Est)
 Par Pascale

12 et 13 décembre

Après 6 heures de bus, 8 heures d’avion et 4 heures de décalage horaire, nous arrivons à Johannesburg pas très frais pour tout dire.
Nous quittons la douceur de Paraty pour cette grande ville …
Manque de chance, les sides n’ont pu voyager dans le même avion que nous (pour une histoire de fumigation des caisses), normalement demain…
Nous logeons dans un backpakers pas trop loin de l’aéroport. Pour moins de 23 euros la chambre nous avons droit à des logements limite propres, au manque d’amabilité des proprios, et à un repas plus que mauvais. Ah, les petits dej Brésiliens…
Il n’est pas « conseillé » de se promener dans le centre de Johannesburg, une des villes au monde aux taux de criminalité le plus important.
Y’a qu’à voir… Dans le petit quartier où nous logeons, toutes les maisons sont entourées de fil de fer barbelé, de tessons de bouteille et protégées par des alarmes reliées à des sociétés de surveillance.
Impression bizarre…
L’hôtel ayant un accès internet, nous essayons tant bien que mal une mise à jour du site. Surprise et étonnement pour une grande ville comme Johannesburg, nous n’avons jamais trouvé d’accès aussi lent (sauf peut-être en Russie).
Il m’a fallu plus de 4 heures pour envoyer la newsletter (après plus de 10  **??/ :** (censure) déconnexions.

14 décembre
Les sides sont bien arrivés, la douane est fermée le dimanche, nous attendrons donc demain pour tenter de les récupérer.
15 décembre
En transport international, il est nécessaire de passer par un broker  pour récupérer la marchandise. Le téléphone de notre contact ne répond pas (nous apprendrons plus tard qu’il est cassé). Nous allons à l’aéroport directement à South Africa Air Cargo qui arrive à joindre quelqu’un. Il s’appelle Tiégo et nous arrange toute la paperasserie, seulement, il est midi et tous les fonctionnaires de la douane Sud Africaine prennent deux heures pour manger, le reste du temps, ils travaillent à 2 à l’heure. C’est bien connu ici nous dit Tiégo.
Allons nous pouvoir remonter les sides d’ici ce soir ?

Journée assez dingue qui a mal commencé…
La douane ferme à 15 heures et a oublié de tamponner des papiers.
Nous apprenons que demain est jour férié en Afrique du Sud (anniversaire de la « fin » de l’apartheid), donc douane fermée … Arghhh….
Heureusement, nous rencontrons à South African Air Cargo une dame (Jacky Leroux, nom Francais mais Africaner nous dit-elle) qui passe quelques coups de fil et qui accepte que nos papiers soient tamponnés dans deux jours par Tiégo. Ouf… Elle accepte également que nous remontions les sides devant leur entrepôt. Il est 17 h30.
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 Thank’s Jacky et Tiégo.
10 minutes plus tard, deux grosses caisses en bois arrivent. Ce sont nos sides. Tout d’abord, démonter les caisses.
Puis commence le remontage :« passe-moi la clé de 12, oui la plate… », « Passe-moi la Btr de 6, non pas celle-là », « passe-moi un rilsan ». Un rilquoi ?, Ah oui je me rappelle le truc en plastique, du  coup il faut aussi la pince coupante. Gagné, ouf, certaines comprendront (Alex, Momo, Catherine, Marie-Aurelie vous suivez ? Luce je te mets à part car tu bricoles tout toi).
A 22 heures, les roues, le guidon sont montés, nous pouvons rentrer à l’hôtel qui n’est qu’à 2 km. Ne pas oublier, ici, on roule à gauche !
Demain, journée complète de travail pour finaliser ce « remontage » et après-demain, en route pour le Mozambique… Il était temps !
Nous languissons de rouler…

16 décembre
Aujourd’hui, fête de la « fin » de l’apartheid. C’était il y a 20 ans, blancs et noirs de l’ANC se mettaient autour de la table pour entreprendre un long processus.
Fin ? et pourtant, on nous dit bien qu’il y a eu des progrès mais que tout n’est pas fini.
A la télé, une pub de Shell : dans des situations courantes de la vie quotidienne (travail, loisirs, sports), des hommes sont mis en scène, un blanc puis un noir. Et un message final « let us place » (laissez leur de la place).
Aujourd’hui l’ANC de Mandela se déchire (histoire de pouvoir, encore), l’Afrique du Sud a un taux de chômage très important (prés de 40%) touchant principalement la population noire. Ce pays souffre d’une forte criminalité.
Demain matin, direction le Mozambique.

17 décembre
500 Kms depuis Johannesburg et nous nous arrêtons à 3 Kms de la frontière que nous passerons demain matin à l’aube (cette frontière est paraît-il très longue à passer).
Nous sommes tout près du fameux parc Kruger où nous n’irons pas, louer un véhicule et les entrées du parc reviennent très chers. Il est interdit de rouler en moto dans les parcs animaliers (on comprend pourquoi…).. Nous nous réservons pour un parc en Tanzanie et un au Botswana.
Depuis Johannesburg, la température est montée d’un cran, 32° (histoire de faire râler ceux qui ont froid)…
Le long de la route, des bananiers, des manguiers, des citronniers. Nous avons acheté des mangues pour une misère. «Hey mam’ » m’interpelle la vendeuse. Mangues excellentes…
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Dernière mise à jour : ( 20-12-2008 )