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Mozambique - Sud

4h45, le soleil commence à peine à poindre et nous voilà à la frontière du Mozambique !!! Arrivés quasiment en premier, évitant ainsi les longues queues d'attente générées par les touristes sud'Afs, notre passage s'est effectué en 1h30. Pour info, le temps moyen habituel est de 5 à 6h... Dès les premiers mètres, nous constatons que ce coup-ci nous sommes bien en Afrique !!! Tous les stigmates le confirment ! Comme en Afrique du sud, ici aussi, on roule à gauche et comme dans toute l'Afrique, les transports en commun sont bien chargés... et les fresques murales très colorées... Si les citadins donnent l'impression de n'être pas très différents de leurs voisins sud'Afs, les ruraux, quant à eux, survivent en alimentant ceux de la ville ou des villages. Ici, des matériaux de construction... Le bois, seul moyen de cuisson s'achemine à la sueur du front. A votre avis, que peut-donc être cette construction bizarre ? Réponse : Un four à charbon de bois. A gauche, la matière première et à droite, déjà ensaché, le produit fini. Et sur la route, remontant vers le nord et ses bords de mer idylliques, les sud'Afs, lourdement équipés s'acheminent vers leurs estivales vacances. Il est pas beau celui-là ? Et toujours sur notre passage, des saluts et des sourires... Bizarre cet arbre à sac plastiques... Manière locale de présenter un site de vente de noix de cajou auxquelles je ne saurai résister. Courte pause mise à profit pour tirer le portrait à la mère et l'enfant... ...et bien entendu lui en laisser un exemplaire papier ! La route, la seule, l'unique route goudronnée du Mozambique s'étend tout au long de l'océan indien sur près de 3000 km et ses longues lignes droites ne sont pas du tout déprimantes. La vitesse est limitée à 100 km/h et 60 durant les traversées des villages... J'étais à 76 km/h et me suis fait surprendre par un radar bien caché à l'ombre de cet arbre juste avant l'entrée d'un village. Négociations dans la bonne humeur, pour finalement m'en sortir avec une amende de 6 euros au lieu de 30... Le délit de fuite eut certainement été possible au vu du matériel équipant la police locale mais ce n'est vraiment pas le genre de la maison ! Pendant ce temps-là, Pascale s'est fait une copine que nous transporterons, pour son plus grand plaisir, jusqu'au village d'après... Notre première auto-stoppeuse ! Après la corvée de bois, il reste encore la corvée d'eau. Plus agréable à accomplir en nombre. Bien qu'habituelle, la science de l'équilibre dont font preuve les femmes africaines est toujours sidérante... ...faut dire qu'elles ...Les garçons quant à eux, préfèrent, quand ils le peuvent, Splendides boeufs, non ? En remontant vers le nord, les habitations de ciment laissent la place aux huttes traditionnelles. Cuisine équipée façon Mozambique... Les femmes ici, comme dans toute l'Afrique, ne plient jamais les genoux et dès le plus jaune âge acquièrent cette souplesse qui leur permet de tout faire jambes parfaitement tendues ! Pour notre première nuit au Mozambique, nous avons jeté notre dévolu sur Presque idyllique au début, la descente vers le bord de mer... en bordure de lagune... ...va vite se transformer en pénible séance de poussette de deux bonnes heures et comme d'habitude, personne n'a pris de photos dans ces moments d'autant plus âpres que nous nous sommes levés à 4 h.... Enfin, nous sommes arrivés et c'est bien là le principal. Le gérant sud'Af du lieu, très surpris de nous voir arriver avec nos machins à une seule roue motrice, nous loge dans la seule et unique maison en dur. Immédiatement, tant qu'il reste un peu de soleil, direction la plage... En arrivant sur le sable, la myriade de points noirs en bord de l'eau nous intrigue quelque peu... A y regarder de plus près, il ne s'agit que de favouilles (petits crabes) présents par millions en train de jouer avec les vagues comme des surfers... Pour ma première du voyage dans l'océan indien, me suis offert, tout seul comme d'hab, quelques tours de lessiveuses à... ...en perdre l'équilibre pour sortir de l'eau. Vous aurez noté le prudent recul de la gent crabesque à l'approche de ma majestueuse et imposante stature... Allez, juste pour la carte postale ! Matin suivant, pas envie de forcer à en vomir notre petit déjeuner, Leonardo, patron du lieu, nous remorquera en petit train sur les 3 km les plus difficiles. Les filles installées dans la benne du pick-up, c'est câblés l'un derrière l'autre que nous survolerons les difficultés harassantes de la veille. Jesus nous guide, tout va bien !!! Attention, tout de même à ne pas s'empêtrer les câbles. Pas évident car la première d'une Ducat est bien plus longue que celle d'un Toy... Mais nous retrouverons en moins de 10 mn la piste ferme et notre autonomie. Thank You Leonardo ! Paisible la lagune le matin... Bientôt Noël, ici comme ailleurs, mais la dinde sera bien moins grasse au Mozambique qu'en France... Station service rurale... Arrêtés pour manger quelques fruits pour midi, nous en profitons pour laisser quelques photos... Qu'est-ce t'as toi, tu veux ma photo ? Et oui, mon grand, on l'a eu ta photo et toi aussi tu l'as eu... Même que ça imprime les photos en jouant de la musique ce machin-là... L'arbre ci-présent est un mafurreira qui produit... ...le mafurra. Fruit bizarre qu'il faut laisser tremper dans l'eau un bon moment pour en extraire la graine de dessous la peau orange. On va goûter, promis... Sur deux tronçons de près de 50 km, la route se dégrade fortement nous donnant ainsi une idée de ce qui nous attend au nord du pays... La moyenne chute aux alentours de 30 km/h. Ici, comme partout dans le monde, les camionneurs rechignent à retourner à vide vers la ville... Premiers baobabs... Arrivée à Vilanculos (ça ne s'invente pas !!!), notre halte pour deux jours... Depuis les 17ème siècle, les arabes ont importé leurs dhows, bateaux typiques de la côte africaine baignée par l'océan indien. Arracher un dhow face au vent n'est pas évident... Après avoir déployé la voile, appuyer très fortement à plusieurs reprises sur la perche faisant office de moteur et quand vous vous serez suffisamment éloigné des rochers... ...empoigner rapidement le gouvernail pour vous placer sous le vent en bonne position et vogue la galère !






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