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Tanzanie Continentale

Depuis notre arrivée en Tanzanie, nous ne comptons plus les affiches et autres tee-shirts à l'éfigie du nouveau président américain.
Son statut de petit fils de grand-mère Kenyane et sa couleur de peau l'ont érigés en immense espoir dans ce coin là d'Afrique. Aprés en avoir vu plusieurs milliers, nous nous devions de ne pas l'oublier.
La termitière et sa tour d'air conditionné extérieur. Aprés les anarcadiers (noix de cajou) voici les arbresapaniers ! Immenses champs de culture d'aloé véra (selon nous) dont est extraite industriellement de la fibre. 300 km à l'intérieur des terres, 300 km au sud de leur territoire, ici aussi les Massais sont les saints gardiens des bovins... Il est frappant de remarquer les attitudes communes entre Massais Tanzaniens et Peuls Maliens. deux peuples entièrement dévoués et vivant en profonde symbiose avec leurs troupeaux.
Au chapeau prés ! Les autres arbres sont de taille normale ... Les olives rentrées,
Les fêtes grasses passées,
La porte de la maison par la neige bloquée,
Christian certainement va nous aider... Mikumi. Notre halte T'as de beaux yeux, tu sais !!! Certains insectes poussent même leur nature pour venir partager les restes de notre repas... Bien que carnivore, surtout ne faites pas de délit de sale gueule, plus gentil que lui, y'a pas. ne manquez pas notre film 6h15, Mikumi National Park, nous y sommes ...
Le plus difficile de la journée sera l'extraction de 65 photos parmi les 585 prises en moins de 4 heures... L'ambiance est posée ! Photo absolument non trafiquée... La nature nous accueille à bras ouverts... Vu leur nombre, d'emblée, gnous et impalas se posent tout de suite en garde-manger des carnivores. On ne peut que retrouver dans le regard du buffle la lumineuse intelligence de pensée du yack mongol.
Réfléchir Jean-Pierre !!! (cf le sketche du body-builder de Dany Boon) Moins sympathique dans son approche tout de même que le yack. Ils sont gros, paisibles et sympathiques... Rappelez vous quand vous étiez petits la petite musique du générique Un éléphant ça trompe énormément, surtout en sentant votre odeur ! Y'a pas que les gros dans la vie... Une pensée pour Marc Jolivet... Toujours au top le buffle !!! Me dirait bien moi une bonne côte de buffle africain !!!
Jean-Paul, vous faites cet article à la ferme des Chênes ? L'impala devait être une cible facile à l'époque des safari avec fusil. Dès qu'il vous voit, il présente automatiquement tout le côté d'un de ses flancs...
Cet animal est noble, non ? Premières girafes...
Ravissement tant de fois renouvelé lors de notre visite. Toujours curieuses et craintives mais sans jamais être peureuses... Vous jugerez par vous-même de l'élégance de son déplacement en vidéo dans les carnets de route de Pascale... Bel oiseau inconnu, qui es-tu ? Arrivée au point d'eau, l'heure n'est pas encore à la paix entre espèces, seuls les plus agiles s'approchent... Même avec ses ailes, celle-là ne s'aventure pas très près de l'eau, et pour cause... Lui est aux aguets avec les poissons-chats du point d'eau et les imprudents du rivage... Les poissons-chats, voilà ceux qui les nourrissent. Plus de 2 tonnes, pouvant parcourir 20 km la nuit pour gagner les prairies qui le nourrissent, l'hippopotame revient passer ses journées dans l'eau pour protéger sa peau mal équipée des rayons trop ardents du soleil.
Et ses déjections profitent aux poissons-chats qui profitent aux crocodiles peu agiles à la chasse aux gros de la rive.
L'individu de droite est en pleine action de fourniture de repas aux poissons-chats, il frétille de la queue pour bien mixer la bouillie verdâtre... Et dire que vous avez là devant vous , l'animal le plus craint d'Afrique et le plus dangereux pour la défense de son territoire... Interdiction formelle d'approcher, le gros guette !!! Franchement, vous lui trouvez une bouille de tueur à ce gros sourire placide ? Maz, rappelle-toi...
Les Guignols... Sur l'air de Jean Ferrat, que la savane est belle... Mon volatile préféré...
La pintade au four à l'huile d'olive et sa farandole d'ail confit !!! Magnifique la pintade africaine ! Bel inconnu, Christian saura bien te dévoiler... Et pendant que certains font les zèbres pour... ...la girafe observe le lointain... Mais de quel échassier peut-il bien s'agir ? Comme tout bon herbivore, l'éléphant passe son temps à se nourrir.
300 kg par jour, normal, imaginez que vous ne vous nourrissiez que de salade et en plus sans huile d'olive, ni ail (NdM : Mais c'est l'enfer que tu nous décris là !!!), calculez-en le volume nécessaire pour votre apport calorique quotidien ! Allez séquence émotion pour nos jeunes passagersdumondonautes...
A peine plus d'un mois et bon pied bon œil celui-là... L'éléphant, quelque soit son âge, vous dit toujours quelque chose du regard ! Lui n'a que 3 jours...
Son cordon ombilical lui pend encore sous le ventre mais il court déjà comme un grand.
C'est qu'il faut survivre ici !!! Posture altière, toujours ! et fessier bien décoré ! Le zèbre...
Quand la nature s'en donne à coeur joie dans l'esthétique de la peinture à l'encre d'Afrique.
Symétrie faciale et du poitrail parfaite... Tous les détail sont léchés à l'extrême. Admirez les bandes de la crinière qui prolongent au poil près celles du cou !!!
C'est quoi ce code génétique, du Vasarely !!!
Mais c'est pas le tout d'être beau, il faut être prudent aussi car... ...le roi félin se trouve dans les parages... Bon, même dérangé en pleine sieste... ...il a bien essayé de pousser deux trois grognements tellement légers qu'il ne s'en est même pas convaincu lui-même... Bon, on a chassé toute la nuit, on s'est gavé et on aimerait bien digérer dans le calme et la solitude, merci... Le troisième compère de l'équipe n'a même pas daigné levé la tête, juste ouvert un oeil et l'a aussitôt refermé !
La rondeur de son estomac indique que la chasse de la nuit précédente a été vraiment bonne ! Le soleil commence à être haut et la chaleur se pose sur Mikumi National Park... L'ombre devient une valeur sure... ...même pour le phacochère qui se contente de celle portée par le seul tronc d'un arbre. A peine sortis du parc, nous reprenons la Tanzanian Highway vers l'ouest. Elle coupe le parc en deux et le spectacle continue encore un peu avec ce zèbre à deux têtes. Allez la dernière, faites à pied à 20 m d'eux...
Cachés derrière les arbres de bord de route, tous les trois de front, ils m'ont vu me faufiler à travers la végétation et gentiment m'ont laissé approcher avec un seul mouvement de recul pour celui de droite.
Quand la nature ne vous repousse pas, elle n'en devient que plus respectable !!! Après 200 km, le paysage se vallonne, l'air fraîchit, nous grimpons à 1600 m et ça fait un bien fou !
Bon, je sais, vous aurez un peu de mal à comprendre avec le climat actuel de l'hexagone... Majestueux l'acacia de brousse !
Au Burkina Faso, chez les animistes, on dit de lui que c'était un arbre musicien et qu'avant son sommet était normalement arrondi. Un jour, alors que le dieu des arbres préparait son repas en cuisine, l'arbre jouait tellement faux que le dieu lui flanqua un coup de couvercle de sa casserole sur le haut. Et c'est depuis ce jour-là, qu'il est tout aplati... Bord de route, cet auto-stoppeur sérieux et magnifiquement accoutré, poignard à la ceinture à droite, partagera le side de Pascale pendant 5 km... Pendant que son pote mesure la vitesse de tout ce qui bouge... ...le chef tape un brin de causette avec nous. Le premier tanzanien à connaître quelques mots de français et vraiment tout content d'avoir trouvé une occasion de s'en servir ! Il traversait tout doucement la route... (en fait pour lui, il courait à toute vitesse).
Pour moi, gros freinage et demi-tour à la Starsky et Hutsch...
Pour lui, après être passé entre les roues du side d'Alain et Sylvie, les roues d'un bus qui les suivait, ce caméléon était bien content de s'agripper à une main rassurante.
Ce que vous ne voyez pas sur la photo, c'est que pendant que son oeil gauche surveille Pascale et son appareil photo sur son flanc gauche, son oeil droit me fixe en face...
Mais comment un cerveau arrive t-il à synchroniser ce type d'images ? La terre de Tanzanie, magnifiquement travaillée avec un ordonnancement quasi britannique... Les champs sont tous propres, bien délimités et parfaitement entretenus... Si au Mozambique, tout se faisait à la main, cela fait vraiment plaisir d'apercevoir de temps à autre des petits engins agricoles. Et nous voilà repartis pour un tour de montagnes russes... Si certains peinent dans les montées avec un chargement titanesque... ...d'autres s'en donnent à coeur joie à fond la caisse plein pots les balais dans les descentes !!! Après le Mozambique, qu'est que ça fait du bien de voir des enfants jouer avec des jouets... Fussent-ils en bois !
Noter quand même le bandage caoutchouc des roues !!! Et de voir de nombreux écoliers rentrant de l'école... Même si le chemin pour rentrer de l'école à la maison ne doit pas être facile tous les jours, il a au moins le mérite d'être le bon !!! La terre de Tanzanie, magnifiquement travaillée avec un ordonnancement quasi britannique... Un petit air de Dogon, ce petit toit entre ces deux maisons...
Mais ceci est une autre histoire dont je vous parlerai dans quelques mois. Excès de vitesse, 63 km/h au lieu de 50...
Pendant que je cotise au trésor public tanzanien, les enfants s'empressent de voir ces engins bizarres avec des blancs barbus au guidon. Ils voudraient bien tous essayer le machin à fauteuil... Si c'est pas du regard heureux çà !!! A plus de 1600 m d'altitude, à l'ouest de la Tanzanie en direction du Malawi, d'immenses champs de thé couvrent les collines.
Ancienne colonie anglaise oblige ! E la cueillette va bon train dès le bon matin. Allez la dernière image de Tanzanie qui pour moi grâce aux plongées, snorkeling et à Mikumi National Park vient de dépasser dans mon coeur d'une très courte tête la Mongolie que je croyais pourtant indétrônable !!!
Tanzania, Hakuna Matata, je reviendrai...






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