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Namibie Version imprimable Suggérer par mail
Par Pascale
23 janvier 2009

Ce pays, je l’attendais depuis longtemps. Des discussions (merci Mélanie), des photos, des lectures… Mais je n’avais pas pensé à la chaleur… Nous sommes en plein cœur de l’été Namibien, ciel sans nuage (sauf certains soirs), pas une goutte de pluie depuis… longtemps, sauf un gros orage le jour où nous passons la frontière !

Les villes ont des noms aux sonorités étranges : Windhoek, Swakopmund, Walvisbaai, Erongoberge, Wlotzkasbaken, Tsondabvlei, Sossulvlei, Sendelingsdrif, Oranjemund et j’en passe… (on se croirait dans un livre d’Hening Mankell , n’est-ce pas Maz et Luce ?).
Posées au milieu de nulle part, elles ont une architecture germanique, décalée et originale dans ces paysages.
Les habitants parlent allemand, anglais, afrikaners et quelques dialectes.
En sortant du Botswana, nous rencontrons des femmes « Herero », coiffées d’un drôle de chapeau plat à 3 pointes et habillées de vêtements longs et colorés.
24 janvier
Direction Sesriem, sud de la Namibie, porte du désert.
Un arrêt à Solitaire, hameau de quelques maisons. On se croirait dans Bagdad Café… Et pourtant, c’est un gros point sur la carte.
Des vieilles voitures rouillées accueillent les visiteurs. Un barbu ventripotent et suant gère le seul endroit pour se ravitailler et boire un coup à des dizaines et des dizaines de kilomètres à la ronde.
Même les oiseaux sont tous là pour se désaltérer.
Dans ce coin de Namibie, il ne faut pas avoir oublié le sel, ni avoir une rage de dents.
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 Arrivée à Sesriem, nous cherchons un hébergement. Oups, le moindre lodge est à 400 dollars la nuit, et nous sommes en basse saison !
Ici, c’est tourisme de luxe, les lodges qui font face au désert possèdent tous une piscine ou un spa. Heureusement, le village dispose d’un camping où nous courrons et où nous avons super bien dormi…

Alors que nous venons de faire plus de 300 Km de piste pour arriver ici,  il faut payer pour « passer » la porte du désert et la piste se transforme en route goudronnée sur 60 Km, juste pour arriver aux dunes… Jamais vu ça.
Dommage, car c’est un lieu magique.

25 janvier
Le plus vieux désert du monde mérite que l’on se lève tôt pour voir le soleil le colorer et jouer avec les rondeurs de ses dunes, jouer avec  l’ombre et la lumière.
Debout 5 heures. Température idéale…
D’un coup de (c)rayon, le soleil allume les dunes une à une et les colore. Une touche d’ocre, d’orange, de rose, de violet, de jaune. Magnifique.
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 Une petite marche d’1 km nous mène à Dead Vlei, une cuvette asséchée parsemée d’arbres morts sur un sol tout blanc et craquelé (acacias pétrifiés depuis plus de 500 ans lorsque le tracé de la rivière s’est modifié), des dunes imposantes qui changent de couleur, des animaux en liberté…
Heureusement, il y a très peu de touristes, je n’imagine même pas ce lieu en haute saison.
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 À un hémisphère prés, on se croirait en Mongolie !
Sauf qu’ici il y a des autruches, des barrières de partout, et pas de nomades.

Côté pistes, c’est roulant...
Regarder et écouter la vidéo.

Et nous croisons oryx, springboks, autruches et quantité d’oiseaux.
Ce pays compte à peine deux millions d’habitants, nous roulons parfois plus de 100 kilomètres sans voir une seule habitation. Les fermes, isolées, disposent toutes d’éoliennes hydrauliques et gèrent de gros troupeaux de bovidés. On se croirait presque dans l’Ouest Américain et nous mangeons des barbecues de viande de bœuf ou d’onyx excellents.
Les paysages sont grandioses, secs, dépouillés, sauvages, mais qu’est ce qu’il fait chaud…
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 Demain, un peu d’air, nous allons sur l’océan Atlantique, au bord de la zone interdite d’extraction de diamants.

26 janvier

Lüderitz est une toute petite ville étrange au bord de l’Atlantique. Une ville de pécheurs mais aussi d’extracteurs de diamants.
Les premiers sont noirs, les seconds sont blancs (Allemands ou SudAf).
Une ville où son centre est occupé par des maisons de style bavarois aux couleurs criardes, plusieurs églises, beaucoup de banques et par des petites cabanes en dur dans sa périphérie.
Une ville où les femmes blanches parlent haut et fort dans leur téléphone portable, les bras et les mains couverts de bijoux, où les hommes sont ventripotents, toujours un verre dans la main droite et de la viande grillée dans la main gauche.

Depuis que nous sommes entrés en Namibie, nous n’entendons plus de musique Africaine à la tombée de la nuit dans les villages. La Namibie est vraiment un pays de transition avec l’Afrique du Sud.

Nous devons être le 31 janvier à Cap Town pour mettre les sides dans un container en direction du Bénin.
Le passage en Namibie aura donc été écourté. Dommage. Il restait des endroits comme le parc d’Etosha ou les villages et le peuple Himbas à découvrir.
Une autre fois, peut-être…
 
 
Dernière mise à jour : ( 28-01-2009 )
 
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