Un peu plus de deux heures de ferry (sans les
sides restés à la mission) et nous arrivons dans l'île aux épices.
D'entrée, une sensation, celle de métissage
culturel. Des Africains, des Indiens, des Arabes. Différentes cultures qui se
retrouvent dans l'architecture, dans l'atmosphère de Stone Town, la ville
principale.
Des maisons persanes, des palais de sultans,
des moucharabiehs, des petites ruelles, des odeurs de cardamome, de clous de
girofle, des masques et des peintures africaines, du thé aux épices, de la
cuisine indienne.
Et les portes, signes de richesse dans la culture de Zanzibar, sont sculptées,
décorées par des représentations qui correspondent au propriétaire du lieu.
Au hasard des ruelles sinueuses, Corto Maltese pourrait être là.
Sur les bancs de pierre adossés aux maisons,
on joue au bao, passe-temps favori des Zanzibaris. Une pièce de bois creusée,
des petites pierres ou des graines dans des trous, le but du jeu est de récolter
le maximum de pierres ou de graines. Certains jeux de bao sont sculptés. 1er janvier
Une bonne partie de la journée fut consacrée à
visiter une « spices farm ».Des jardins dans lesquels poussent de
manière un peu anarchique toutes sortes d'épices : cardamome, clous de
girofles, cannelle, noix de muscade, poivre, vanille, mais aussi des
arbres fruitiers : papayers, dattiers, citronniers, mandariniers,
pamplemoussiers. Nous avons senti, nous avons goûté...
Sir l'île, plus de 200 000 personnes
travaillent dans ces « spices farms ».
Au marché de nuit, nous finissons par des
brochettes de poissons et de viandes, et par une pizza chocolat (pour le
chocolat, ça faisait longtemps ...) le tout accompagné de jus de sucre de canne
au gingembre.
Le café à la cardamone recèle toujours des
parfums extraordinaires.
Ce sont mes amis de Gaza qui me l'ont fait découvrir, j'ai une pensée pour eux,
ils vivent des temps difficiles. Encore et toujours.
2, 3 et
4 janvier De nombreux dalla-dalla surchargés, (sortes de camionnettes
en bois) transportent les habitants. A chaque arrêt, des femmes accourent espérant
vendre quelques fruits ou gâteaux.
Nous louons une 250 cm3 afin de visiter le
sud-est de l'île. Nous nous arrêtons 2 jours dans la baie de Kizimkazi, petit
village de pécheurs, dans des chambres sur la plage, gérées par des villageois.
Nous rencontrons Franco, qui nous concocte
pour le lendemain une journée à bord de son bateau de pêche.
Départ tôt pour des îles, eau transparente, du bleu outremer, du vert, de l'émeraude,
du blanc ... L'Océan Indien nous dévoile sa beauté et ses couleurs.
Le
grand bleu
Masques et tubas nous permettent de voir les
fonds, corail bleu, étoiles de mer bleues, poissons jaunes et bleus...
Au retour un groupe de dauphins nous accompagne (Ju, j'ai pensé à toi), super journée...
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Pour 5 euros, le soir, on nous prépare des
langoustes et du poisson du jour au barbecue, avec des chapatis, y'a pire...
Le chapati est une galette faite de farine et de sel, étonnamment moelleuse,
servie telle quelle (au petit-déjeuner) ou avec des épices pendant les repas.
Les gens d'ici sont adorables, d'une
gentillesse à toute épreuve. « Hakuna Matata », « pas de problème »
est la devise de l'île.
Quand on cherche notre chemin, que ce soit dans les ruelles de Stone Town ou
sur les routes/pistes de l'île, il y a toujours quelqu'un qui vient nous
renseigner, qui vient nous dire bonjour.
En swahili, les salutations font partie du
rituel tout au long de la journée : Jambo (Bonjour), Mambo Vipi (salut,
comment ça va ?), Poa (bien, cool).
4
janvier 2009
Au Nord-Est de l'île, Matemwe, petit village
de pêcheurs posé le long d'une plage d'une blancheur inouïe.
Lieu mythique, Zanzibar est aussi un lieu
magique. Une ambiance unique règne sur cette île. Malgré certains hôtels de
luxe étrangers disséminés sur des lieux magnifiques, cette île conserve son
authenticité, son esprit.
Les enfants sourient jusqu'aux oreilles, chantent et jouent.
Comme dans un rêve... 6janvier
Il est parfois difficile de reprendre la route
lorsque l'on est dans des endroits comme celui-ci...