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Bolivie - Salar de Uyuni

Dernière photo de Sucre, ville coloniale moderne avec une vie moderne et des habitants modernes. On prend la route pour Uyuni et les déserts d'altitude... Finis les marchés et autres centre-villes coloniaux, les grands espaces aux immenses perspectives nous attendent.
Une belle route goudronnée mène jusqu'à Potosi. Potosi... la colline rouge, la célèbre Sumac Orcko ( Bien entendu, toute cette sur-exploitation minière laisse de lourdes traces tout autour de la ville avec ses nombreux terrils d'extraction. Voilà une nouvelle qui fera très certainement plaisir à notre ornithologue provençal de Christian !!!
Désolé Christian, nous n'avons pu passer par la Higuera et ce n'est peut-être pas plus mal car une exploitation commerciale éhontée sur la mort du Che en ce village s'est mise en place... Nous avions vu de nombreux lamas aux oreilles décorées de rubans mais avec un collier jamais! Passé Potosi, une piste va nous conduire jusqu'à Uyuni. Changeante à souhait, elle traverse des paysages magnifiques. Ici, une portion de sable avec même des petites dunes... ...et pourtant en fond de vallée, de l'eau, de la verdure et donc des animaux. Cette région minière entre Potosi et Uyuni propose à nos yeux toutes les couleurs de la palette. L'altiplano à 4200m... Perspectives contrariées entre un ciel et une piste qui avancent à contre-sens ! Prémice des salars, nous commençons à entrevoir de plus en plus de sel aux alentours. Comme il se dit au MC Sénas, la sortie est homologuée. Le ciel en fond nous a gâté de quelques gouttes de pluie mêlées à de la neige fondue durant un tout petit quart d'heure.
Juste de quoi se rafraîchir, sans plus. Hernan Puelma, sympathique chilien rencontré sur la piste avec deux Yam XT 660 sur une remorque redescend dans son pays avec ses copains.
Il en est encore sur le cul d'avoir vu surgir nos deux attelages d'un nuage de poussière au sortir d'une grosse Ce cliché écartera définitivement les doutes de ceux qui auraient pu douter de l'appartenance du Lama à la famile des Camélidés.
Quelle autre famille d'herbivores serait capable de se régaler de tels épineux ? Tout simplement magnifique !!! La dernière côte. Derrière en bas du col, Uyuni, balayée par des vents froids et aux abords envahis de sacs plastiques... Le salon au mobilier de sel de notre petit hôtel à Uyuni. Maritza et son mari de l'agence Empexa ont répondu gentiment et très professionnellement à toutes nos demandes pour assurer notre logistique dans le salar d'Uyuni et le sud Lipez.
Parmi la foultitude d'agences de voyage d'Uyuni, nous ne saurons trop vous conseiller Empexa pour leur sérieux et la qualité de leurs relations humaines.
Muchas Gracias Maritza ! Et voici Henri, notre guide et sa cuisinière de femme Vacia qui assureront notre logistique 4 jours durant.
Leur petit garçon de deux ans, William, trop jeune pour aller à l'école nous accompagne aussi.
Toute l'équipe les remercie de tout coeur pour le sérieux et les explications de Henri, la qualité de la cuisine de Vacia dans des conditions plus que difficiles et aussi pour leur patience infinie face à nos innombrables arrêts photo ou problèmes mécaniques.
Muchas Gracias Henri y Vacia ! Uyuni, malgré son éloignement, était et reste un grand noeud ferroviaire. Eh oui, fallait bien exporter tous les métaux précieux qui s'extrayaient de cette région !
Juste à la sortie de la ville, le cimetière des trains. Tous à charbon datent du 19ème siècle !!!
La sécheresse du lieu les protège des attaques de l'oxydation... Quand un cheminot à la retraite se met aux commandes d'une de ces vieilles dames du temps jadis...
Allez Jean, y'a du boulot de restauration et puis ça te changerait un peu de tes motos d'antan !!! Ces squelettes de métal au milieu de cette étendue désertique créent une ambiance bien spéciale mais en regardant bien... ...on se rend compte qu'un locataire apprécie bien la chaleur de l'ancienne chaudière ! Colchani, village des récoltants du sel du Salar. Depuis la nuit des temps, ses habitants grattent la surface du sel toujours au même endroit. En effet, le salar croît en saison des pluies. L'eau fait remonter le sel en surface. Le chantier d'extraction est toujours au même endroit.
La mine paraît inépuisable !
En effet, une production annuelle d'environ 25 000 tonnes ne risque pas d'épuiser les 10 milliards de tonnes estimées du gisement. Au village, une fois séché au feu et additionné d'iode pour lutter contre le crétinisme (si, si vous pouvez vérifier !), le sel destiné à la consommation humaine est emballé par sachet d'un kilo pour être expédié vers les villes.
Voilà qui me donne plein d'idée pour les amis d'Araouane et Taoudenni au Mali... Un oeil du Salar !!!
Sont ainsi appelées ces résurgences provenant de cours d'eau souterrains descendant des montagnes environnantes.
Bêtement, j'ai goûté et l'eau est très très très salée... Tu m'étonnes ! Un vrai bonheur de rouler sur le salar. Plus plat et mieux entretenu qu'une autoroute française ! Un bon 100 km/h sans problème avec nos Spécial dédicace pour Loris, Nicolas et Marius... Allez une petite visite de l'hôtel de sel... Ici, tout est en sel ! Une couche de sel et une couche de sédiments stratifient les blocs qui ne sont donc pas blancs immaculés. Les blocs sont Sous le regard bienveillant d'Evo, el presidente indios très aimé de la Bolivie qui a su redonner leur fierté aux peuples indigènes andins. Tables et chaises de sel... Sommiers de sel... Statues de sel...
Ici la Pachamama (Terre-Mère), déesse-terre dans la religion des Amérindiens d'Amérique du Sud. Pour moi, une image forte. Celle d'un Lama transportant du sel.
Lama camélidé = Dromadaires au Mali qui transportent toujours le sel de Taoudenni à Tombouctou... Même une horloge en sel... Allez, on repart sur les 12 500 km2 du salar d'Uyuni.
Cette étendue de sel, vestige d'un lac d'eau de mer asséché est situé à 3 700 mètres d'altitude. Plus vaste désert de sel du monde, il représente un tiers des réserves de lithium de la planète.
Sa formation remonte à 40 000 ans où l'étendue d'eau salée était une partie du Lago Minchin, un lac préhistorique géant. Passe-moi le sel, s'il te plaît ! Au fond, une des 34 îles parsemées sur le salar. Eh coucou Président ! Halte déjeuner sur l'Isla del pescado. Elle porte son nom car de loin, elle ressemble à un poisson... avec une bonne imagination. Roche corallienne et cactus en veux-tu en voilà ! Leurs épines font une bonne dizaine de centimètres. Certaines servent même d'aiguilles à tricoter... Vu de nos propres yeux ! Oh, une fleur... C'est beau une toute petite fleur perdue au beau milieu d'une île dans un désert tout blanc. Préparation de la séance photo... Pas évident de viser juste car l'image de l'écran de l'appareil photo est tuée par le soleil mais nous avons passé  un bon moment à jouer avec les effets de perspectives...
Ici Brigitte se prend pour le géant Atlas ! Là Pascale porte une langouste égyptienne en rut (private joke for Senas Moto Club) avec un blouson Shop Moto dans sa main droite et un side-car Elefant dans la gauche !!! Afin de me protéger du soleil vraiment terrible de ces hautes contrées, durant presque un mois, la barbe ait laissé pousser puis d'un couvre-chef d'une couleur magnifique et d'une efficacité indéniable me suis équipé !!! Henri, notre guide, dit que ces petits monticules de sel formant dallage sont la respiration du salar... D'une nature très cartésienne, ces structures quasi-systématiquement hexagonales m'ont fortement interpelées. Seraient-ce les cristaux de sel qui imposent cette géométrie si régulière ?
Le livre d'or reste ouvert à qui aurait l'explication... C'est beau, c'est grand, c'est blanc, c'est tout ! Vu du ras du sol, la perception de la chose n'est vraiment pas la même... Allez une dernière... pour la route !!! Bordure du salar, les îles donnent des impressions de mirages au loin... Visite de la grotte Galaxia.
Même si les photos ne rendent pas bien compte de la matière présente... ...sachez qu'il s'agit d'algues pétrifiées ! La finesse des concrétions est ahurissante et n'a rien à envier aux aiguilles de la grotte de Choranche dans le Vercors... Juste à côté dans la même colline, un cimetière de tombes pré-incas datant du Xième siècle environ. Ici, plus de momies, tout a déjà été pillé, il y a fort longtemps mais demeurent quand même certains vestiges prouvant bien qu'il s'agit d'un cimetière...
Notez les feuilles de coca en offrande. Le culte continue... Ne devaient vraiment pas être grands à cette époque-là...
A en juger les crânes d'adultes ici-présents gros comme mes deux poings, cela devait donner dans les 1,20m à 1,30m. Comme toutes les îles dans le salar, cette colline est constituée d'anciens squelettes de corail au calcaire si particulier et facilement reconnaissable. Sur l'air bien connu de : Petit photo-montage juste pour vous faire apprécier l'étendue s'offrant à nos yeux du haut de la colline de la grotte Galaxia !!! Direction, le gîte d'étape sur une piste rapide et sablonneuse avec une bonne dose de fech (farine de sable). Heureusement le vent est latéral... Trois photos pour saluer le travail de la société Leurs installations photovoltaïques simples mais très bien réalisées fournissent du 24 volts et assurent de quoi s'éclairer (5 à 8 ampoules) et recharger tous les matériels électriques portatifs.

Message personnel : Bruno, comme tu n'as plus grand chose à faire durant tes heures de travail, si jamais tu pouvais faire une petite étude économique et financière pour ce type d'installation...
L'exportation de kits complets de telles solutions pour l'Afrique ne devrait pas être une mauvaise idée... L'installation est fournie avec une affiche servant de manuel simple et très clair pour tous les utilisateurs.






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