15 janvier
Par Pascale
Une demi-heure pour passer la frontière. La Zambie taxe ses visiteurs : 50 dollars de visas par personne, une taxe carbone pour le véhicule, une taxe de district pour l’emplacement de la douane, tout cela avec le sourire.
La Zambie est verte (nous sommes en saison des pluies), beaucoup de plantations de maïs, de coton. Au bord de la route, on vend des pommes de terre, des tomates, des mangues.
Les gens nous saluent toujours, chantent, tapent des mains « welcome in Zambia ».
Nous traversons une réserve naturelle.
A la sortie, une barrière : Stop, TSE-TSE. Un type avec un filet à papillons troué de partout regarde dans les sides à la recherche de mouches tsé-tsé… Comme si elles allaient s’arrêter à la barrière !
Arrêt à Lusaka la capitale pour trouver les pneus que nous cherchons depuis longtemps.
Le temps de monter les pneus, un attroupement se forme. On me demande notre parcours, et surtout quelle est notre mission, si nous travaillons pour le gouvernement français (…) ce que je pense de la Zambie et surtout comment sont les autres pays Africains.
Direction Livingstone. Décidemment, nous suivons la route du Docteur Livingstone depuis le Mozambique…
A Livingstone, nous dénichons un hébergement géré par une association italienne qui vient en aide aux jeunes en difficulté.
Nous logeons sous tente et un cuisinier italien nous concocte pizza, pâtes faites maison, parmigiana et crêpe au chocolat.
Un grand bonheur que de retrouver le goût du chocolat. « Olga's corner » est un endroit à recommander.
5 kms plus loin, nous arrivons à Victoria Falls (chutes Victoria).
Tout commence par de la bruine qui se détache dans le ciel puis le bruit assourdissant de cette eau qui tombe de plus de 200 m de haut, et comme nous sommes en saison des pluies, de l’eau il y en a !
Voir et écouter les chutes
Les chutes Victoria ont la particularité d’être situées sur 2 pays.
De l’autre côté du pont qui surplombe le fleuve Zambèze qui sert de frontière, le Zimbabwe. Nous ne verrons personne passer cette frontière, ce pays est « bouclé » depuis plusieurs mois : problèmes politiques et surtout problèmes sanitaires majeurs (choléra).
