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Panama Version imprimable Suggérer par mail
27 août au 5 septembre
Par Pascale


La frontière Costa-Rica/ Panamá se matérialise par un vieux pont en bois où plus aucun train ne passe depuis longtemps.
Bonne nouvelle, les ressortissants européens n’ont pas de permis touristique à payer contrairement aux Américains.
Depuis l’Amérique centrale, les frontières sont le terrain de nombreux enfants qui mendient ou qui subsistent de petits boulots. Celle-ci n’échappe pas à la règle
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Côté Atlantique, les maisons sont construites sur pilotis. On se demande parfois comment elles tiennent encore debout. Les gens vivent de la pêche, des transports maritimes vers les îles (plus de 2000 îles au Panama, pas toujours habitées).
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 Nous traversons le pays par la panaméricaine (unique route) qui mène à Panamá City. Peu d'habitations dans le centre, des petits villages, beaucoup de troupeaux de vaches.
50 km avant la capitale, tout change : des panneaux publicitaires immenses vendent des villas au bord de la mer, dans des parcs clos et sécurisés, avec terrains de golfs : nous changeons de monde.
L'arrivée dans la ville de Panamá nous surprend. Il faut dire aussi que nous n'avions plus vu d'immeubles et de gratte-ciels depuis fort longtemps.
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La circulation est dense, tout le monde klaxonne, bazar innommable.
Je n'aime pas cette ville. C'est la cohue comme dans toutes les villes d'Amérique centrale, mais elle n'a aucun charme.
D'un côté une ville qui grouille, bruyante, avec des quartiers périphériques sales et peu engageants et, tournées vers la mer, des marinas avec casinos, restaurants de luxe, voiliers magnifiques et yachts en tout genre.
Vous passez d'un monde où l'on boit le champagne en musique sur un bateau de luxe, à un monde (2 km plus loin) où des mômes de 10 ans, en haillons veulent vous cirer vos chaussures pour 1 dollar.

Nous quittons cette ville pour Vera cruz, 23 km plus loin où pour le même prix nous passons d'un dortoir à 10 $ par personne, dans un immeuble miteux surchauffé, à un petit hôtel (sans prétention certes) au bord de la mer, à 20 $ la chambre avec piscine et petit déjeuner compris.
Et puis, dans cet endroit, vit Marlenes Dominguez Mendoza, avec qui nous dessinons tout un après-midi.
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Nous devons trouver un bateau pour convoyer les sides jusqu'à Cartagena en Colombie ou au Venezuela.
Nous savons déjà (pour avoir lu l'expérience d'autres voyageurs avec véhicule), que le passage Amérique Centrale/Amérique du Sud est très compliqué mais aussi cher ... certains en profitent. Les compagnies maritimes et aériennes ont trouvé la poule aux oeufs d'or...
Il n'y a pas de frontière terrestre ente le Panamá et la Colombie. Le Darien, la partie voisine de la Colombie reste une région vierge,.
Ce lieu, est un no man's land que personne ne traverse, les FARCS l'occuperaient .
Manque de chance, nous arrivons un vendredi, la veille d'un départ de cargo, et deux jours sont nécessaires pour faire la totalité des papiers.
Cargo raté... Et il y en a un par semaine...
Le week end tout étant fermé, nous visitons le canal.
Le canal relie deux océans, deux mondes.
Le Panamá possède la plus puissante économie d'Amérique Centrale. Le pays doit principalement cet essor économique au Canal. Les droits de passage dans le canal sont décidés par l'Autorité. Ils se calculent sur le type de navire, la taille et le type de cargaison. Ceux-ci ont rapporté en 2006 1,4 milliard de dollars, pas mal...
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Dernière mise à jour : ( 05-09-2008 )
 
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