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Mongolie 4

Reprenant la route, un bel aigle noir est venu nous survoler juste par simple curiosité. Si le Yack n'effraie pas grand monde, ce mastar de taureau solitaire rencontré en bord de piste n'était guère rassurant. Mais comme tout mongol qui se respecte, après avoir jeté un oeil sur nous, s'en est tranquillement allé reprendre ses occupations. Ayant pris par hasard ou erreur une piste secondaire, nous sommes tombés chez une famille de nomades. L'occasion pour nous de (re)goûter au thé salé au lait de jument et au yaourt (crème) mongol. Allez tout le monde prend la pose pour la photo de famille qu'on leur imprimera bien évidemment. Le vent de la steppe illustre bien cette photo de la petite dernière qui était la plus timide. Une des plus belles selles rencontrées en Mongolie avec ses tapis, sa doublure de tissu de couleur et bien rembourrée. La plupart sont de simples morceaux de bois. Faut dire que les fesses du Mongol sont tannées depuis son plus jeune âge... Patchka, personnage sympathique, rencontré à Dashinshilen, nous indiquera où nous restaurer, prendre de l'essence et la direction de la piste suivante. Du coup, il a gagné un tour gratuit de side-car ! Et encore un sourire mongol... Celui de la petite fille du mini-retaurant de Dashinshilen. Quelle que soit la texture de la piste, steppe ou désert, voilà à quel genre de dilemne, le voyageur étranger est confronté dans ses choix directionnels... Mais que fait la DDE ? Heureusement de temps à autre, une âme charitable, à grand renfort de gestes et de dessins au sol, nous remet sur le bon chemin qui n'est jamais droit en ces contrées... Le pont était légèrement défoncé (doux euphémisme), même si cela a été dur pour moi en force, Alain l'a trialisé tout en douceur... Magnifique l'aigle mongol... Juste avant son envol majestueux. Aujourd'hui, c'était le jour des enfants en Mongolie. Ils avaient tous des friandises à la main ou plein la bouche. Quels paysages... Un vol de cigognes au dessus de nous... La police mongole, quasi inexistante et toujours souriante, nous souhaite systématiquement la bienvenue. Son représentant ici présent n'est pas peu fier de poser sur notre side-car ! Une maison de style chinois en bordure de route... Belle piste, beau paysage, que demander de plus ? Et toujours un ciel chargé mais une température clémente... Le portail d'entrée de notre dernier camp de yourte à Amarbayasgalant. L'endroit est d'un paisible à peine imaginable. Le kiosque Sylvie profite du soleil couchant pour croquer quelques dessins... Pascale et Purev-Ochir, le serveur et majordome du lieu qui a été aux petits soins avec nous durant toute notre halte de 2 jours et 3 nuits. Une excellente rencontre, ce jeune de 23 ans sympa et toujors souriant, originaire de la capitale et qui travaille ici toute l'année pour un salaire de 100$ hors saison et 300 $ en saison touristique... Bugade colorée sur fond de steppe... La steppe et encore plus le camp de yourtes sont truffés de ces espèces de campagnols à grandes oreilles dont doivent se délecter les aigles... Le nombre de marmottes est impressionnant et elles ne sont pas farouches... Posée tranquillement sur le perron d'une maison en plein village, celle-là n'attendait que notre appareil photo. Il est pas beau mon dos ? Celle-ci a trouvé une cachette douillette sous une maison pour son hivernage. Passage du gué pour aller au monastère, je Tout le monde pousse et finalement on sort assez facilement... Alain, inspiré par mon passage désastreux, traverse sans encombre sur un chenal moins pierreux. La veille, c'est lui qui s'était planté dans un lac de boue. 1 à 1, la balle au centre... Au retour, je ne me suis pas laissé surprendre une seconde fois. Retour au camp pour l'équipage Martinez-Mathieu... Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, etc... Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, Bêêê, mêêê, etc... La tondeuse à l'oeuvre ! Partie d'échec serrée, ça gamberge. Trois parties, une victoire, une défaite et un match nul (Pat)... Faudra que je revienne pour qu'on se départage avec Purev-Ochir... La paix tout simplement...
Dans tout notre périple en terres mongoles, nous avons rencontré plus de chevaux que de Mongols ! Quand on sait qu'ils ne sont que des compagnons d'agrément, cela permet d'imaginer leur place dans la cosmogonie mongole...






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