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Mexique - Côte Pacifique

Arrivée à Playa Azul, nous retrouvons le Pacifique et un demi-poulet comblera bien le petit creux. Mon coup de coeur pour la plus belle mexicaine aperçue depuis notre entrée dans ce pays ! Qu'il doit être dur d'être poisson quand deux pélicans chassent de concert en ...Pénétration dans l'eau, ailes cassées... Les plongeurs des JO n'ont qu'à bien se tenir, voilà deux concurrents sérieux ! Photo volée d'un kéké du lieu qui aimerait bien... ...surfer aussi bien que celui sur la vague au fond ! Je sais pas comment se dit : Bouille ou Trogne en mexicain mais celui-ci, il en a une vraie belle !!! Quand les zébus s'ébattent et se repaissent sous les cocotiers avec les vagues du Pacifique en fond. Ne doivent pas souvent penser à leurs cousins et cousines dans les cactus de Baja California, ceux-là... Sur le pont côté Pacifique... ...et côté montagne. Désolé pour les variations de bleu mais de bonne heure, les ombres sont encore un peu longues... et Double Take ne gère pas encore ce détail. Bord de mer, entrée d'une propriété très locale. Avec des cabanons de plage style mexicains... Certes, le terrain ne se prête pas vraiment à la pétanque, mais le cabanon reste le cabanon ! Ce taxi de campagne porte un bien gros passagers qui prend la place des 8 habituels ! Les camions mexicains sont longs, très longs... Constitués de deux vraies semi-remorques, les doubler demandent un peu de patience. Sauf sur les topès...
Tiens les topès, voilà une autre histoire mexicaine... Un topé, des topès : Spécialité mexicaine rigolote au début et s'accordant très très souvent au pluriel.
Un topé, de par sa nature profonde, se devrait d'être un élément de mobilier urbain, que nenni. Il peut surgir n'importe où.
Mais il y a plusieurs espèces de topès... Le topé urbain se signale de par sa peinture... Une autre variante du topé urbain, à gros clous de métal secouant très sèchement. Le sournois, le plus dangereux, il jaillit du goudron. Son camouflage digne d'une arme de destruction massive irakienne le fait surgir devant les yeux médusés du pilote... qui l'évite heureusement dans la plupart des cas par un freinage savamment appuyé ! La variante moins dangereuse car la première n'est pas obligatoire. Se passe techniquement en seconde en fonction de l'humeur de la passagère.
Enfin toujours est-il qu'aujourd'hui sur les 517 km parcourus, il a fallu ralentir 249 fois...
et... LES TOPES, ON EN A MARRE !!! Arrivée à l'étape du jour : Pie de la Cuesta.
Langue de sable de deux kilomètres de long s'enfonçant dans le Pacifique 10 km au nord d'Acapulco. Les gens de goût boivent toujours leur bière mexicaine avec un ou deux morceaux de lime dans le goulot de la bouteille. Muy bueno !!! La cuisinière de notre cantina du soir. Le meilleur guacamole depuis le départ... Je me demande encore à quoi peuvent-bien servir ces parasols plantés dans la lagune en bordure de la cantina ??? Côté nord, la lagune, alimentée par une rivière descendant de la montagne. Côté sud, le Pacifique sur une plage très dangereuse, pas interdite mais fortement déconseillée pour la baignade. Les vagues frappent vraiment fort. Bain de mollets seulement...
Leur éclatement canonesque suivis de leur grondement de tonnerre prolongé puis du bruissement de leur écume vont bercer notre nuit sans discontinuer. Et pourtant, tout cela semble si paisible... Les cocotiers omniprésents sur cette côte pacifique sont généreusement chargés. Et une photo d'art sans aucune retouche à l'ordinateur, juste pour le plaisir des yeux !!!! Enrique, notre hôte, vient tailler un petit bout de causette en anglo-espagnol. Vous noterez l'excellence de sa tenue en hamac. L'homme d'expérience en la matière se voit très clairement !!! Acapulco...
Vous croyez peut-être que nous aurions fait profiter de sa baie. Trop connue...
Acapulco, c'est cela aussi. Au détour d'un virage en pleine zone urbaine avec le Pacifique 100m plus bas !
Y'a du boulot encore ! Mais ils y travaillent, vu des poubelles sélectives pour le plastique. Rares mais elles commencent à exister.
Ne désespérons pas. Magnifique fresque urbaine dans un faubourg d'Acapulco. S'imaginer le Pacifique et ses énormes vagues en bout de cette lagune peut être difficile. Paisible au petit matin... Aujourd'hui, chaud, beau, (28/39°) mais un bon cinquième de l'étape  se fera avec des moments frais sous la frondaison tropicale des bords de route. Juteux et excellents, juste un peu chauds... Et toujours des sourires et de grands bonjours au passage de notre équipage bizarroïde. Je sais pas ce que deviennent robes, jupes, maillots présentés sur les mannequins de cette taille... Grand mystère quand on voit la taille moyenne de la femme mexicaine dès son adolescence !!! Cette photo n'a rien à voir avec le commentaire de la précédente... Pardon madame. ! Tiens, il a dû pleuvoir en montagne... Pour nous, les motos-taxis ont fait leur apparition aujourd'hui. Moyen de transport économique  et rapide très apprécié des villageois pour se rendre en ville ou au marché.
Comme nous, ils ont trois roues... Y'en a un qui s'y croit... dans sa pseudo-Mercédes à 3 roues avec radio ! Le jardin d'enfants de Puerto Angel... Dédié à Sigmund !!!
Bizarre et étonnant, non ?
Si vous avez des pistes d'explication, je suis preneur pour les soumettre en bac de philo... Trempés comme des soupes, interpellés par le patron du restaurant du rez de chaussée, Par contre, la baie à 50 m en contrebas rehausse considérablement le site. Et les vagues sont toujours ausi impressionnantes.
Sachant qu'il y doit bien y avoir sur tout l'ouest des deux amériques, plus de 15 000 km de côté secouée comme cela, que font les chercheurs en énergie alternative ???
L'énergie produite par toutes ses vagues sur 24h doit être supérieure à la consommation de la planète entière.
Ah, si j'avais 30 ans de moins... Pizza, anchois câpres, et pâtes assorties d'un excellent vin mexicain ont régalé notre palais comme jamais depuis le départ. De la vraie restauration italienne...
Désolé mais la faim nous a fait oublier de prendre la photo avant le début du repas... Guido, même si je ne vous l'avais pas dit, vous auriez deviné sa nationalité...
Turinois, donc quasiment voisin de Grenoble, a possédé une Ducati 900 Darmah à carters carrés dans sa jeunesse et les avait remplacé par des carters ronds. Les ducatistes comprendront, tant pis pour les autres...
Aujourd'hui il cuisine dans son tout-petit restaurant avec son allemande polyglotte d'épouse et nous a fait passer un bon moment même si la nuit qui a suivi n'était pas du même tonneau... Bon, Guido n'est peut-être pas responsable ni des moustiques ni du climat local mais de l'étanchéité de sa toiture, oui...
Rien de grave néanmoins, c'était juste pour l'anecdote.






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