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Salvador - Honduras

Le Salvador n'était pas inscrit au programme mais notre volonté d'éviter Guatemala City a fait naître l'opportunité d'une variante de la route par la côté Pacifique... Les formalités ne prendront même pas deux heures. Des vrais pros, on ne nous la fait plus maintenant, les 234 photocopies à distribuer dans presque autant de bureau, broutilles...
Le plus dur est de savoir mettre la pression au fonctionnaire de service pour éviter qu'il ne s'endorme en plein travail. Tact, doigté, humour semblent les plus motivants.
Un bon fou rire les fait souvent prendre conscience de l'absurdité de leur tâche et de notre situation. Ils s'excuseraient presque de la gêne occasionnée. El Salvador, grand comme un timbre-poste à la réputation sulfureuse et agitée dont la monnaie est le dollar américain. Vous et nous verrons bien...
Message perso : Maz, si je vois XIII, je lui dis quoi ? Maria, 12 ans, notre première salvadorienne. Fait la manche à la cour des miracles, pardon, à la frontière Guatemala/El Salvador.
Elle s'est régalée d'un bon gâteau au chocolat ! Un petit coup de fatigue, hop, une petite sieste éclair...
Ou alors, il cherche son Mars... Notre route semi-ombragée par la forêt tropicale rappelle celle du sud Mexique après Acapulco...
Détail pictographique : Le beau marron de l'eau en bordure provient d'une rivière qui descend de la montagne... en chantant !!! Jardin botanique ? Que nenni, simples aplombs de la route ! Très, très peu de circulation sur cette excellente grande route côtière. La vitesse de certains véhicules, certes bien adaptés au climat, impose néanmoins une certaine permanence dans la vigilance... Mais d'autres ravissent, tout autant que leurs voisins, notre regard.
Avouez que c'est beau quand même un bus salvadorien !
Qu'est qu'on peut être triste en France... La Libertad, notre étape au Salvador.
Plage de galets, grosses vagues à défier. Avec quelques surfers, nous ne sommes pas les seuls à en profiter... Après vêpres, avant d'aller coucher, ces demoiselles s'offrent une dernière promenade en bord de plage.
Quand l'océan se fait mystique... Pour nous, seuls clients du petit hôtel, apéro en musique.
Du luxe, non, juste pour que tout le monde vive.
Que voulez-vous, certains soirs, alors que vous vous préparez un bon plateau télé, ici, nous trimons comme des malades... Qu'est-ce que vous croyiez vous. Il y en a au moins qui marne...
Bon, y' a un truc de certain, c'est que ce n'est pas celui-là !
Un détail vous choque ?
Ah oui, les orteils ne sont pas en éventail...
Quel amateur !!! Voilà du pied de vrai pro !!! Y'a pas à dire, certains sont plus égaux que d'autres au hamac !!! Petit matin sur la côte de El salvador... Au loin le môle du port de La Libertad. Ici, pas de quai, juste cette jetée posée haute sur l'eau. Le soleil levé, nous partons déjeuner en direction du port de pêche. Ambiance calme de fin de nuit de travail pour les pêcheurs avant l'arrivée des clients. Fait chaud déjà... Lui s'octroie déjà une petite sieste Nous pénétrons sur le môle complètement rassurés de constater qu'une loi interdit le port des armes dans les lieux publics, ouf !!!
Prêt pour un tour de marché aux poissons ? Magnifiques courbines séchées... Elles ne sont pas de Cuba, celles-là... Des oeufs de tortue tout frais, à peine sortis du sable... Il est frais mon poisson !!! Des crevettes de toutes tailles à profusion... De l'aile de raie, des calamars... Dommage que Sylvie ait oublié le barbecue... Sale gueule celui-là... Mais bien frais quand même... A peine déchargé, tout est trié pour passer sur les étals voisins du bout du môle. Ceux-là s'occupent des raies... Celui-là, d'une espèce proche du thon. A mon avis des bonites... Travail rapide, propre et remarquablement exécuté... Notre question du jour (pour les enfants seulement), saurez-vous reconnaître le schmilblick ?
Merci Simone, à vous les studios ! Phase 1 : Le pilote de la barque de pêche lève le bras... Phase 2 : Le moteur de la grue est mis en marche... Phase 3 : L'ascencion commence dans un équilibre étonnant... Et ils se déplacent debout sur le bateau pendant la montée... Phase 4 : Le bateau est posé sur un chariot à roulettes... Le fruit du travail de nos deux glorieux pêcheur/équilibristes... Un bon demi-m3 ! Et la barque va rejoindre ses copines bien Le petit poisson est directement mis à sécher dès sa sortie. Dans quelques années, y'en a pas mal qui vont craquer dans le coin... Qu'en pensez-vous Mesdemoiselles ? Chemin faisant vers le Honduras, doublé ce commerçant en chaises multicolores avec ses deux assistants confortablement installés Frontière du Salvador...
Déjà bon nombre de camions patientent pour entrer d'où nous sortons.
Gigantesque différence entre sorties et entrées de frontière. Cinq minutes pour les premières et plusieurs heures pour les secondes... Premier arrêt à la sortie du Salvador. Immédiatement les banques mobiles tonitruantes, liasses en main, nous sautent dessus pour nous proposer leurs services de change.
Avec 157 km à faire au Honduras, nous nous passerons de la monnaie locale. Les dollars feront l'affaire pour payer les frais de frontière. Frontière côté hondurien. Le culte des armes semble ici encore plus fort qu'au Salvador. Garés en plein soleil, quatre longues heures pour l'obtention du permis de circuler avec un véhicule étranger commencent... Ici, on vous prend 15 $ pour remplir à la machine à écrire un papier de couleur retiré préalablement à la douane et faire quatre malheureuses photocopies... Certains s'installent confortablement pour faire face à l'inexorable attente proportionnelle à l'envie de travailler de nos chers amis douaniers... Le tunnel de la douane...
Sur la gauche, la queue du bureau principal où les chauffeurs de camions tentent d'attirer l'attention des douaniers sur leur dossier en attente... Ces derniers, ici en plein travail, semblent avoir une parfaite maîtrise de la situation pour faire poireauter ceux qui les payent...
De la réflexion naît l'action dit-on, ici, de la réflexion ne naît rien du tout !!!
Le douanier hondurien masculin ou féminin est le seul bipède omnivore mammifère de la planète qui ne transpire jamais même par 38° dans le bureau. Même pas sous les manches !!!
Leurs uniformes pourtant de couleur claire sont d'une propreté irréprochables du matin jusqu'au soir. Au dessus de la pile, vous pouvez apercevoir mon passeport et tous les documents parfaitement en règle qui n'attendent plus qu'une seule signature mais de qui... personne ne sait... il est parti... il va revenir... Sous le tunnel de la douane, aperçu ce marchand ambulant qui vend, outre lunettes et lampes torches, des holsters pour pistolets...
No comment. L'administration des routes mettra près d'une heure pour encaisser 11$ de droit d'utilisation des routes. Enfin, l'encaissement fût rapide, c'est surtout le reçu qui a été long à obtenir... Mais comme il est obligatoire de le présenter pour entrer dans le pays. Patience... Là, nous avons payé 39$... Je ne sais plus trop pourquoi mais à chaque fois, un reçu en bonne et dûe forme nous a été délivré.
Cette agence de la Banco de Occidente ne fait que les encaissements pour l'administration, aucun change. Pour cette opération... ...elle dispose d'une succursale à moustaches. Epuisés, déshydratés, nerveusement remontés, nous venons de gagner une bataille administrative de haut vol après près de 4 h de lutte acharnée, un bon coup de gueule, et un fou rire aussi.
Redoutablement efficace le rire en face d'un douanier qui vous les casse. Vous lui éclatez de rire à la face en lui tapant sur l'épaule et il est forcé ainsi d'en faire autant pour au moins faire semblant d'avoir compris le ridicule de la situation qui sur le coup lui échappe...

Au palmarès des cons, toujours en tête, l'administration douanière russe de Vladivostok mais maintenant talonnée de près par sa consœur hondurienne.
On trouve d'ailleurs sur les deux sites, les mêmes commerces de voitures d'occasion. Ici, par contre, elles ne viennent pas du Japon mais des USA...

L'accueil à la frontière étant pour moi le premier révélateur de la qualité du contact avec des étrangers, je clame donc haut et fort : Le Honduras, un pays à éviter de toute force !!! Hôtel à San Lorenzo au Honduras.
Ici, les veilleurs de nuit sont lourdement armés de bons gros fusils à pompe.
Voir des gens rassurés par leurs armes à feu me plongera toujours dans la plus grande incrédulité silencieuse !!!
J'aimerai tant leur expliquer mais c'est si compliqué... Sinon, le Honduras du sud ressemble à çà. Il y a même des chevaux.
Mais que vois-je au loin ? La frontière du Nicaragua.






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