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Vladivostok

Départ de Khabarovsk, vue de la basilique au passage. On se demande bien comment ils font pour avoir des toits aussi brillants... Est-ce de l'or ou du mirror ? Le petit café avec paillotes dans lequel nous prenons notre déjeuner avant d'attaquer la dernière étape n'est pas sans nous rappeler le restaurant de l'arménien de Tchita. Au départ, le beau temps nous accompagne. Puis une brume, peut-être annonciatrice de l'influence de la mer du Japon, se pose sur la paysage. Cela ne se voit pas trop bien sur la photo mais nous allons traverser un pont. Et comme à chaque pont au dessus d'un fleuve important, de chaque côté se trouve une guérite avec un homme à l'intérieur.
Après deux mois de Russie, nous nous demandons toujours quelle est sa fonction.
Alors si l'un de nos gentils internautes pouvait lever le voile de ce mystère, nous lui en serions éternellement reconnaissants.

PS : Merci à Christian Benoit de Lançon pour ses informations sur les grues des steppes... Le soleil de retour, Sylvie a acheté quelques fraises locales pour le grignotis de mi-journée. Une route à 3 voies... On ne pensait même plus que cela pouvait exister ! Et puis 17 762 km après notre départ de Sénas... ...nous y voilà !
Comment, vous ne pouvez pas lire vous ?
Allez faites un effort. Il suffit de remplacer le Arrivée sur la place de la révolution directement en side-car. On tourne un peu pour trouver un hôtel... ...qui nous accepte. Celui-là nous a tout simplement refusé. Certes, nous n'étions pas trés propres... Mais surtout, nous étions étrangers. Et cela dit avec beaucoup d'amabilité par une En cherchant un hôtel pas cher vers l'université, cette façade de cité universitaire nous rappelle l'originalité et la créativité dont faisaient preuve les architectes soviétiques.
Me suis demandé si la clim en bas à droite était pour tout le bâtiment... La pauvre ! Ce sont deux containers bleus (La, La, La, La, La) Ce samedi, jour de mariages dans la ville. A chaque fois, ces filles, bizarrement costumées qui accueillent d'un discours toniturant le couple de mariés.
Quelqu'un(e) a une idée ? Vue de notre chambre d'hôtel au 8ème étage. On a connu pire...
N'allez surtout pas vous imaginer voir la mer, ce n'est que l'estuaire de l'Amour quand il se jette dans la mer du Japon. Et puis comme dans toute grande ville, il y a toujours une petite ruelle ou impasse qui détonne mais qui amène son cachet personnel avec sa cabane en bois ! Nous dirigeant pédestrement dans l'intention de nous restaurer, nous sommes repassés par la place de la révolution sur laquelle trônent plusieurs monuments dédiés aux combattants soviétiques d'Extrême-Orient de la révolution de 1917-1922. Devant une telle ferveur patriotique, vous pensez-peut-être que de mets locaux, nous allons nous régaler... ...que nenni, Pizza Rimini pour Pascale, Romana pour Sylvie, Calzone pour Alain et Napolitaine pour moi. Le tout arrosé d'un Lambrusco frais à point !
Eh oui, nous dînons en terrasse chez Mauro GIANVANNI au bord de l'estuaire de l'Amour. Cliché volé depuis la terrasse du resto. Une amazone traverse la rue piétonne du centre ville. Aussi surprenant que décalé... Et comme partout dans le monde, les manèges amusent les clients et effrayent les passants ! No comment... Le stock de pains de toilette de ma marque préférée commençant à sérieusement diminué, de loin, je pensais pouvoir quelque peu me réapprovisionner mais devant le présentoir, me laver avec ces produits de contrefaçon au cacao m'a paru risqué... et pas réellement approprié... Ce soir, c'est grand lavage. Tous nos vêtements moto y passeront aussi et ils en avaient vraiment besoin. Quant à nos fidèles attelages, leur tour viendra demain. Hors de question de débarquer au Japon avec des Ducati sales. Nous avons des principes et une image de marque à défendre, non ? Encore un cavalier rencontré en pleine ville lors de notre promenade dominicale. La billetterie du bateau est fermé le week-end, donc aujourd'hui c'est relâche...
On vous fait visiter Vladivostok. Vladivostok, son port avec ses enchevêtrements de bateaux... Ses remorqueurs d'un autre temps mais qui fonctionnent encore. Ses bateaux de guerre... Son sous-marin à sec qui se visite... Son vieux bateau de guerre à vapeur de la fin du 19ème siècle... Le mausolée dédié aux victimes de la deuxième guerre mondiale. Et puis au milieu des bateaux, une casquette, une canne, un fauteuil repliable, un pêcheur ! Un, deux, un, deux, un, deux...
Le couteau à la hanche, les jeunes marins regagnent leur cantonnement d'un pas décidé... Vladivostok... Faut vous dire que cette ville, place militaire stratégique pour les soviétiques, est resté fermée aux civils durant toute la période de l'URSS et n'est accessible que depuis peu de temps. Quand on y passe, on mesure toute l'omniprésence de la chose militaire. Ici la cour d'un musée de je ne sais plus trop quoi... Vous connaissez mon amour démesuré pour l'armée... ...le dernier modèle de char russe... Pas plus gros que nos side-car. Fait vraiment jouet cette boîte de conserve... J'espère au moins qu'elle a Vladivostok : son funiculaire... ...d'où l'on surplombe la cité et son port. Alors en voici quelques cartes postales. Regardez le petit cargo qui s'avance... ...voilà comment arrivent les voitures d'occasion japonaises croisées sur le Grrrount... J'adore l'emplacement du petit camion sur l'arrière du bateau. Et bien entendu, comme en tout point de vue, une troupe de choniois en goguette... Au milieu des immeubles, perché au dessus de son nid de verdure, avec son toit doré, peut-être le château de la belle au bois dormant de Vladivostok. Vladivostok, terminus du transibérien.
Bien que la vieille locomotive à vapeur ne soit là qu'en exposition, il règne encore un parfum de cette époque sur la gare ferroviaire... Tout d'abord dans l'architecture de la gare, refaite récemment mais dans un délire d'un autre siècle... Tiens, au passage, le grand bateau blanc va nous emmener au Japon et comme les petits cargos, dans le sens Japon-Russie, il est couvert de voitures d'occasion japonaises... qui sont ensuite déchargées à la grue, une à une... L'intérieur de la gare ferroviaire est décoré de fresques colorées. Alors mes gaillards, un coup de pompe ?
Que fait le marin russe en attendant le train ? Il récupère de sa soirée de fête de la veille de sa permission... Canons, no comment ! Dédicace spéciale de cette photo pour Marius... ...et celle-là pour son père ! Soleil rouge... Et voilà le résultat après plus de 3 heures d'effort. Nous sommes prêts à débarquer dans l'empire du soleil levant !!!
Enfin, quand les filles reviendront avec tous les sauf-conduits et autres paperasses dont vous ne soupçonnez même pas l'existence. L'administration russe vous sera expliquée par ailleurs plus tard... Sur son poteau, sa mouette rieuse nous épiait, mais Gastoneï LAGAFFOV n'avons point vu !!! Message personnel : J'avais réussi volontairement à conserver bien cachés quelques croquants aux amandes spécialement pour Vladivostok et je confirme, ils sont toujours aussi bons... et n'ont pas eu le temps de monter sur le bateau avant de disparaître définitivement. Finis, y'a pu !!! Grand moment de comunication, Alain répond en anglais aux question d'un journaliste du journal local... ...pendant que le cameraman de la télévision locale se met en place... ...Alain pose avec la journaliste télé avant de me laisser me débrouiller avec car elle ne parle que le Russe... Qu'à cela ne tienne, je lui ai sorti tous les mots que je connaissais, parsemé deci-delà de quelques mots d'anglais. Dommage que nous ne puissions voir 
le résultat après montage, ce devrait être épique... Fredrick Perssonn, grand reporter photo professionnel suédois, qui passe lui aussi au Japon en voiture avec son père... Cette photo est de Fredrick. Vous noterez la touche professionnelle qui flatte toujours le sujet... du premier plan... Et voilà, nous y sommes... à bord du bateau...
Certainement la journée la plus dure depuis le départ, content qu'elle soit en train de s'achever. Amarres larguées, le quai s'éloigne, on quitte la Russie, ouais !!!!! Quand déjà au loin, la ville s'éloigne... Les grues à l'entrée du port, travailleuses infatigables, agitent leurs tentacules pour charger des tonnes de ferrailles dans de vieux cargos rouillés que l'on imagine facilement en partance pour la chine... la Russie se trouble, la Rusie s'estompe et disparaît bientôt dans la nuit maritime...
A nous le Japon, Kampaï !!! La saison va commencer... Ils remplissent la piscine du bateau ! Petit aperçu de la mer du Japon durant la traversée... Pas de tempête en vue, mer calme et bateau lent !






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