Accueil
Nous
Nos préparatifs
Côté pratique
Le parcours
Les motos
Nous soutenir
Nos partenaires
Liens
Nous contacter
Livre d'or
Rechercher
Crédits
Newsletter
feed image

S'inscrire






[Retour]
Mexique - Oaxaca

Enrique et Guido nouus avaient prévenu, le route 175 qui monte à Oaxaca est étroite, sinueuse et lente. A raison d'une douzaine de virages sur les 170 premiers kilomètres, je ne me suis pas vraiment ennuyé... les matheux auront fait le calcul, cela fait tourner 2040 fois le guidon à droite et nécessairement 2040 à gauche... Sans compter les topes ! Les routes mexicaines, même si ce tronçon n'est pas vraiment représentatif, sont dans un bon état et bien entretenues. Remarquez, après le grrrount de Mandchourie, peut-être seule l'Afrique pourra me surprendre... Mais nous n'en sommes pas encore là, chaque chose en son temps. L'air de rien, pour franchir la Sierra Madre del Sur (sud en mexicain), il nous a fallu grimper à 2600m. Nous nous sommes rendus compte de la vie économique qu'une route peut faire naître. Petits commerces de bord de route, restaurants, même des petits villages se constituent.... Détail mécanique, pour ceux que cela intéresse, le moteur du side garde quasiment ses performances du niveau de la mer d'hier soir, règlage pauvre des carbus by Martinez oblige... La montagne, c'est beau, mais la montagne verte, c'est magique. Nous avons repassés les vêtements d'hiver du départ, il ne fait pas vraiment froid mais 13° avec 82% d'humidité, donne cette impression de Au bord de la route, un petit commerce d'alebrijes... ...Magnifiques petites figurines en bois de copal peints, animaux ou démons imaginaires, les alebrijes ! Pedro et Rosa, tiennent ce petit commerce chiche et vivent en contrebas de la route sur une pente à 30%... Pedro n'est toujours pas revenu de notre périple depuis le 15 avril ! Magnifique paire de zébus mâles attelés pour labourer le champ de maïs. Et toujours le salut de la main ! Du coup, arrêt pour voir de plus près et se rendre compte que tout n'est que cuir et bois, socle de charrue y compris... Dire que ce type possède peut-être un pick-up américain à moteur V8 mais travaille toujours comme ces ancêtres pré-colombiens. Faut dire que les conditions de culture se prêtent moins bien à la mécanisation qu'en Berry ! Tiens un cactus. Parfaitement lisse, cette espèce ne porte aucune épine ! Passé le sommet de la montagne, descente sur le plateau d'Oaxaca et la végétation change, un mix entre végétation tropicale et de zones arides s'établit tout naturellement. Impression bizarre. Chanceux, ils ont encore toujours leurs cheveux ceux-là !!! Magnifique basilique d'Ocotlan. Celle d'Oaxaca paraît plus sombre mais faut dire que l'habituelle ouverture vespérale des vannes célestes est passée par là entre temps... Bondieuseries, quand vous nous tenez... Si comme disait Karl, les religions sont l'opium du peuple, sacrés drogués les Mexicains... A travers une fenêtre ouverte donnant sur la rue, ces trois compères répète pour la fanfare de l'école d'architecture... Oaxaca, patrie du chocolat, les descendants de ses inventeurs ont gardé plus qu'un savoir-faire. Celui de gauche, le Mole Rojo est pimenté et sert de base de sauces pour ragoûts et autres préparations culinaires de viande ! Nous nous sommes régalés d'un verre de chocolat frio, entre le milk-shake et la granite, vraiment excellent. Demain, détour par une panaderia locale pour quelques sablés et nous petit-déjeunons avec... un chaud et un froid... Vivement demain ! Les étals de fruits et légumes se doivent toujours de caresser le regard des chalands... Ceux du marché couvert, comme là-bas au souk, respectent bien entendu cette règle sacrée. Une autre variante de la moto-taxi mexicaine que je trouve particulièrement sioux car en plus de le nourrir la semaine, elle permet à son propriétaire d'aller au bal le samedi soir incognito... Ah, celle-là, je ne pouvais pas la louper... Son nom sur le pare choc arrière (Sous marin jaune) garantit son étanchéité par tous les temps et le message sur la capote arrière prouve bien la prise de conscience globale. Ce matin, c'est jour de marché à Zaachilla, village voisin à une dizaine de kilomètres d'Oaxaca. En octobre des élections auront lieu. Pour info, le Mexique s'est constitué en fédération d'états unis et les candidats à leur présidence s'offrent des murs entiers peints pour se faire de la pub... Comme aurait dit Georges (Brassens), c'est au marché de Zaachila qu'à propos de bottes d'oignons, une bonne gaillarde s'en ait quasiment fait un chignon... Elle est pas belle la vie quand on a sommeil !!! Je ne parle bien entendu pas de la volaille... Si les (magnifiques) pommes de terre et les petits pois ressemblent aux nôtres, on ne peut pas en dire autant des courgettes... Non, non, les radis ne viennent pas de Tchernobyl, nous sommes bien au Mexique ! Ce n'est quand même pas de ma faute si les bananes sont jaunes !!! En plus d'être de cette magnifique couleur, elles sont vraiment excellentes... Beau comme un camion !!! Pendant que certains rentrent du marché, certainement après avoir fait de bonnes affaires vu la chariote vide, nous partons découvrir le site zapotèque de Monte Alban qui surplombe Oaxaca... Le site est grand et le voyant n'ai pu m'empêcher de penser au désastre de l'éradication d'une telle civilisation par les Espagnols... Le musée à l'entrée du site présente de magnifiques pièces. Celle-ci dénote très fortement avec toutes les autres, sais pas pourquoi... Foin de ces belles choses du passé, les essences vivantes présentent sur le site en imposent aussi... Regardez bien son écorce et vous comprendrez pourquoi nous l'avons surnommé l'arbre crocodile... M'a fait penser aux résineux pelucheux du Japon, celui-là... Tiens, un Mongol a dû passer par là... Vous en voulez des pamplemousses ? En redescendant vers la ville, la maison ...A l'étage une clinique-hôpital pratiquant la chirurgie (entre autre les césariennes, le tarif des principales opérations était affiché à l'extérieur) ...Au rez-de-chaussée, la boucherie Retour vers notre hôtel de centre ville, profitez-donc d'une petite visite au gré des rues traversées. Sans prétention, ni commentaires, juste pour vous faire sentir l'ambiance. Petit tour au marché Benito Juarez, juste pour vous régaler par l'ambiance des couleurs. En haut à gauche, les piments séchés, en dessous l'ail sec avec à ses côtés du piment en poudre, enfin, de quoi donner du goût à la vie. Les fayots qui pour le même prix vous emplissent le ventre et le nez le lendemain. San Maria de Tule, la ville du plus grand arbre du monde. Situé juste à côté de l'église, aujourd'hui samedi, c'est mariage en grande pompe. Avec musique... Vé, lei novi !!! ...qui dit musique de mariage au Mexique dit mariachis, et ceux-là, ma foi, portaient haut les couleurs de la profession, tant par leur costume que par leur chant. L'as paga lou capeou ? Commencez par décrypter la plaque car si les sequoias américains sont les plus hauts, celui-ci est assurément le plus gros arbre de la planète. 58 m de diamètre, le tronc, ça cause !!! Comparez au spectateur en bas à gauche, cela vous donne une idée de ses proportions... La spécialité mexicaine, la tortilla... Galette de maïs se vend pré-cuite et par piles impressionnantes. Vous noterez que le tortillero sait prendre, par tout moyen à sa disposition, la hauteur nécessaire pour faire fonctionner la machine !!! Fresque murale d'un coin d'un restaurant montrant l'importance du maïs dans les civilisations pré-colombiennes. Discours d'un homme politique local, danse folklorique au meeting des jeunesses révolutionnaires de je ne sais plus trop quoi... Nous quittons l'état de Oaxaca pour entrer dans les chiapas, terre zapatiste surtout indienne et état le plus pauvre du mexique. Mignonne, non ?






You can't see large photos ??
[Try the simplified HTML version]
Accueil arrow Photothèque