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Botswana

Salut le Botswana... Formalités administratives rapides et passage dans le bain désinfectant... Avoir avoir posé nos bagages au Toro Lodge, nous partons immédiatement pour Chobe Park...
Au passage, une fleur (frangipanier ?), juste pour le plaisir des yeux ! Avant d'embarquer, nous croisons une petite famille de phacochères, juste en bordure de village... Pas domestiquée mais pas vraiment sauvage non plus cette femelle phacochère ! Par la terre à Mikumi, nous avions visité notre premier parc.
Ce coup-ci, c'est par l'eau que nous allons découvrir la faune de Chobe... Comme on pouvait s'y attendre légitimement, beaucoup d'oiseaux  profitent de cet éco-système.
A l'instar de ce magnifique cormoran contemplant les eaux argentées de la Chobe River. L'aigle pêcheur, qui comme chacun sait possède une excellente vue, préfère prendre de la hauteur pour ses postes d'observation... Alors que d'autres sont contraints de ramper à ras du sol... Au loin, les maîtres de ces lieux... Immergé, il sent, voit et entend... Après de nombreuses années à traîner mes guêtres en Afrique, pour la première fois, je vois enfin in vivo des hippopotames hors de l'eau...
En fin de journée, en saison des pluies, avec le ciel lourd de nuages bloquant le soleil, ils sortent brouter leurs rations quotidiennes... Et il y en a à qui cela profite bien !!!
De l'eau, de l'herbe à volonté, le paradis pour les hippopotames... Même lui ne s'attaque jamais aux hippopotames.
Personne ne s'attaque d'ailleurs jamais aux hippopotames...
Trop dangereux le gros !!! King Fisher, le roi des pêcheurs, Martin de son prénom mais avec un Et toujours haut perché, l'aigle surveille... Plumage somptueux... La noblesse de sa posture impose le respect... On pourrait presque le croire en train de jouer à cache-cache... Chaque hippo est toujours accompagné d'oiseaux.
Attendent-ils sa fermentée contribution à l'environnement ou simplement profitent-ils des petits insectes déterrés par ses coups de mâchoires ? Passager clandestin à bord du bateau...
Ou comment se déplacer tout en économisant ses forces ! Pas pu échapper à ce coup d'objectif... Nonobstant l'eau, on pourrait presque se croire sur France 2 un samedi après midi de tournoi des 6 nations ! Qui c'est qui m'a traité de gros ? Le frêle et le costaud ! L'hippo est bien un pachyderme, comme en témoigne cette défense... Ah, les kudus, de la taille d'un grand âne, leur robe est magnifique et leurs cornes sublimes.
Remarquable symétrie de leur attitude sur cette photo ! Après avoir brouté de l'herbe toute la journée, ici bizarrement, un peu de sable terreux, il ingurgite. Sels minéraux ? C'est pas beau un kudu ? Mais attention, un moment ou l'autre il lui faudra bien boire et l'autre veille... ...très certainement animé des meilleures intentions du monde... Beaucoup plus paisibles, ces palmipèdes profitent de quelques rayons de soleil passagers... Tiens encore un passager clandestin ! Quand le noir et le blanc s'observent... Pour nous, il s'agit d'un varan mais ici, ils appellent cela simplement un lézard...
Plutôt grosse la murguette africaine (80 cm) !!! Si le gros de la troupe fait ses timides en restant à l'orée, les trois plus téméraires ne profitent que plus des sels minéraux du sable terreux. Eh oui, comme les kudus tout à l'heure, les éléphants mangent aussi de la terre ! Notre départ sonne l'heure du bain pour cette famille... Maman baboin a inventé le sac kangourou bien avant les hommes mais gare à elle quand elle ira boire... Ce magnifique spécimen de plus de quatre mètres se réchauffe la gueule ouverte... Il est resté immobile un bon moment à nous observer mais sa fulgurante rentrée dans l'eau nous en a dit long sur sa vitesse d'attaque ! Plus cool les ibis... Et le cormoran de faire sécher son plumage au soleil couchant... A la tombée de la nuit, Sylvie, l'oeil aguerri scrute...
L'hiver sera-t-il froid ? Demande donc au vieil indien du haut de la colline !!! Les deux gros se chicornent...
Le premier s'est déjà immergé, il patale comme un désespéré car l'autre lui fonce dessus par un plongeon tout empreint de douceur et de tendresse ! Allez adieu Chobe River, le monde comme avant les hommes. Le lendemain, route au sud pour Nata, 300 km de route à travers une nature sans homme.
Ce troupeau d'Oryx s'est instantanément arrêté pour regarder le machin qui venait de lui klaxonner !!! Lui, par contre, nous l'avons surpris en arrivant moteur coupé.
Et comme chacun sait, le vieux solitaire est ombrageux voire acariatre. Dès qu'il nous a aperçu, à moins de 12 m de lui, il a déployé ses oreilles, levé sa trompe et s'est dirigé vers nous avec une attitude qui ne trompait pas (sans jeu de mots).
Sur ma droite, j'entendais seulement un Saison des pluies...
Dans cette situation, vous vous demandez toujours si le tracé de la route va éviter les masses d'eau dégringolant en face de vous. En parlant d'animaux sauvages, vous ne me croirez peut-être pas mais eux aussi, ils le sont !!! Pas glop, pas glop...
Soupape d'admission de la culasse AR... Faut sortir le moteur.
Halte forcée à Gweta à 16 h...
Par chance, nous sommes à deux kilomètres d'un hébergement et le chantier démarre dès notre arrivée. Le soir même le moteur est hors du cadre ! Le lendemain matin, Maître Martinez remet de l'ordre dans cette culasse AR. Il adore travailler sur une bâche dans le sable, Alain !!! Le lendemain, la mécanique tourne comme une horloge.
Aparté mécanique pour les connaisseurs : Pour la petite histoire, nous ne comprenons pas pourquoi les demi-anneaux de fixation des soupapes se tassent puis tombent malgré le bon réglage des jeux puis finissent par laisser choir une soupape...
Au petit déjeuner, la poutre d'entrée du restaurant sculptée dans un tronc d'arbre se révèle magnifique. Le sculpteur a même reproduit avec une exactitude sidérante le grain de peau de cet éléphant.
Et même le regard !!! Allez, la dernière, juste pour le plaisir. Après la séance de mécanique de la veille, le pantalon d'Alain termine sa phase de séchage sur la route entre les mains de Sylvie... Maun, delta de l'Okavango...
Avec Sylvie, nous nous payons une petite gaufre : un survol du delta en avion...
Tony, australien de Melbourne est notre pilote. Et c'est parti mon kiki ! L'avion vibre, le moteur fait un boucan du tonnerre de Dieu mais tient bien en l'air dans cet air surchauffé. Les paysages en dessous de nous sont somptueux... Et déjà, les premiers éléphants, minuscules par rapport aux jours précédents, apparaissent. Mais ils ne doivent vraiment pas être malheureux ici !!! Que dame Girafe parait petite vue d'en haut ! Les hippopotames sont visiblement à la fête eux aussi !!! Sympa sa baignoire, non ? On se croirait presque sur TF1 avec Ushuaïa et Nicolas Hulot ! Bain de boue pour les rhumatisants ? Certes l'avion l'intrigue mais ne semble pas la déranger beaucoup... Après les avoir vu à ras de l'eau, puis des quatre côté sur pieds, les voilà de dos...
A quand la vue de dessous ? Les impalas sont vraiment les lapins de l'Afrique australe, y'en a partout et en quantité ! La terre vue du ciel...
Yan Artus Bertrand va être jaloux ! L'Okavango est un des rares fleuves à ne pas se jeter dans un océan ou une mer mais en pleine terre, il se ramifie à l'infini dans un delta immense puis disparait. Tout va bien, nous sommes encore en l'air... T'en veux des éléphants, toi ?
Par troupeau de plusieurs dizaines à chaque fois. Sauf lui qui se baladait en solitaire ! Désolé si les photos ne sont pas la hauteur de ce que nous avons pu voir mais nous avons fait de notre mieux... Allez, la dernière, pour la route !!! Et voilà, la roue touche déjà le sol... Une heure passée à toute vitesse ! Alain se remet de ses efforts mécaniques de la veille.
Et comme il dit très souvent : On est quand même mieux là qu'en prison !!! Passé un bon moment dans l'eau à repêcher ces pauvres coléoptères et autres libellules flottant en surface ou entre deux eaux.
Ici, la salle de réanimation...
Celui en haut à gauche s'en sortira mais pas les autres ! 50 000 km dans les roues mais encore propre, tout frais lavé Pitalugue... Au Botswana, il y a des chevaux et des élevages bovins, donc il y a aussi des cow-boys, logique, non ? Spécial dédicace pour Pascal ! En plein bush, arrêt sanitaire pour asperger nos roues d'un liquide désinfectant... et fouille de nos malles arrières pour voir si nous avions de la nourriture ou des animaux !!!
Des fois qu'on aurait capturé un éléphant pour le ramener en France !!! Par trois fois, même procédure, pfffff !!!
Non, pardon, par deux fois, la troisième nous ne nous sommes pas arrêtés...
Désolé, mais marre de passer une demi-heure en pleine cagne !
Allez, ciao ciao Botswana...






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